Note de l'auteur:
Les personnages de cette fic ne m'appartiennent pas, tout est né de l'imagination de J.K Rowling.
Cette fic traitera du personnage énigmatique et froid qu'est Narcissa Malfoy. Le premier chapitre est un peu court, pour le reste, j'essairais d'atteindre les 1500 mots.
Esperant que cette fic vous plaise.
Lou de Tylmarade
Narcissa Malfoy se tenait devant sa coiffeuse, ses longs cheveux impeccablement coiffés tombaient gracieusement sur ses frêles épaules. Cependant, elle continuait de les brosser, mécaniquement, comme par habitude, avant d'aller rejoindre son mari.
Mais son mari n'était plus là, elle contempla à travers le miroir sa couche désespéramment vide.
Lucius se trouvait à Azkaban, rejeté par la communauté des sorciers pour ses actes de tortures et autres abominations, mais aussi exclu de la communauté des mangemorts, pour sa bavure il y a deux ans aux départements des mystères.
Deux ans que Narcissa se trouvait seule dans cet immense manoir. Draco était devenu aussi fanatique que son père, il avait préféré une fois sa scolarité achevée rejoindre le Lord noir, délaissant sa mère comme tous les autres. Il était devenu le nouveau bras droit de Lord Voldemort, commettant encore plus davantage de crimes que son père. Sa progèniture avait les mains tâchées de sang.
Narcissa ne sortait plus de chez elle que pour de rares occasions, elle se contentait de paraître froide et distance, comme à son habitude.
Narcissa se contempla dans le reflet que lui offrait son miroir, sans qu'elle ne comprenne pourquoi, elle vit des larmes couler sur ses joues si blanches. Elle ne chercha pas à la repousser, elle savait pertinemment pourquoi elle pleurait, elle ne voulait plus se mentir à elle –même.
Qu'était sa vie ? Un tissu de mensonge et d'abomination. Elle avait été élevée dans une famille de sang pur, elle y avait appris le mépris, la froideur et la haine envers le moldus et autre sang de bourbe. L'amour maternel ou paternel ? Non, ce sentiment lui était étranger, dès sa naissance, elle avait été promise à un grand seigneur, de sang pur, bien évidemment.
On l'avait élevée comme tels, bonnes manières, art du masque de l'hypocrisie, froideur extrême et bien entendu occlumentie, pour éviter d'éventuelles bavures.
Elle s'efforça cependant de ne jamais tomber dans le fanatisme tel sa sœur Bellatrix, qui n'était que pour elle une folle et une traînée. Une folle pour accepter chaque décisions du seigneur des ténèbres, et une traînée pour accepter d'être l'amante d'un être aussi répugnant.
Bellatrix lui avait rétorquée, qu'il s'agissait pour elle d'un grand honneur et qu'elle gagnerait en pouvoir. Narcissa, n'avait pas répliqué devant un fanatisme et une cupidité aussi affolante.
Elle se contentait d'accepter les décisions de son mari ; qu'elle n'aimait pas, elle se conformait à son étiquette de sang pur : la haine, la destruction, le pouvoir.
S'il fallait mépriser les Moldus, elles les mépriseraient, s'il fallait haïr Dumbledore et Harry Potter, elle les haïrait. Elle se comporterait comme on l'avait exigé d'elle, ne sachant faire autre chose.
Elle n'avait plus de progéniture, celui-ci l'avait rejeté et n'était q'une copie fidèle de son père, un être si méprisable , qu'elle s'efforcerait de l'oublier
Elle se regarda encore une fois dans sa glace, cette existence ne lui convenait plus, à défaut de pouvoir la modifier à sa guise, elle pourrait y mettre fin.
Elle se leva délicatement, avec toute la grâce dont elle était pourvue, sa longue robe blanche tombait impeccablement sur son corps si parfait. Elle ouvrit l'armoire de ses secrets, écarta les photos d'elle à Poudlard, ses seuls souvenirs heureux, et sorti un poignard incrusté d'or et de rubis. Naricissa, se replaça devant sa glace, ses larmes ne se tarirent pas, elle position le couteau sur sa gorge et s'apprêtait à se donner la mort.
Plus rien, en ce triste monde ne la retenait, elle ne voulait plus se conformer à cette vie qu'elle haïssait du plus profond de son être. Elle refusait de tomber sous la coupe d'un énième dictateur qu'était lord Voldemort, elle ne croyait pas non plus à la doctrine de Dumbledore.
La seule chose qu'elle désirait le plus au monde s'était mourir.
