Les personnages ne m'appartiennent pas, mais sont à JK.R.
Warning : DracoVampire ! futur Slash/yaoi/histoire gay si vous comprenez pas (Draco/Harry)
PG pour l'instant, T plus tard.
Prologue :
Lorsqu'il ouvrit les yeux, le monde n'était plus le même. Il se rassit d'un coup, ne prenant pas compte du douloureux mal de tête qui lui menaçait de lui crever le front. Caché par les nuages, le soleil était à son zénith.
La veille, Draco Malfoy, héritier et fils unique de Lucius et Narcissa Malfoy, contemplait le vaste jardin de sa mère de la baie vitrée de sa chambre. Harry Potter avait vaincu le Seigneur des Ténèbres un mois plus tôt.
Avec un simple expelliarmus…
Draco sourit sournoisement à l'ironie. Pour un homme (si on pouvait appeler ça un homme), qui avait littéralement pourri la vie de toute la communauté sorcière du Royaume-Uni, on s'attendait à ce qu'il meure de manière plus théâtrale. Enfin, on ne pouvait pas s'attendre plus de la part de Potter, le griffy n'avait aucun flair pour le dramatique.
Draco interrompit ses pensées lorsqu'un « pop » retentît.
-Excusez Diggy, Maître, mais Diggy souhaitait savoir si Maître voulait dîner dans le Grand Salon.
Le jeune Malfoy n'accorda pas un regard à la jeune elfette de maison. Après avoir lui-même courber l'échine pendant deux ans, il avait du mal à retenir la pitié qu'il ressentait envers les elfes à présent. Tu es Draco Malfoy, reprends-toi. C'est normal qu'un serviteur s'agenouille devant son maître…
Ses genoux étaient bleuis. Il ne faisait plus attention à la douleur. Ce qui était important, c'était de garder la tête courbée et l'oreille attentive. Il fallait répondre immédiatement si le Maître désirait quelque chose.
-Maître veut que Diggy apporte des bandages ?
Cette question le fit sursauter. Diggy fixait ses poings fermés avec inquiétude. Il avait enfoncé ses ongles trop fort dans la chair. Il relaxa ses doigts. Un fin filet de sang coula par terre. Draco pâlit. Il avait toujours été faible à la vue du sang. A présent, cela lui rappelait des évènements qu'il aurait préféré penser n'être que d'horribles cauchemars.
-Pitié, pitié, tuez-moi, sanglota une jeune femme, le ventre à semi-ouvert. Macnair ria plus fort en lui agrippant violemment les cheveux.
Draco ferma les yeux, marmonnant silencieusement aux images de s'en aller. Diggy remua nerveusement.
-Non, je n'ai pas faim, tu peux partir.
-Bien, Maître, couina rapidement Diggy.
Elle s'inclina, le nez touchant presque le sol, et disparût comme elle était venue.
Draco retourna à son observation du jardin. Plus un labyrinthe si on regardait bien. Contrairement au rumeurs, les Malfoy avaient un sacré sens de l'humour. Les moldus étaient de pathétiques créatures déniées de magie. Alors pourquoi ne pas tous les exterminer avait un jour demandé Draco. Après tout ce serait comme un geste de grâce pour eux. Narcissa Malfoy s'était retourné vers lui, le visage très sérieux.
-Voyons bébé, s'ils n'existaient pas, envers qui serions-nous supérieurs ? Son teint était devenu encore plus pâle. Nous serions…ordinaires, murmura-t-elle avec horreur.
Alors pourquoi rejoindre un mage noir qui tentait d'éradiquer les races impures de la planète ? Ses parents avaient toujours eut l'esprit contradictoire, comme leurs ancêtres avant eux. Et c'est ainsi que les plans des jardins Malfoy étaient directement pris d'une ancienne légende moldue. Son père avait toujours trouvé cela très amusant l'idée d'une créature mi-homme, mi-taureau.
-Dommage, avait-il dit en soupirant, si le Ministère cessait d'envoyer ses représentants pour converser de choses inutiles, j'aurais bien tenté quelques petites expériences.
Lorsque Draco tourna la poignée de la porte qui ouvrait sur l'extérieur. Un vent frais et humide lui caressa le visage. La lune n'était pas complètement pleine ce soir-là. Il distinguait néanmoins facilement les formes et les ombres qui se mouvaient aux aléas du vent. Draco n'avait pas peur des ténèbres. Elles l'enveloppaient et le protéger des regards importuns.
S'il avait été moins perdu dans ses pensées, s'il avait eu un sixième sens, s'il avait remarqué le silence oppressant, le souffle coupé des petites créatures inoffensives qui vivaient dans les arbres et attendaient, attendaient… attendaient que quelque chose surgisse et bondisse sur sa proie…
La vie ne tenait qu'à un si, et Draco avait épuisé son quota de chance.
Draco se releva, observant avec mépris ses vêtements poussiéreux. Il sortit sa baguette et prononça le sortilège de nettoyage accompagné d'un mouvement de baguette.
Rien.
Il essaya de nouveau en fronçant les sourcils. La saleté ne disparaissait pas. Son cœur s'accéléra. Ce n'était pas possible. Un sorcier ne perdait pas sa magie du jour au lendemain !
Draco écarquilla les yeux. Une tache de sang s'étendait sur le col de sa chemise. Il posa ses doigts sur son cou.
Sa respiration se bloqua lorsque quelque chose le frappa de derrière, l'envoyant valser sur plusieurs mètres et s'arrêter brutalement contre un arbre.
Deux petites écorchures se trouvaient à la base de son cou.
Une douleur fulgurante partit de sa jugulaire. Il cria à s'en arracher la gorge. Les crocs s'enfoncèrent dans la chair comme du beurre.
-Non, murmura Draco. Non, c'est pas possible.
Le bruit de sang coulant dans une gorge… L'odeur du liquide métallique qui s'infiltrait dans ses poumons… Il avait envie de vomir.
-Non, non, non, NON ! hurla le jeune Malfoy dans le vide.
Le ciel se remplit d'oiseaux effrayés, hésitant à se reposer près de leur nid.
Il accueillit les limbes du sommeil avec gratitude.
-Non, murmura une dernière fois Draco.
Il tenta de s'appuyer contre un arbre, ses jambes faiblirent, puis le lâchèrent complètement. Les genoux dans la boue, il tenta de s'accrocher, quitte à vivre dans le déni, à la dernière chose que la vie lui avait laissé. En vain.
L'image qui se reflétait dans le miroir était la même que la veille. Des traits pointus, un teint blafard, des cheveux blond presque blanc. Pourtant, Draco Malfoy n'était plus. Un monstre à visage humain… Comment ses parents réagiraient s'ils savaient ? Il avait envie de dormir. Dormir ou se réveiller. Se réveiller de cet horrible cauchemar qui lui avait ôté son humanité, son statut et son sang…
-Un jour tout sera à toi, fils, il reste plus qu'à trouver ta fiancée, annonça Lucius à un très jeune Draco. Du haut du balais, accroché à son père, Draco contempla les étendus de terres qui allaient par delà l'horizon.
-A moi, avait chuchoté Draco, admirant la lumière orangé du soleil couchant sur les collines. Lucius regardait son fils avec fierté et affection.
Pendant trois jours, Draco avait tenté de se persuader que rien n'avait changé. Pendant trois jours, il avait souri à ses parents, mentant éhontément en leur faisant croire que tout allait pour le mieux. Le troisième jour, un hibou avait délivré le Daily Prophet.
Lucius Malfoy avait ouvert le journal et Draco laissa tombé au sol sa fourchette en argent, sa main encore en l'air, les yeux rivé sur le titre de la première page. Narcissa Malfoy avait tourné un regard inquiet vers son fils.
-Draco ? Quelque chose ne va pas mon chéri ?
Lucius jeta un œil à son fils au dessus du journal. Draco n'avait toujours pas décroché le regard du titre et de l'accroche de l'article de la première page.
HARRY POTTER ASSASSINE !
Les Aurors ont découvert… suspecteraient un vampire… le corps a été retrouvé…
Le troisième jour, Draco renonça à toute prétention de normalité.
Voilà, j'espère que le prologue vous a plu. Désolée des éventuelles fautes d'ortographes, je suis pas très douée pour les retrouver. Bisous et j'attend vos reviews, c'est ma première fic, je suis toute ouïe aux critiques mais pas d'insultes svp :)
