Prologue

Il y a plus de deux ans maintenant un virus c'est propager à travers le monde, rendant les infectés très fiévreux avant de les tuer, puis ils revenaient à la « vie », sauvages, violents, même en stade de décomposition ils ne cherchaient qu'une chose, manger. Tout être vivant croisant leurs routes se faisait traquer dans l'unique but d'être un repas. Une morsure ou une griffure et les gens tombaient malades. La police, les pompiers, les, les hôpitaux, tous les organismes gouvernementaux furent submergés et tombèrent face à ce fléau. La race humaine était en voie d'extinction.

Je vivais à Sénoia en Géorgie, petite ville tranquille entourée de fermes dont celle de ma famille, les Greene, nous étions un peu connu dans la région puisque mon père Hershel y était le seul vétérinaire aider par mon grand frère Shawn, et que ma mère était très impliqué dans la communauté de l'église. Ma sœur Maggie était un peu connu comme la rebelle de la famille puisque à l'adolescence elle a été plusieurs fois ramenées par le sheriff à la ferme avant de partir à l'université. Moi, j'étais juste la plus jeune de la famille celle qu'on ne remarquait pas, étudiante assidue, chanteuse dans la chorale de l'église, timide et solitaire, mes parents n'avait pas à se faire de soucis avec moi et je ne voulais pas leur en créer.

Nous étions fin Juin. Ca faisait une semaine que j'avais seize ans quand les infos parlèrent pour la première fois de l'épidémie et que l'on voyait des images ou la police tiraient sur les malades. Mon père a vite éteint la télé en nous disant à mon frère et moi que les gens paniquaient vite lorsqu'ils faisaient face à l'inconnu et que l'on devait continuer à vivre normalement. Deux semaines plus tard Maggie revenait en nous disant que dans les grandes villes c'était devenu incontrôlable.

C'est mon frère qui vit le premier infecté dans la famille, il c'était rendu sur une ferme pour une vache blessé dans une ferme voisine seul puisque mon père était sur une mission similaire de l'autre côté de la ville. Quand il revint, il disait qu'il fallait les tuer dès qu'on les voyait, que c'était plus des humains, que c'était des monstres sauvages. Il devenait fou en essayant d'expliquer comment notre voisin l'avait attaqué sans raison dès qu'il était arrivé pour lui arracher un morceau de chair sur le bras et qu'il ne le lâchait pas avant que le sheriff présent ne lui tire plusieurs fois dessus sans efficacité jusqu'à ce qu'il lui tire dans la tête. Mon père enferma Shawn dans sa chambre en nous demandant de l'ignorer, que c'était la fièvre qui parlait. Maggie pleurait dans les bras de ma mère en disant qu'il allait mourir. Ma mère lui répéter que dieu allait le sauver. Moi j'essayais d'analysé tout ce qui avait était dit, puis sortit faire les corvées de Shawn avec le bétail avant de prendre ma jument Nellie et de m'enfoncer dans la forêt pour continuer de réfléchir sans tous le bruit et les pleurs de la maison.

Ce n'est que le lendemain dans la nuit que Shawn succomba à la fièvre, il attaquât notre mère à la gorge, la tuant sur le coup, quand elle lui amena le petit déjeuner. Mon père vivait dans le déni complet maintenant je le savais. Il continuait à dire qu'ils étaient juste malade et qu'on devait les garder en sécurité jusqu'à ce qu'un traitement soit trouver. Il appela Otis l'intendant de la ferme pour l'aider à les enfermés dans la grange. Otis demanda à ramener sa femme Patricia et son jeune voisin Jimmy à la ferme. Mon père accepta tout de suite en apprenant que les parents de Jimmy aient été infectés et que ce ne fût plus sûr chez eux. Avec Otis, ils sont allés les chercher pour les mettre dans la grange. Ils allaient tous régulièrement leur parler ou leur donner à manger. Moi je ne m'en approchais plus et j'évitais toute discussion au sujet de la maladie ou de la grange. Arrangeant mon père qui ne voulait pas que je m'occupe des histoires d'adultes. Je passais encore plus de temps dans la forêt, dans le silence et la nature.

Deux mois après un groupe se joignit à nous suite à un accident de chasse avec Otis et un jeune garçon. Mon père sauva Carl, le jeune garçon mais resta froid avec ce groupe leur disant clairement que leur résidence sur ses terre n'était que temporaire. Il exigea que j'en reste loin pendant que Maggie s'occuper de leur installation. Il demanda même à Jimmy de me chaperonner, lui donnant ainsi la permission de me coller encore plus qu'avant. Depuis qu'il était à la ferme il ne cessait de flirtait avec moi ne comprenant que je n'étais pas du tout intéresser. Il avait même été dire à mon père qu'il n'était pas prudent de sortir de la propriété pour des balades, il m'était donc interdit maintenant de monter mon cheval ou m'éloigner de la maison. Avec l'arrivée des étrangers, je ne pouvais même plus sortir de chez moi à part pour rendre visite à ma famille et nos amis malade, chose que j'avais toujours refusée malgré l'insistance de ma sœur.

J'observais depuis ma fenêtre tout ce qu'il se passait, évitant ainsi Jimmy et découvrant les nouvelles personnes. Je fis une liste dans mon journal notant mes impressions.

Carl : enfant capricieux et désobéissant, inoffensif

Rick : Leader, juste, dévoué à sa famille, intéressant

Lori : arrogante, inattentive à son fils, a évité

Carol : maternelle, triste, intéressante

Dale : sage, préoccupé, intéressant

Andrea : arrogante, en colère, triste, intéressante

Shane : jaloux, colérique, impliqué dans la mort d'Otis, a évité absolument

T-dog : effacé, préoccupé, intéressant

Glenn : maladroit, intéressé par ma sœur, insouciant, intéressant

Daryl : solitaire, chasseur, énigmatique

Shane c'est avérer être dangereux il libera les infectés de la grange, conduisant à une grande fusillade tuant définitivement toute les personnes que mon père essayait de sauver. Suite à ça mon père ouvrit les yeux sur la situation reconnaissant enfin qu'ils n'étaient plus que des morts ambulants. J'ai enfin pleuré ma mère et mon frère. Ma sœur et Jimmy toujours sur mon dos ayant peur que je fasse une dépression me poussèrent à m'enfermer dans ma salle de bain pour être un peu seule, puis de nerfs, les entendant m'appeler de derrière la porte, j'ai donné un coup de poing dans la glace au-dessus de l'évier, m'entaillant le poignet. Alors j'étais devenu la fragile petite Beth qui ne supportait pas la douleur et qu'il fallait surveiller et protéger pour ne pas qu'elle essaye à nouveau de se suicider. Je les laisser faire, Jimmy, mon père et ma sœur ne voulant pas leur causer plus de soucis qu'ils en avaient déjà.

Après un mois à la ferme nous avons dut partir nous étions envahi. Quand nous nous sommes retrouvés sur la route, j'ai compté les pertes. Otis, et Dale avant de partir et Patricia, Jimmy, Shane et Andréa, la nuit du départ. Nous sommes restés tous l'hiver sur les routes sans perdre plus de personnes de notre groupe, se déplaçant de maison en maison quand on en trouvait. On m'avait automatiquement assigné la tâche de rester avec Lori qui était enceinte, et de rester à l'arrière du groupe, je ne parlais presque plus, le silence était exigé et les rares moments où nous pouvions parler Lori se plaignait, ou se disputait avec Rick et Carl, Maggie me demandait si je tenais le coup, ainsi que mon père, ayant marre de me répéter, je ne faisais plus que hocher de la tête, ce qui les inquiétaient encore plus. Alors j'observais la routine qui c'était installé, comment les hommes et Maggie vérifier les maisons, les formations et gestes qu'ils employaient lors d'attaques de rodeurs. J'observais aussi comment la dynamique du groupe s'installait, Rick demandant conseil à mon père, Daryl prenant de plus en plus d'importance au côté du leader, Carl s'éloignait de sa mère et devenir un petit guerrier aux côtés de son père, Carol prenant de plus en plus d'assurance avec les armes et suivant une formation express aux soins médicaux avec mon père, T-Dog et Glenn cherchant toujours ce qui n'était pas vital mais qui redonnerait le sourire au groupe. Maggie et Glenn prenant soin l'un de l'autre, de plus en plus amoureux.

Avec mon journal j'essayais de suivre les jours et j'estimais qu'on était à la mi-mars quand Rick et Daryl revinrent vers le groupe avec notre nouveau lieu de résidence en tête, une prison. Il aura fallu deux jours pour vider une section de la prison pour qu'on y habite. Mon père se fit mordre à la cheville et Rick lui coupa la jambe, on découvrit ainsi que quelqu'un pouvait survivre à une morsure, seulement si le membre infecté et couper rapidement. Une fois mon père sortit d'affaires tout le monde se détendit enfin, se sentant un peu en sécurité mais toujours prudent. Sur les rares survivants chez les prisonniers seuls deux d'entre eux furent tolérer dans un autre secteur. Le léger relâchement d'attention fut fatal, après une attaque d'un autre prisonnier deux semaines après notre arrivée, T-Dog se fit mordre et se sacrifia pour sauver Carol, Lori ne survécu pas à l'accouchement qui eut lieu durant l'attaque, obligeant ma sœur à lui faire une césarienne, et Carl à achever sa mère. Rick perdit pieds et Daryl devint le leader de remplacement. Je fus automatiquement assigné encore une fois a la garde et l'entretien du bébé, nommé Judith par Carl et Lil'Ass Kicker par Daryl. Cette tache-là, s'avérât bien plus facile et intéressante que la garde de Lori, j'aimais Judith plus que je ne pouvais l'imaginais palliant à l'absence de sa mère et de son père qui était occupé à faire fonctionner notre nouveau logement.

Lors d'une course pour aller chercher du lait en poudre Maggie et Glenn se firent enlever par le frère de Daryl. Ils ont été emmenés à Woodbury, une ville reconstruite avec des de grand mur et un psychopathe comme dirigeant qui se faisait appeler le gouverneur. Grace à Michonne une grande black avec une épée de samouraï, qui est venu nous avertir nous avons pu aller les récupérer, enfin nous, même si j'étais la première personne à vouloir y aller, on me l'a interdit, j'étais trop faible et Judith avait besoin de moi. Quand Rick, Michonne, Glenn et Maggie revinrent l'absence de Daryl fut tout de suite remarquer. Ils expliquèrent qu'il avait décollé avec Merle puisque celui-ci n'était pas le bienvenue à la prison. Carol était scandalisé ainsi que Maggie qui ne comprenait pas pourquoi ils les avaient abandonnés au profit apparemment d'un connard. Même si j'étais triste qu'il s'éloigne de nous je pouvais me mettre à sa place c'était son frère, j'aurais fait n'importe quoi pour récupérer Maggie et Rick et moi semblions être les seuls à ne pas parler de la situation. Une guerre démarra entre Woodbury et la prison, on m'interdit encore de participer aux réunions concernât la situation bien que selon mon journal et le temps on tournait autour de mon anniversaire. Dix-sept ans et considéré comme une enfant plus que Carl qui devait avoir maintenant treize ans.

Daryl revint à temps à la prison pour sauver Rick. Merle et Michonne furent invités à rester même si la cohabitation était difficile. La guerre avec Woodbury finit au milieu de l'été, on m'avait écarté de la bataille mais j'ai dut assister au meurtre d'un adolescent par Carl. Nous avions perdu les deux prisonniers qui nous avaient rejoints et Merle et Andréa qui était avec le gouverneur, mais avions récupérer la population restante de Woodbury, le Gouverneur ayant disparu.

Les mois suivants se passèrent plutôt bien, la prison prenait vie, un jardin nous apportait des légumes frais Daryl nous apportait de la viandes et les courses se passaient plutôt bien avec un plus grand nombre nous recommencions à vivre et plus survivre. Un conseil fut mis en place pour soulager Rick de ses fonctions. Je m'occupais toujours de Judith à plein temps prenant le rôle de maman et de la lessive ou de la cuisine et m'isolait à la bibliothèque dès que j'avais du temps libre, à l'abri du bruit et de toute activité juger trop dangereuse pour moi, profitant des nombreuses siestes de lil'ass kicker pour lire. Et quand j'avais envie de souffler je confier le bébé à Carol pour aller tuer des marcheurs à travers la clôture sous la supervision de Daryl, souvent de nuit puisque ma sœur et mon père trouvaient que ce n'était pas un travail pour moi. On ne se parlait jamais et il restait à une certaine distance semblant comprendre mes besoins.

A la fin de l'hiver la prison subit une épidémie de grippe meurtrière, je fus mise en quarantaine avec les enfants et quand ce fut terminé les pertes étaient lourdes, nous étions très affaiblis et c'est à ce moment que le gouverneur revint nous attaquer. Il avait rassemblé de nouvelles personnes et kidnappé Mon père et Michonne pour reprendre la prison. Ils avaient des armes et un tank et malgré la tentative de négociation de Rick mon univers s'effondra quand je vis le gouverneur décapité mon père. Je tirais avec le fusil que j'avais dans les mains vers eux sans réfléchir, je ne savais même pas comment il m'était parvenu. En plein de champ de bataille Maggie essaya de me mettre à l'abri dans le bus prévu en cas de fuite précipité. Cette fois-ci je décidais de ne pas obéir et redescendit chercher Judith et les enfants, seulement je n'ai trouvé personne. J'entendais les tirs d'un côté et les mordeurs de l'autre puis je fus tirer par Daryl vers la forêt.

Nous étions seul Daryl et moi pendant quelques semaines, nous nous étions jamais vraiment parlé et la communication était difficile au début puis après avoir pris une cuite ensemble et bruler une cabine de chasse ensemble nous étions beaucoup plus proches, on ne parlait toujours pas énormément mais on se comprenait, il m'apprit les bases du suivis, de la chasse, et de la survie et moi je lui apprenais à avoir la foi, et à vivre. On comptait l'un sur l'autre. Nous recherchions notre famille quand je fus blesser pas un piège dans les bois, nous nous somme retranchés dans un salon funéraire bien entretenu quand une soirée les mordeurs nous envahissaient. Daryl m'a dit de sortir l'attendre sur la route et je lui obéis courant difficilement sur ma cheville blessée. Quand le bruit des mordeurs derrière moi laissa place à un bruit de moteur il était trop tard pour moi d'éviter la voiture qui me renversât m'assommant sur le coup.

Quand je me suis réveillé, il faisait jour et j'étais coucher sur la banquète arrière d'une voiture. J'analysais rapidement la situation en pensant à ce que ferait Daryl et constata que j'étais seul à l'arrière les mains attaché devant moi et les pieds également, les hommes étaient habillaient en policier et parlaient entre eux inconscient de mon réveil, la voiture roulait vite. Rapidement je me redressais et passa mes bras autour du cou du conducteur. Je fus secoué dans tous les sens avant qu'un gros choc me fit perdre à nouveau connaissance.

A mon deuxième réveil j'entendais des mordeurs et j'avais très mal à mon bras gauche. Le bruit venait des deux policiers sans doute mort lors de la sortie de route. L'accident n'avait pas attiré d'autre marcheurs pour l'instant, malgré la douleur de tout mon corps je me dépêchais de constaté les dégâts sur moi, j'avais visiblement mon poignet gauche cassé et un bleu énorme au niveau de mes côtes du même côté et je sentais du sang coulait de mon front. Apres m'être détaché et être sortis du véhicule le soleil descendait déjà et je n'avais pas la force de chercher un abri. Je me suis diriger vers le coffre me remémorant une nuit avec Daryl, quand je l'ouvris je découvris deux sacs à dos pleins comme des kits de survie et un autre de produits de soins. N'aillant pas la force de vérifier je les mettais dans le fond du coffre avant de m'y allonger et de refermer la porte après avoir cassé la serrure je la refermé avec la corde qui m'avait attaché les pieds. Je m'endormis en me demandant ce qui était arrivé à Daryl, Maggie et les autres.