Voilà un petit os que j'ai traduit il y a déjà quelques temps d'un compte fan sur instagram, que j'avais ensuite posté sur mon compte fan (captain . evanstan).
Credits to captain . sebstan (instagram), writer of the vo / Credits to the owner of the fanart.

Enjoy, xx.


Il y a deux mois, Bucky apparût soudainement sur le pas de la porte de Steve, donnant l'air de ne pas savoir vraiment pourquoi il était là. Steve se contenta alors de le conduire jusqu'au canapé, entourant ensuite son corps d'une couverture chaude avant de lui donner une tasse de thé. Bucky resta chez Steve cette nuit là – et toutes les autres qui suivirent, d'ailleurs.

Il ne se rappelait pas de grand chose. Parfois même il en oubliait son propre nom – mais jamais celui de Steve. Bucky était parfois sujet à des flashback, un gros bordel de souvenirs dans sa tête qui le rendaient confus plus qu'ils ne l'aidaient vraiment à se souvenir. Alors, un jour, Steve et lui décidèrent de jouer à un 'jeu'. À chaque fois que Bucky pensait se souvenir de quelque chose du passé, il le disait à Steve, et s'en suivait cette question : c'est vrai ou pas ?

« Ta mère s'appelle Sarah. C'est vrai ou pas ? », demanda soudainement Bucky tandis qu'ils étaient assis à la table de la cuisine, mangeant simplement leur petit déjeuné. Les lèvres de Steve s'étirèrent en un petit sourire triste et il hocha la tête. « Vrai », répondit-il tout bas, pensant à sa mère et à quel point elle lui manquait même après toutes ces années. « Après... sa mort, tu as aménagé avec moi. C'est vrai ou pas ? », demanda prudemment Bucky, sentant que Steve était toujours endeuillé. « Vrai... » Steve lui répondit et posa sa tartine de pain grillé, l'appétit coupé. Bucky, lui, hocha doucement la tête pour essayer de remettre ses souvenirs en ordre. « Tu m'aimais, vrai ou pas ? », il demanda, changeant radicalement de sujet. Mais Steve avait l'habitude.

L'esprit de Bucky était tellement brouillé que ses pensées divaguaient souvent. Mais cette fois, Steve en était presque choqué et rougit, pris au dépourvu par la question de son ami. L'avait-il aimé ? Comment devait-il répondre à ça ? Oui. Oui, Steve l'aimait. Mais il ne le lui avait jamais dit ils n'avaient jamais été ensemble. Et aussi loin qu'il se souvenait, Bucky ne l'avais jamais aimé de cette façon là. « Vrai et... pas vrai aussi... », il répondit et Bucky fronça les sourcils, confus. «... je t'aimais Buck. Et je t'aime toujours. Pas seulement à l'époque » expliqua calmement Steve. Bucky le regarda un instant avant de tendre sa main – celle faite de chair, humaine – avec hésitation pour saisir celle de Steve et exercer une petite pression autour de ses doigts. « Je ne me souviens pas de beaucoup de choses... je-je ne suis pas sûr de tout. Mais il y a une chose dont je suis sûr : Je t'aimais à l'époque Steve. Et je t'aime aujourd'hui. » il murmura et le blond – Steve – put sentir des larmes de joie perler au coin de ses yeux, son cœur loupant un battement avant de finir par s'emballer. « Vraiment ? » Steve ne pouvait pas y croire – définitivement pas – mais Bucky hocha la tête, reposant son front contre celui de Steve. « Vraiment. Tu veux m'embrasser, là... vrai ou pas ? » il demanda et s'en suivit un petit rire de Steve, qui prit ensuite la joue de son ami en coupe au creux de sa main, son pouce caressant tout doucement sa peau douce et abîmée. « Vrai... » Et il respira contre ses lèvres avant de réduire la distance entre leurs bouches.