Salut lecteurs,

J'espère sincèrement que cette histoire vous plaira, ou tout du moins vous divertira, évidement, rien ne m'appartiens. Ni les personnages, ni les lieux ... L'histoire par contre, si.

Résumé : Lily est prise d'un désespoir sans nom, prise d'une torpeur en société et d'une haine viscérale en permanence, elle passe ses vacances au quartier général de l'Ordre du Phoenix, ou elle espère se rendre utile. Seule et malheureuse, elle ne compte que sur elle même pour survivre. Mais ses plans vous être bouleversé quand James Potter, qui l'aime passionnément, et qu'elle arbore passionnément, est contraint, lui aussi, de rester dans le repère de la résistance. Perdue dans des sentiments qui la dévore de l'intérieur, James arrivera peut-être a lui faire palper autre chose ...

Note de l'auteur : La véritable histoire ne commence réellement qu'au bout du 4emme chapitre. Les premiers chapitres sont la pour poser la situation initial - Rated M


Prologue :

Minuit. Le château de Poudlard était plongé dans une obscurité blême et presque farouche. Terrifiante, selon les moins courageux. L'école recelait de nombres de secrets, bien moins difficile a dénicher, lors de la nuit profonde, du au manque d'élèves courant dans les longs couloirs aérés. Et même en c'est temps sombre, lorsque horreur et méfais abominable étaient commis a l'extérieur de ses murs, Poudlard restait un abime rassurant.

Une silhouette élancée venait troubler le sommeil des nombreux tableaux, déambulant dans les couloirs, sans but précis. Sous une cape de sorcier sombre, une blanche robe de chambre dépassait, légèrement cristalline. Bien que la nébulosité se fasse trouble, l'épaisse chevelure d'une rousseur de feu, se laissait entrevoir, tant la toison était brillante, d'un éclat vivant. Le visage de l'inconnue était affaissé par la douleur. Une de ses douleurs qui vous saute aux yeux, pantelant de sentiment contradictoire. Pourtant, la jeune fille, bien qu'aux traits réguliers de telles sortes qu'il ressorte quelconques, possédait ce trouble de la beauté. Ce charisme palpable qui vous englobe tout entier, et qui fait naitre un sentiment neuf de mystère. Cette personne n'était autre que Lily Evans.

Elle ne pouvait affirmer avec précision, depuis combien de minutes, elle se promenait ainsi a l'aveuglette. Elle s'en fichait, tellement que cela en était apeurant. Elle, la préfète, si respectueuse du règlement que cela en était parfois agaçant, enfreignait consciencieusement le couvre feu. Elle sut qu'il était minuit, lorsque la cloche vint carillonner les douze habituels coups. Minuit. Minuit. Minuit. Exactement deux mois, donc.

Elle avait mal. Une de ses souffrances qui vous brule les entrailles tellement furieusement, que la seule façon d'apaiser ces affres était l'incision de tous ses organes. La douleur morale est tellement plus puissante que la douleur physique. Elle aurait pu supporter qu'on la fouette, qu'on la batte, qu'on la coupe en deux ou que son crane soit démembrer de son corps entier. Elle était assez forte pour cela. Mais elle était tout bonnement incapable de faire face a la vérité si affligeante qu'était le vide émotionnel.

Bien sur, elle n'était point la seule à subir les effrois de la mort. Le château dissimulait tellement de blessés de guerre, qui n'avait point mit un orteil sur un champ de bataille. Tant d'élèves avaient perdu un parent lors du règne grandissant de Voldemort. Elle aurait put se dire qu'elle n'était en aucun cas singulière et trouver réconfort dans les bras de ses amis, mais encore une fois, elle en était incapable. Elle ne pouvait pas en parler, elle ne voulait pas y penser. Malheureusement, on voulait l'obliger à partager ses maux, et son cerveau ne pouvait se résoudre à ne retourner point cette vérité dans les méandres de son cerveau.

Ses parents étaient morts. Ses parents étaient morts. Ses parents étaient morts.

Elle fut prise d'un vertige, et se rattrapa au bord d'un des tableaux. Provoquant l'indignation, d'une sorcière de petite taille au chapeau violet. Auparavant, elle se serait excuser, mais elle n'était plus ainsi. Depuis l'attaque massive des fidèles de celui rebaptisez Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, dans la ville de Bristol (attaque toujours non résolus par les autorités moldus, ainsi que sorcière), elle n'était plus la même et elle savait que elle était désormais changer a jamais. Plus de Lily, douce et compréhensive, parfois ; plus d'Evans au caractère de feu et aux insultes bien trouvées, souvent. Elle était à l'avenir prise d'une haine, violente et viscérale, une haine malsaine qui la bouffait à petit feu. Une animosité qui pourrait la pousser a tué. Une malveillance qui la prenait toute entière, qui terrassait tout le reste. Son seul moyen de survie.

Celui de tuer Voldemort, de le détruire comme il l'avait brisée, de le faire hurler de terreur comme elle hurlait de malheur, celui de le frapper comme il l'avait achevée.

Quatre mois plus tôt, il avait envoyé ses troupes sur Bristol, par pure amusement de torturer des moldus, de prouver la prétendue supériorité des Sang-Pur. Des centaines de victime. Dont les Evans. Sa sœur en était rescapée car point sur place lors de l'assaut. Un moyen de plus de les séparer toute deux, ainsi que de lui prouver que son espèce n'était que des monstres.

Elle avait voulus mourir, se glisser sur le sol froid et devenir tout aussi froide. Cela aurait été si facile, si aisé de se laisser croupir. De ne plus pleurer, de ne plus ressentir, de ne plus se mentir. De ne plus être. Elle ne souvenait point pourquoi elle n'avait point suivi cette impulsion avant que la haine lui monte. Présentement, elle n'en n'avait aucun droit. Elle devait se venger. Cette unique fil la maintenait en vie, l'effarait aussi bien que l'enchantait. Bien entendu, elle savait qu'elle n'était qu'une gamine de 16 printemps dont les chances de détruire l'un des plus puissant – et cruel – mage du siècle, était minime, quasi impossible et irréalisable. Mais elle ne pouvait que souhaiter. C'était bien là son tout dernier espoir.

Elle était devenue excellente. Elle avait toujours été doué et travailleuse, mais aujourd'hui, elle dépassait amplement les savoirs d'une 6emme année, elle n'était plus que bouquin et connaissance. Elle s'exigeait d'être la possible pour combattre et aider.

Postérieurement a la mort de ses géniteurs, Dumbledore lui avait proposé un marché alléchant. Désormais orpheline, le directeur acceptait de l'héberger aux quartiers général de l'Ordre du Phoenix, lors des vacances d'été qui approchait à grand pas. Bien que non adulte, la jeune fille pourrait se rendre utile pour les taches ménagère de la demeure, puis intégrer la résistance lors de sa majorité révolus.

Elle devait donc encore faire bonne figure pendant un petit mois, avant de pouvoir réellement participer. A petite échelle, effectivement, mais les occasions d'être intrépide devrait bien se présenter au cours des 9 semaines …

Par faire bonne figure, elle entendait faire preuve d'un minimum d'altruisme, de bon sens et de menterie, qu'elle servait quotidiennement. Non, elle n'allait pas bien. « Bien sur, May. Arrête de te tracasser, je me porte bien. » Non, elle ne voulait pas en discuter. « Mais de quoi veut tu parler, Chloé ? Il n'y a rien à dire. » Oui, elle avait changé, bouleversé a jamais de cette crevasse qu'était la mort de ses parents, qu'elle ne pourrait jamais combler. « Je sais que je travaille plus et que je suis distante, Franck. Les aspics son l'année prochaine, et je veux juste me préparer. J'essaierai de passer la soirée de demain avec vous. Promis. »

Mais elle mentait. Elle était un tissu de mystification dont elle ne pouvait que se débarrasser que le soir venue, hors de ses draps, où elle s'autorisait à laisser son malheur parler. Parler, seule. Quatre mois, quatre moi qu'elle était une loque seulement animer par le sang et les larmes ; la haine et la vengeance.

Elle n'était plus Lily Evans. Elle était un fantôme dans la nuit. Une âme perdue devant la cruauté des hommes.