Note : Les personnages ne sont - hélas - pas ma propriété, et appartiennent intégralement à notre vénérée J.K Rowling. Il s'agit là de ma toute première fiction totalement achevée, aussi cela mérite-t-il quelques applaudissements * clap clap *
OS relativement court, inspiré d'une image aperçue sur un tumblr (dont je peux donner l'adresse pour les intéressés !)
N'hésitez pas à laisser une review, cela fait toujours plaisir, d'autant plus que c'est ma première publication ici ! Positives ou négatives, j'accepte toutes les critiques, alors lâchez vous..
Je tiens à remercier également Maëlle (bachan14, sisi) pour sa patience, ses conseils, et ses blagues foireuses.
Sur ce, bonne lecture !
Toujours toi.
Tu dois sans doute le savoir, mais aujourd'hui, nous avons fêté l'anniversaire de papa.
Tu connais maman, elle saute toujours sur la première occasion pour inviter des hordes d'individus à la maison, et cette manie a pris un peu plus d'ampleur depuis la fin de la guerre. Elle n'aime pas être seule, et je suppose qu'elle trouve un certain réconfort, ou une certaine forme de sécurité, en conviant les gens qu'elle apprécie le plus à venir partager quelques heures autour de la table de la cuisine.
Pour papa, c'est différent : il préfère s'isoler dans son garage, à bricoler ses objets moldus. Pourtant, le bruit qu'il faisait à l'époque en trafiquant ses babioles ne retentit plus quand on passe à proximité de son atelier clandestin. Ginny m'a dit l'avoir entendu parler seul, une fois, alors qu'elle était partie récurer quelques chaudrons dans le jardin pour fuir les ordres de notre mère. Je ne préfère pas savoir ce qu'il fait dans ce garage. Voir maman malheureuse me suffit déjà amplement.
Toujours est-il que nous nous sommes tous réuni aujourd'hui. Harry, Hermione, Luna, Neville, McGonagall, et une poignée d'autres membres de l'Ordre du Phénix se sont joint à nous pour les festivités. Chacun a fait de son mieux pour animer la conversation, plaisanter le plus gaiement possible, tout en évitant soigneusement d'aborder les événements qui ont fait écho à la chute de Tu-Sais-Qui. Même Londubat n'a pas fait de gaffe.
Et puis, le moment du dessert est arrivé. Maman avait préparé un de ses gâteaux favoris, dont elle est la seule à connaître la recette. Comme Harry avait réussi à mettre la main sur un vieil appareil photo sorcier, et que Ron voulait absolument garder un souvenir de cet anniversaire, Maman nous a demandé de nous mettre près de Papa, le temps d'un seul cliché. Et alors qu'Harry était sur le point d'appuyer sur le déclencheur, elle s'est mis à observer les alentours, les sourcils froncés, l'air confuse, puis s'est écriée :
« Mais où est Fred ? »
Il n'a fallu qu'une petite seconde avant que la réalité ne la heurte de plein fouet. Quand elle s'est rendue compte de son erreur, elle s'est tue, a recouvert sa bouche d'une de ses mains, puis a demandé à Harry d'une voix plus serrée qu'à l'ordinaire de bien vouloir prendre la photo, chose qu'il fit à toute vitesse. Nous sommes ensuite retournés à nos places en silence, jusqu'à ce que Kingsley ait l'initiative de nous sauver de la tension qui régnait dans la pièce en relançant une nouvelle fois la conversation.
Tout le monde s'est efforcé à faire comme si rien ne s'était produit, comme si personne n'avait mentionné ton nom. Maman s'est levée, prétextant avoir oublié un plat dans le four, alors que nous étions en fin de repas. Personne n'a fait de remarque et, par respect ou par simple malaise, aucun de nous n'a dirigé son regard en direction de notre mère. Mais depuis ma place, et bien qu'elle fut de dos, je n'ai pas eu de mal à percevoir les tremblements qui agitaient ses épaules et qui trahissaient ses sanglots.
Tu nous manques à tous,
George.
