Alors voilà, avec ma meilleure amie, nous nous sommes lancées dans un « Défi de Drabble ». Chacune à notre tour, on se lance des défis et comme « récompense », on offre à l'autre un drabble :3 *chuchote: d'ailleurs si vous avez des idées de défis, dans une mesure réalisable et gentille... Proposez toujours :D S'enfuit* Non non ma Riku, je n'ai pas demandé de l'aide aux lecteurs pour trouver des défis :D XD
Ces derniers seront centrés sur des couples de tous les univers confondus ^^ Et nous allons donc vous faire profiter de ces textes ! X3
Et pour commencer ces défis, voici un drabble (ou plutôt Ficelet? XD) Sherlock Holmes/John Watson.
Ceci est pour toi avant tout, ma Riku, Syi-55, amie que j'ai la chance de connaitre, et écrivaine que j'ai l'honneur de pouvoir lire X3
Auteur : Melancholic-Wolf
Couple : Holmes/Watson
Disclaimer : Rien ne m'appartient.
Drabble N°1 de ma série « Défi de Drabble »
Parce que c'est lui
Je l'observe alors qu'il est accroupi devant le cadavre.
Je sais que ses yeux aussi perçants que ceux d'un aigle ne manquent pas le moindre détail. Un fil de vêtement coincé entre deux lattes du plancher. Une tache de maquillage sur le coin de la bouche du mort. Une trace de peinture fraîche sur le côté de la porte.
Il me faut le double du temps, moi, pour repérer tous ces indices. Mais, même si à présent j'ai l'impression que ça fait une éternité que nous travaillons ensemble, je sais qu'il va me demander mon avis et mes déductions. Comme si j'étais son élève, comme si il avait encore besoin de ça pour m'impressionner. Bien qu'au fond, je suis venu à penser, parfois, que mes hypothèses ont fini par lui importer vraiment. Oh, pas au point d'influencer son jugement, ça non. Il n'en a pas besoin. Il ne mène une enquête que pour le plaisir de l'adrénaline, de la curiosité et peut-être – je l'espère quelques fois – de partager ces moments avec moi. En réalité, nous savons tous deux qu'il n'a pas réellement besoin de ça, pour coincer un coupable. La preuve, lors de mon départ – après mon mariage avec Mary – il arrêtait les criminels sans même sortir de notre… pardon, de son appartement.
Je l'observe, alors que son regard parcourt la pièce.
Ça m'énerve un peu de devoir l'avouer. Mais autant être sincère. Pas un jour il ne m'impressionne moins qu'un autre. Je crois que les gens ne le comprennent pas. C'est sans doute pour ça qu'il leur parait insupportable. Il m'arrive encore à moi-même de me demander si je le connais vraiment. Mais ce qui est certain, c'est que je suis celui qui le connait le mieux. Et à chaque fois, cette pensée me procure une sensation de fierté, et de joie.
Je l'observe, alors qu'il se retourne pour me regarder et me sourire.
Depuis que ses enquêtes – nos enquêtes – ont repris, il semble avoir repris goût à la vie, au fait de sortir dehors, et de résoudre des crimes. Je m'étais promis d'arrêter. D'arrêter d'enquêter. Parce qu'il était temps que je passe plus de temps avec ma femme qu'avec mon meilleur ami comme me l'avait dit Mary. Parce qu'il n'était pas normal que je préfère l'écouter me parler de ses dernières expériences, plutôt que d'entendre Mary me raconter sa journée comme je me l'étais dit. Et finalement…
Le son de son violon m'avait manqué. Ses idées extravagantes également. Je m'étais ennuyé de ne plus entendre son rire, et ma vie avait commencé à devenir étouffante, sans ce duo que nous avions un jour formé. Et finalement, je me retrouve là, appuyé sur ma canne, à l'observer, et à attendre qu'il annonce fièrement connaitre le fin mot de ce crime. Et finalement, je réalise que même si j'adore Mary, j'admire cet homme plus que quiconque. Que finalement, Sherlock Holmes restera toujours – pour moi, pour mon esprit, pour mon cœur – le premier.
