Titre : Malédiction
Disclaimer : Les persos appartiennent à J.K.R, pas à moi ( et pourtant Dieu sait ce que je lui ai pas fait comme chantage pour avoir Draco !)
Note: Ce ne sont que quelques lignes d'une fic qui me tient à cœur, je voulais vous les faire lire pour avoir votre avis sur le début de l'histoire qui normalement devrait voir son deuxième chapitre, (celui-ci est le premier) arriver dans un mois. Si ça vous plais je pense que dans un premier temps je publierais les chapitre de cette fic une fois par mois - j'écris une autre fic sur Naruto en ce moment et j'aimerais pouvoir la terminer avant de me consacrer entièrement à celle-ci. Je prévois une trentaine pour la première partie et je verrais.
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CHAPITRE I : Malédiction ( partie 1)
Les vélaas n'aiment qu'une fois, c'est là leur particularité. Et si ils se font rejeter par leur compagnons, ils se laissent dépérir. Mais de toutes façons, qui donc serait assez fou pour refuser l'âme sœur et par là même la promesse d'un bonheur parfait ?
Personne me direz-vous. J'aurais moi aussi été d'accord avec vous si je n'avais pas découvert il y a de cela quelques années - 3 pour être précis - de vieux parchemins contant l'histoire d'un homme qui aurait refusé l'amour d'une vélanne, sa vélanne, pour les beaux yeux gris métallique, presque blanc d'une sorcière aux formes généreuses.
J'ai depuis entrepris de nombreuses recherches sur ce fait qui au fond me paraissait impossible. J'avais des questions et j'ai obtenu des réponses et même si parfois elles différaient toutes un peu les unes des autres, leur essence était la même.
Mais trêve de bavardages inutiles. Laissez moi plutôt vous conter une histoire.
L'histoire tragique d'une vélanne et de son compagnon. L'histoire triste d'une femme et d'un homme, l'histoire d'un amour et d'une malédiction. Au fond, une histoire aussi vieille que le monde.
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Il y a longtemps, au temps de la création, lorsque la magie n'était encore qu'un flux primaire que les premiers sorciers essayaient de maîtriser et que les créatures magiques étaient des êtres respectés, vivait une jeune vélane du nom de Séléna. Elle était la fille cadette du roi Baltamar et de la reine Aphrosia. Blonde aux yeux bleus, d'une peau diaphane, ses sourires illuminait les jours et les nuits de ceux qui la croisaient et faisaient rêver ceux qui ne l'avaient jamais vue. Le jour de ses 18 ans - âge auquel les filles vélanes reçoivent leur héritage - elle parti comme le veut la tradition à la recherche de son compagnon avec la bénédiction de son père et l'espoir qu'un jour elle serait elle aussi heureuses que ses sœurs, ses frères et ses parents.
Sa quête dura plus de trois ans. Elle avait fait le tour de son royaume et de ceux des alentours mais rien n'y faisait elle ne trouvait pas l'élu de son cœur. Désespérée elle pris la décision de retourner chez ses parents.
Sur le chemin du retour alors que Séléna passait à côté d'un manoir, elle sentit comme une odeur d'épices. Intriguée par cette odeur mais surtout poussée par une force dont elle ignorait alors jusqu'à l'existence elle se mit en marche vers la source de cette odeur si enivrante. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle tomba ,nez à nez avec un jeune homme à peine plus âgé qu'elle.
" Le plus beau et le plus pur qu'il m'ai été donné de voir."
-Bonjour.
-…
-Auriez-vous perdue votre langue ?
-N…non.
-Et bien dans ce cas puis-je savoir pourquoi vous ne m'avez pas répondu la première fois ?
-Je…je suis désolée je ne l'ai pas fait exprès.
-Soit. Et ne serait-il pas trop indiscret de ma part que de vous demander ce que fabriquer dans mon jardin ?
-Je…vous n'allez certainement pas me croire mais…je…j'ai senti une odeur assez agréable et je voulais savoir d'où elle provenait. Je n'ai pas vraiment fait attention au fait que j'entrais dans une propriété privée.
-…
-Je sais que ça vous parait bizarre mais il s'agit là de la stricte vérité.
-Bien. Nous allons faire comme si je vous croyais. Avez-vous réussi à trouver la provenance de cette odeur ?
À cette question Séléna senti ses joues s'empourprer.
-Ou…oui.
-Et ?
-Et quoi ?
-Ne faites pas l'imbécile voulez-vous. Et ? Quelle est la source de cette odeur ?
-Et bien…en fait…euh…il s'agit de …de vous.
Silence.
L'étranger fixait Séléna comme si il lui avait subitement poussé une troisième tête - la seconde ayant poussé lorsqu'elle lui avait annoncé la raison de sa présence dans son jardin .
-Bien, très bien, dit-il finalement. Et n'est-ce pas trop indiscret que de savoir comment vous vous nommez belle inconnue ?
-Selena. Je m'appelle Selena.
-Selena comment je vous prie ?
-Selena…Selena…
*Zut ! Ne pouvait-il pas ne pas poser cette question ? Que dois-je faire moi maintenant ? Je pourrais lui mentir mais cela ne serait-il pas trop inconvenant ? Après tout, je suis une Lady et une Lady se doit d'être honnête ………Mais ………je ne suis pas dans mon pays, donc si je mens un peu pour…garder mon identité secrète et ainsi éviter de me faire enlever. N'est-ce pas *
-Selena Naimeketoi. Et vous ?
-Gabriel Malfoy pour vous servir milady.
- Malfoy ?
-Oui, cela vous dit-il quelque chose ?
-Oui. Vous faites partie de cette famille de nobles si sûrs d'eux, arrogants de leurs personnes et………de mauvaise…foi ?
-Huuuuum tout cela est juste à quelque détail près. Nous sommes aussi scandaleusement beaux et honteusement riches. San oublier parfaits en toutes
circonstances…
-Mon Dieu c'est impossible d'être aussi vaniteux !
-Vous croyez ?
Ils continuèrent ainsi à parler pendant des heures et des heures, Gabriel racontant son enfance, ses passions, ses amours et Selena ses voyages, sa quête de l'âme sœur ses attentes de la vie. Tous deux gardaient cependant- malgré la confiance que la présence l'autre leur inspirait- certaines choses pour eux. Selena ne révélât donc pas sa véritable identité. Pour Gabriel elle n'était qu'une vélane fille de fermier qui partait à la recherche de son autre.
Cela faisait près de six mois que Gabriel et Selena se fréquentaient. Ils se connaissaient maintenant assez que pour pourvoir parfois dans une certaine mesure terminer les phrases de l'autre ou de se comprendre en un seul regard. Gabriel était assez étonné de la façon dont il s'était ouvert à Selena cette petite fille de fermier à la recherche de sa moitié. Il se demandait parfois si ils seraient encore aussi proche lorsqu'elle l'aurait trouvé mais ne s'attardait jamais beaucoup sur cette question.
Après tout elle ne lui avait rien promis.. Il n'avait pas le droit de l'empêcher d'être heureuse. Il devait juste prendre pour lui ce qu'elle lui donnait et lui en donner autant en retour, ainsi il profitait au maximum de chaque jours passés en sa compagnie. " Carpe diem " comme qui dirait son oncle Patrius.
Et ils n'étaient même pas amis. C'est elle qui avait décidé que ce soit comme ça entre eux. Ils n'étaient pas amis, ils n'étaient pas amants - même si parfois il leur arrivait de se caresser ou de s'embrasser- ils étaient juste deux personnes qui aimaient passer du temps ensemble pour des raisons plus ou moins inavouables.
De son côté Selena avait l'impression de vivre dans le plus beau des rêves et en même temps le plus horribles des cauchemars. Mais qu'est-ce qui lui avait pris d'imposer cette règle entre eux ? Elle se savait assez jolie et vu que Gabriel était son compagnon - elle s'en était rendue compte un mois après leur première rencontre. Enfin elle s'en doutait déjà à cette même première rencontre mais elle avait attendu un mois pour en être sûre. Allez savoir pourquoi !- il aurait fini par lui céder au bout d'un moment.
Mais voilà, il ne cédait pas. Pire, elle avait l'impression q'il tombait amoureux d'une autre femme. Une espèce de blonde aux yeux gris, presque blancs avec une poitrine trop grosse pour son corps gracile et qui faisait vulgaire. Hydrasia -car la garce se nommait ainsi- était une femme assez hautaine et comme on pourrait s'en douter d'une très grande beauté. Elle nous apparaissait comme un ange tombé du ciel, plaisait aux hommes, faisait envie aux femmes, et son physique délicat faisait que l'on avait envie de la protéger et c'était d'ailleurs ce que tous eux qui la côtoyaient faisaient……juste avant de découvrir son caractère de cochon ! La jeune femme consciente que son physique lui donnait un air d'agneau s'était forgée une personnalité de loup affamé, de serpent venimeux, de renard rusé, de…enfin bref une personnalité imbuvable !! Son père désespérait de la marier et sa mère craignait de ne pas voir ses petits fils - nés hors mariages ou pas elle s'en fichait ! Mais comment avoir des petits-enfants quand votre fille ne laisse aucun homme l'approcher ? Comment ?
Car oui, cette charmante Hydrasia ne laissait aucun homme s'approcher d'elle à plus de 20m. C'est vous dire.
Séléna se demandait encore comment ce cher Gabriel avait réussi à faire céder cette peste, cette voleuse de compagnon, cette ……blonde -bon ok Gabriel aussi et blond donc retirons le dernière "insulte". Comment, grands dieux, Gabriel avait-il réussi à faire céder ce petit bout d'iceberg ? Mystère ! Toujours est-il que Séléna n'avait plus de temps à perdre, c'est décidé, demain elle mettrait à exécution son plan de séduction.
Elle attendait depuis un petit moment déjà, Gabriel et elle avait rendez-vous mais ce dernier était en retard. Il devait sûrement être en compagnie de cette garce ! Pas grave, elle allait lui prouver qu'elle valait mieux que cette greluche. Oui, et lorsque Gabriel lui appartiendrait elle ferait payer à cette pimbêche le fait qu'elle ait osé toucher à SON Gabriel !
Toute à ses réflexions Selena ne vit pas que la personne qu'elle attendait se trouvait devant elle et l'appelait depuis une bonne dizaine de minutes déjà.
-SELENA !!!!
-QUOI ? Mais enfin Gaby qu'est-ce qui te prend de me crier -pardon- me hurler dessus ainsi ?
-Je ne t'ai crié dessus que parce que cela faisait déjà une dizaines de minute que je t'appelait et que tu ne répondait pas.
-Oh…désolée. ……….Bon, on y va ?
-Oui. Au fait, désolé pour le retard. J'était avec et elle Hydrasia ne voulait pas me laisser partir.
À l'entente du prénom de sa rivale Selena sentit une son cœur se serrer tandis qu'une boule prenait forme dans sa gorge.
*Oh mais quelle idiote tu fait là ma pauvre petite, te voilà sur le point de pleurer. Tu le savais pourtant qu'il était avec elle.……Mais…… ça fait quand même mal de l'entendre.*
Ils étaient allés dans les bois de l'arc en ciel. Il y étaient allés parce que Gabriel adorait cet endroit et Selena voulait qu'il se sente à l'aise et détendu. Ils arrivèrent sous le saule pleureur. Le préféré de Gabriel. Elle ne comprenait pas pourquoi d'ailleurs. Cet arbre était de tous ceux qui peuplaient cette forêt le plus laid. Il était plus petits qu'un saule pleureur normal. Ses feuilles étaient toujours jaunes peu importe la saison et il avait une drôle de forme aussi. Le tronc avait la forme d'un visage de vielle sorcière tout droit sortie d'un conte pour enfants moldus. Les branches donnaient l'impressions d'être des bras plus ou moins longs au bouts desquels on trouverait des feuilles jaunes. Bref un arbre tout ce qu'il y a de plus laid.
Mais Gabriel lui avait raconté que si cet arbre était son préféré c'est parce qu'il lui vaut sauver la vie.
Flash back
Un soir alors que la lune était pleine, il s'était enfuit du château pour aller se promener. Il avait huit ans à cette époque. Cela allait faire deux heures qu'il marchait et s'amusait - heureusement qu'il avait prévu de quoi manger !- il commençait à s'ennuyer d'ailleurs. C'est là qu'il vit cette forêt. Il marchât jusqu'à elle et s'arrêta à la lisière. Il avait trop peur pour y enter en pleine nuit. En plus la lune était pleine ! Il allait faire demi-tour lorsqu'il entendit des grognements. Lentement il se retournât pour en découvrir la source et quelle ne fut pas son désarrois lorsqu'il se retrouvât face à face avec des loups ( ancêtres des loups-garous ). Il crut vraiment sa dernière heure arrivée. Mais il était un Malfoy et par conséquent il ne pouvait mourir sans avoir tenté au moins de sauver sa vie. Alors il se mit à courir. Aussi vite que ses jambes le lui permettait. Seulement, avait beau être sorcier il n'en restai pas moins un bipède, et c'est bien connu, les bipèdes courent moins vites que les quadrupèdes dans presque tous les cas.
Il les sentait s'approuver de plus en plus et commençait à fatiguer, ces loups étaient beaucoup plus rapides et plus endurant et il ne pouvait même pas penser )à se réfugier sur un de ces arbres, ils étaient trop hauts. C'est alors qu'il le vit, cet arbre pas trop haut en retrait de tous les autres comme si il n'était pas digne d'être un des leurs. Il ne comprenait pas pourquoi cet arbre si magnifique dont les feuilles brillaient comme de l'or sous la lumière de la pleine lune était ainsi rejeter des siens. Il ne se posât pourtant pas plus de questions. Il devait sauver sa vie !
Il courait, courait à perdre haleine et sentait derrière lui l'haleine tiède et fétide d'une des bêtes sur dans son dos. Elles le rattrapaient. Au moment où il se crut perdu, il heurta de plein fouet le tronc de l'arbre qu'il avait vu quelques instant plutôt, il voulu y grimper pour échapper aux bêtes mais se ravisa. Les loups ne s'approchaient pas comme si les reflet brillant de la lune sur ces feuilles dorées les empêchait de lui faire du mal, comme si ce saule pleureur le protégeait. Il était resté là assis aux pieds de l'arbre en face à face avec les loups. Et au moment où sûr de ne pas se faire attaquer lorsqu'il voulut s'endormir, il entendit s'élever dans les airs une douce mélodie. Elle semblait provenir de l' arbre. Il leva alors les yeux et failli faire dans sa culotte lorsqu'il vit qu'il vit que l'arbre le regardait. Elle - l'arbre avait une tête de sorcière et donc c'était une femme- chantât encore un moment puis enfin s'arrêta
-Cela fait longtemps que je n'ai eu l'honneur de voir un Malfoy. Viens plus près que je te regarde mon enfant .
Timidement, il s'approchât.
-Huuuuuum…petit, dit la sorcière,tu ne le sais pas encore mais ta vie va sceller celle des autres descendants Malfoy. Une malédiction.
Blanc comme la neige
Rouge comme le sang
Écoutez donc cette prédiction
Pour chaque générations un amour
Et pour chaque amour une malédiction
Pour ton cœur qui ne bat que pour elle
Pour ta vie que tu lui donneras
Pour ces jours dans les ténèbres
Ces nuits loin de ses bras
Pour chaque générations un amour
Et pour chaque amour une malédiction
Pour cette amour à sens unique
Ses moindres désirs tu assouviras
Sans que jamais ce que tu cherches ne soit à toi
Tu lui donneras ton âme, ta chère et ton sang
Tu lui donneras ta vie et tous les jours le meilleur de toi
Pour chaque générations un amour
Et pour chaque amour une malédiction
Mais jamais cette âme, sœur de la tienne à ton appel ne répondra.
Et ton coeur se consumera,
Et ta vie s'évaporeras sans que jamais elle ne soit à toi
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Choupi : j'espère que ça vous a plu.
À dans 1 mois chers lecteurs(trices).
