Voici une histoire que j'ai écrite ça fait trois minutes. C'est la première que j'introduis au site, malgré le fait que le français, c'est ma première langue. À vous de décider qui sont les membres de l'équipe Seigaku dont j'écris. C'est le petit matin à présent et je ne vous écris que quelques descriptions et sentiments dans une scène particulière. J'espère que vous aimez!
Avec les yeux fermés, c'est à lui d'imaginer à qui appartient la bouche qui vient de se planter sur sa poitrine. Il peut croire que c'est l'homme qui lui rend visite à chaque nuit lorsqu'il rêve. Que c'est l'homme qui s'occupe à entrainer l'équipe de tennis et ignore donc tout ce qui l'entoure. Que c'est l'homme qui cache ses émotions mieux que n'importe qui autre sauf peut-être lui-même.
Mais non, ce n'est pas lui. S'il se perd dans les sensations tout à fait inappropriés qui l'attaquent présentement, et laisse aller ses pensées pour quelques instants, il risque de voir celui qu'il aime—oui, aime, c'est le pire des émotions qu'il ressent à ce point—devant lui. Mais il continue à murmurer le même nom. Les yeux qui l'observent sont encore bleus. En ce qui a trait à ce qu'il ressent…
À la surface, c'est tout ce qu'un jeune adulte pourrait vouloir, cette chaleur intense qui semble glisser dans sa bedaine et dans son sang. Mais il ne peut arrêter de se rappeler de l'homme qui lui manque tellement, son voix, ses mains, son peau—
Il gémit, et après un moment d'embarras il s'efforce de sourire quand l'autre offre un clin d'œil. Il brûle avec regret, avec peur, et il sait que c'est pour ça qu'il a le visage rouge et la peau transpire.
Malgré tout, c'est à lui de faire certain que l'autre n'a aucune idée de ce qu'il ressent. Il l'aime, peut-être, mais vous savez? L'amour est assez fort.
Le pouvoir, par contre, est perdurable.
