Amis du jour, Bonjour !
Je me lance dans un défi : écrire des OS basés sur des ships (couples) hors du commun ! ^^
Sexe, humour, terreur, violence, tout y sera ! :D
Les persos seront souvent OOC, donc ne soyez pas choqués ! ^^
Disclamer: Teen wolf et ses personnages ne m'appartiennent pas, tout appartient à Jeff Davis
Bêta : ma Kitsune Aquatik que j'adore ! Allez voir ses textes, elle déchire !
Précision : RISQUE DE SPOILERS, TOUTES SAISONS CONFONDUES !
Se passe pendant l'épisode 1 de la saison 3.
Stiles a 17 ans.
Jennifer Blake est humaine.
Warning : H/F, relation professeur/élève, so fluffy ! ^^
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Stiles/Jennifer Blake
Et dire qu'elle pensait commencer une nouvelle vie tranquille dans cette petite ville qu'est Beacon Hills. Fraîchement arrivée de New-York, le calme de cette charmante bourgade l'avait séduite.
C'était son premier jour en tant que professeur dans le lycée du coin. Elle était stressée, et pendant qu'elle traversait le long couloir encore vide d'élèves, elle se disait qu'une fois dans sa classe, elle pourrait facilement prendre ses quartiers.
Elle entra dans sa salle de classe, et ouvrit les fenêtres pour renouveler l'air. Elle installa ses affaires sur le bureau, remplit les tiroirs de fournitures, puis s'assit sur le siège, et sourit doucement en regardant les bureaux alignés en face d'elle.
Oui, ça serait une journée parfaite dans une ville parfaite.
...
Quand elle entra dans la classe, lisant un texte sur son téléphone qu'elle avait envoyé sur les portables de ses élèves, elle prit son temps pour regarder chacun de ses nouveaux élèves.
Et c'est là qu'elle le remarqua.
Des cheveux coiffés/décoiffés, un regard noisette, une bouche pulpeuse, des grains de beautés parsemant son doux visage. Une allure simple, mais tellement attrayante. C'était la première fois qu'elle avait un coup de cœur pour un de ses élèves.
Mais elle se reprit très vite. Elle ne pouvait pas se permettre d'avoir des vues sur ses élèves mineurs. Elle fit rapidement l'appel, découvrant que son coup de cœur s'appelait Stiles Stilinski.
- Stilinski ? Comme le Shérif ? demanda-t-elle, curieuse.
- Ouep, c'est mon père ! répondit son jeune élève.
Elle hocha la tête et sourit. Elle avait eu l'occasion de rencontrer John Stilinski le jour de son arrivée. Ils s'étaient croisés à la mairie, alors que Jennifer remplissait une fiche de recensement.
Elle avait découvert un homme accueillant, charmant, gentil et très cultivé. Ils avaient discutés tranquillement et s'étaient salués avant de partir chacun de leurs côtés après que John lui ai souhaité la bienvenue.
Et si Stiles était comme son père, alors il serait agréable de lui donner des cours !
Jennifer continua son appel, puis se présenta, et annonça le déroulement de ses cours.
Après avoir était interrompu et que Scott McCall ai quitté son cours, elle écrivit au tableau le sujet du jour. Mais un bruit sourd l'interrompit.
Quelques secondes plus tard, une nuées d'oiseaux se fracassa sur les fenêtres de sa salle de cours, les éclatant, et attaqua ses élèves.
- SOUS LES BUREAUX ! PROTÉGEZ-VOUS ! hurla-t-elle, tout en cachant le visage d'une de ses élèves avec ses bras.
Un moment après, qui lui sembla être une éternité, les volatiles encore vivants quittèrent la pièce, laissant une salle sans dessus-dessous, des élèves blessés et traumatisés, et des cadavres d'oiseaux jonchant le sol.
Elle se releva doucement, puis récupéra son téléphone dans son bureau et appela la police. Elle se sentit bête de devoir expliquer que des corbeaux les avaient attaqués, mais le Shérif sembla prendre l'appel au sérieux et annonça son arrivée imminente.
...
Après avoir fait sa déposition, elle se posa à son bureau, le regard perdu dans le vide. Il lui sembla entendre une voix lui demander si tout aller bien, alors elle hocha mécaniquement la tête.
Une main traversa son champ de vision, la ramenant à la réalité, et elle remarqua enfin Stiles, lui ôtant doucement une plume coincée dans ses cheveux.
Il lui sourit, puis se recula et continua à envoyer des SMS, laissant son professeur souffler. Le Shérif s'approcha à son tour, après avoir discuté avec un des parents d'élèves.
- Écoutez, je crois que vous devriez rentrer chez vous. Votre salle de classe est inutilisable, et je vais la condamner le temps de nettoyer et de récupérer les cadav- les oiseaux, expliqua John.
- Pourquoi ? souffla Jennifer, les larmes aux bords des yeux. Pourquoi se sont-ils suicidés contre les fenêtres ?
- Eh bien, commença Stiles, s'approchant de nouveau, les oiseaux deviennent fous quand une catastrophe va arriver. Genre, un tremblement de terre, ou autre chose qui pourrait détruire la ville.
- Vraiment ? s'étonna le Shérif. Mais là où se situe la ville, il n'y pas de plaques tectoniques, ni de tornade*. Alors, qu'est-ce qu'on put sentir ces oiseaux ?
- Va savoir. Maintenant, plus rien ne m'étonne ! s'exclama Stiles, avant de se détourner et de rejoindre Lydia Martin.
John salua Jennifer et quitta la salle, suivit de près de ses officiers. Peu à peu, la salle se vida, laissant la jeune professeure seule. Elle réunit ses affaires, mais la fatigue et les émotions la submergèrent. Elle fondit en larmes et s'écroula au sol, puis cacha son visage dans ses mains.
Elle entendit des pas s'approcher, et releva la tête pour croiser le regard noisette de Stiles.
- Madame Blake ? Tout va bien ? chuchota le jeune homme, s'asseyant à côté de son professeure.
- Je... Je ne sais pas. Je voulais juste changer de vie. Fuir New-York, vivre une vie plus calme, dans une magnifique petite ville de Californie. Et voilà que des saloperies d'oiseaux viennent se suicider dans ma salle de classe ! Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça !
Elle sursauta quand elle sentit un bras entourer ses épaules, puis se laissa prendre dans une douce étreinte. Elle se laissa aller dans les bras de son élève, posant sa tête sur son épaule. Elle penserait à l'éthique plus tard. Pour l'instant, elle avait juste besoin d'oublier la scène d'apocalypse qui s'était jouée quelques heures plus tôt.
...
Quand Stiles était entré dans la salle de classe, il avait cherché à se mettre le plus près possible de Lydia. Après tout, la jeune femme avait enfin remarqué son existence, et il espérait vraiment qu'elle découvrirait ENFIN qu'ils étaient fait l'un pour l'autre.
Mais lorsqu'il vit son nouveau professeur de littérature entrer à son tour, énonçant un texte sur son téléphone portable, il fut subjuguer par sa beauté. De longues jambes fines, des fesses rebondies, une poitrine parfaite, un visage doux. Un regard bleu enivrant, un petit nez mignon, une bouche alléchante, des cheveux châtains clairs brillants.
Il rangea son téléphone, et écouta religieusement chaque parole de la jeune femme.
Son coeur manqua un battement quand elle prononça son nom. Il lui semblait qu'il roulait sur sa langue avec une intonation suave. Il croisa son regard et cru y lire un certain intérêt, mais rapidement, il se secoua et reprit ses esprits. Pourquoi une aussi belle créature, professeure qui plus est, s'intéresserait à un banal élève comme lui ?
Il regarda son meilleur ami Scott quitter le cours, puis échangea quelques paroles avec Lydia.
Mais un corbeau s'écrasa sur la fenêtre près de la blonde vénitienne, coupant court à leur conversation.
Très vite suivit par une nuée d'oiseaux, éclatant les vitres, attaquant ses camarades de classe. Il se jeta sur Lydia, la protégeant des corbeaux et de leurs serres.
Quand le calme revint, il se redressa, et regarda la salle dévastée, le sol recouvert de sang et d'oiseaux morts. Il entendit Madame Blake téléphoner à son père, et il envoya un SMS à son père pour confirmer l'appel de son professeure. Il harcela Scott, lui sommant de revenir rapidement.
Son père arriva rapidement, et après un rapide examen de son fils, prit les dépositions du professeur et des élèves.
Appuyé contre un bureau, il continuait à invectiver son loup-garou d'ami, quand il remarqua le regard hagard de Jennifer. Il s'approcha doucement, et vit une plume dans ses cheveux.
- Madame Blake ? Est-ce que ça va ? demanda-t-il, tentant de croiser son regard.
Mais elle semblait toujours ailleurs. Il passa sa main devant son visage, et la vit sursauter, avant de lui sourire doucement, alors qu'il lui ôtait la plume noire ornant ses cheveux.
Son père partit, et la salle de classe se vida lentement. Il fut le dernier à sortir, mais alors qu'il tournait dans le couloir, il entendit les sanglots de son professeure.
Sans réfléchir, il entra dans la classe, ferma la porte, et s'installa à côté de Jennifer, assise sur le sol.
- Madame Blake ? Tout va bien ? chuchota-t-il, ne s'attendant pas à une réponse de sa part.
Mais la jeune femme se lâcha, sortant des phrases sans sembler les contrôler. Il fit alors une chose qu'il ne pensait pas oser : il passa son bras autour de ses épaules et la serra contre lui. Il la sentit se détendre doucement, sanglotant silencieusement.
...
Une heure plus tard, Jennifer était endormie dans les bras de Stiles. Ce dernier, voulant quitter le lycée, la réveilla doucement.
- Madame Blake ? Il faut vous réveiller, chuchota-t-il, tout en caressant ses cheveux.
- C'est Mademoiselle, marmonna-t-elle, tout en se redressant.
Stiles rit doucement, puis croisa son regard endormi. Il la trouvait tellement belle. Sans réfléchir, il caressa sa joue du bout du pouce, puis le passa sur ses lèvres pulpeuses.
Jennifer frissonna sous la sensation, puis se releva rapidement, vacillante sur ses talons hauts. Le jeune homme se leva à son tour, époussetant son jean.
- Voulez-vous que je vous raccompagne chez vous ? proposa-t-il. Vous ne semblez pas en état de conduire.
- C'est très gentil à vous, mais je suis votre professeur, et je ne pense que ce soit bien vu par les autres adultes ! remercia Jennifer.
- D'abord, j'ai presque 18 ans, donc je sais ce que je fais ! Ensuite, hors du lycée, vous n'êtes plus mon professeure, mais une citoyenne lambda. Enfin, si mon père apprend que je vous ai laissé conduire dans cet état, il m'en voudra pour le reste de mes jours ! argumenta Stiles, tout en tendant sa main à la jeune femme. Et si vraiment vous avez peur des préjugés, je vous récupère plus loin sur la route !
Jennifer sourit, amusée de la répartie du plus jeune. John l'avait prévenu : son fils est hyperactif. Il pouvait se lancer dans des diarrhées verbales à en donner la migraine. Mais étonnamment, cela ne dérangeait pas Jennifer. Au contraire, elle trouvait cela ... rafraîchissant.
- D'accord, ramenez-moi. Mais ne roulez pas trop vite ! accepta la professeure.
Ils se dirigèrent ensemble vers le parking, et Jennifer monta dans la Jeep de son élève, faisant fi des quelques regards étonnés d'autres étudiants.
Stiles démarra et quitta le parking, puis suivit la direction donnée par Jennifer pour rejoindre la maison de cette dernière.
...
Stiles se gara devant un immeuble sobre. Il semblait pas très neuf, mais l'intérieur avait été refait à neuf, abritant des petits appartements cosy.
- Et voilà ! Si vous voulez, je peux demander à mon père de vous faire rapatrier votre voiture jusque chez vous ! proposa Stiles, tout sourire.
- Oh n-non, je... je ne veux pas profiter de tout ça ! bafouilla Jennifer.
- Alors demain, c'est moi qui viendrai vous chercher ! Vous ne pouvez pas y aller à pied, c'est trop loin ! rajouta Stiles, voyant que la jeune femme allait refuser.
Jennifer sourit puis accepta. Elle descendit de voiture et se dirigea vers sa maison. Mais au dernier moment, elle fit demi-tour et retourna à la Jeep. Elle frappa à la vitre côté conducteur, et Stiles l'ouvrit.
- Je sais que je ne devrais pas faire ça, que c'est contre l'éthique, mais... Est-ce que tu veux venir boire quelque chose ?
Stiles sourit et descendit de voiture. Il suivit sa professeure et entra dans l'immeuble. Arrivés au premier étage, Jennifer le dirigea jusqu'au fond d'un couloir et ouvrit
une porte, découvrant un appartement charmant et bien rangé.
A gauche, une cuisine fermée par un bar. A droite, un sofa et un fauteuil assortis, face à une télé. Des portes fenêtres semblaient donner sur une petite terrasse. Au fond de la pièce, trois portes. La première, toute à gauche, cachait une salle de bain. Les deux autres étaient des chambres.
- Entre, fais comme chez toi, proposa Jennifer, tout en enlevant ses chaussures. Que veux-tu boire ?
- Euh... Je sais pas. Qu'avez-vous à me proposer ? demanda Stiles, resté debout près de la porte d'entrée.
- Un soda, ça te va ?
Le jeune homme hocha la tête, et suivit sa professeure sur le sofa.
Un silence s'installa, mettant mal à l'aise les deux personnes présentes. Il fut bientôt brisé par la jambe de Stiles qui tressautait, sans que le jeune homme ne s'en rende compte.
- Bien ! Je v-
- Pourquoi m'avoir invité à boire ? coupa Stiles, regardant la jeune femme dans les yeux.
- Pourquoi avoir accepté ? contra cette dernière.
Stiles referma la bouche. Que répondre à ça ? Il n'en savait rien. Et au regard de son vis-à-vis, il semblerait qu'elle non plus, ne savait pourquoi elle l'avait invité. Et puis, il tenta une réponse.
- Vous me plaisez.
- Oh ! Mais je... Attends. Je suis très flattée, mais je suis ton professeure. C'est contre l'éthique et... Enfin, tu comprends ! cafouilla Jennifer, le rouge aux joues. Tu ne m'es pas indifférent aussi, mais-
- Je vais plaît aussi ? s'étonna Stiles, coupant la parole à la jeune femme. Genre, vraiment ? Vous me regardez et vous ressentez quelque chose ?
Jennifer hocha doucement la tête. Elle savait que son aveu allait tout changer. Qu'elle n'avait rencontré Stiles que quelques heures plus tôt. Mais elle n'avait pu s'empêcher d'avouer son coup de cœur au jeune homme.
Jeune homme encore mineur. Fils d'un Shérif. Son élève... Elle était fichue.
- Je ne sais même pas pourquoi on s'est avoué tout ça. Tu es mon élève, et surtout, on ne s'est rencontré que depuis ce matin. On ne peut pas parler d'attirance au premier jour.
- Alors, apprenons à nous connaître, annonça Stiles. Et ne me dites pas que vous n'en avez pas envie ! Sinon vous ne m'auriez pas proposé de monter chez vous !
- ... Et zut, tu as raison ! râla Jennifer. Mais je ne veux pas qu'on se jette l'un sur l'autre ! Si on se rend compte qu'en fait c'était juste un crush de passage, je ne veux pas que l'autre souffre !
- Madame Blak-
- Jennifer.
- Jennifer... Je suis amoureux de la même fille depuis la primaire. Et elle ne s'est rendu compte de mon existence il y a un an de ça*. Alors je pense que je peux me permettre de me laisser aller à un coup de foudre pour mon professeure !
- Oh, je... Depuis la primaire ? s'étonna Jennifer. Aucune autre fille ne te plaisait ?
- Si, mais disons que Lydia représente la perfection que je n'atteindrai jamais...
- Quoi ? Attends, tu es en train de te dénigrer là ? s'offusqua Jennifer. Alors, je ne suis pas d'accord ! Ce n'est pas parce qu'elle ne t'a jamais remarqué que tu n'es pas intéressant ! JE te trouve intéressant !
- Oui, c'est vrai... Je vous plaît. Je plaît à une bombe ! s'extasia Stiles, sautant du canapé et levant les poings en l'air.
Jennifer rit de bon coeur, amusée par le jeune homme. Elle se leva à son tour et, mû par un instinct, prit le visage de Stiles entre ses mains et déposa un doux baiser sur ses lèvres.
Le jeune homme resta les bras ballants quelques instants, puis prit la jeune femme par la taille et répondit au baiser en gémissant. Ils se séparèrent peu après, mais restèrent collés, front contre front.
- Ok. Maintenant, je suis sûr que tu me plaît, souffla Stiles, caressant doucement le dos de son vis-à-vis.
- Et moi, je crois que je vais apprécier cette relation interdite ! sourit Jennifer.
Et même si elle dût attendre la fin de l'année, sa démission de son poste de professeure, et subir l'interrogatoire du Shérif sur ses attentes pour enfin vivre sa relation au grand jour, ça en valait le coup, surtout quand elle pouvait voir le sourire de Stiles se dessiner chaque jour, juste pour elle.
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* je ne prends pas en compte la chronologie de la série, tout simplement parce que j'y comprends rien ! lol
Et n'oubliez pas, une petite review, c'est gratuit et c'est bon pour le moral !
