Base: Harry Potter

Auteur: Kris MADness

Genre: Du pas joyeux au rendez-vous mwuarf. Sinon, c'est du Slash.

Pairing: Je dis rien, mais ça va vite vous sautez aux yeux (normalement u.u).

Disclaimer: Absolument rien ne m'appartient, tout est à J.K. Rowling, blablabla... mais vous le savez déjà u.u"

Note de l'auteur: Bien, ça fait des jours que je me creuse la cervelle pour écrire quelque chose sur ces deux-là... lesquels? me direz-vous x) ... Vous verrez u.u En attendant, SPOILER TOME 7 (on pourra pas dire que je vous ai pas prévenu, même si, à mon humble avis, la plupart des lecteurs a déjà fini le livre u.u) Bref, bonne lecture n.n/

Titre: Frozen to lose it all

Chapitre 1: Helpless (I don't know what to do without you)


Les liens familiaux ont toujours été les plus forts. Surtout chez les Weasley, mais de ça, tout le monde pouvait s'en rendre compte. Maintenant que la guerre avait pris fin et que les cérémonies funéraires avaient succédé aux cérémonies funéraires, maintenant qu'il n'y avait plus aucune fosse à creuser, plus aucun proche à enterrer, maintenant que le Monde tentait peu à peu de se reconstruire par-dessus les gravats et les blessures béantes, la vie dans la communauté des sorciers reprenait doucement son cour. Le Ministère faisait son possible pour se racheter aux yeux des victimes infortunées, leur fournissant toute l'aide dont il était capable. Et peu à peu, le soleil s'était à nouveau levé dans la vie de chacun.

Bien sûr il est des blessures qui ne disparaîtront jamais, bien sûr il est des cicatrices qui resteront vivaces. Et bien sûr, tout le monde ne s'en remettra pas...

Au Terrier, le sourire avait de nouveau trouvé sa place sur les lèvres de ses habitants. Même si, parfois, une ombre se glissait furtivement dans le fond de leurs yeux, ternissant l'éclat de joie qui y avait pour un temps séjourné, avant de repartir comme elle était venue. Ils le savaient, se laisser aller serait irrespectueux pour ceux qui étaient partis. Alors ils forçaient la bonne humeur, un peu. Et tentaient de rire avec insouciance, comme avant. Au début, la perte de l'un d'entre eux leur avait paru insurmontable, et maintenant que l'eau avait coulé sous les ponts, ils se disaient que Fred n'aurait certainement pas voulu les voir si affligés à cause de son sort.

Mrs Weasley avait été un vrai rayon de soleil pour Harry, Ron, Hermione et tous les autres. Sa bonne humeur constante et son entrain naturel leur avaient permis de chasser leurs soucis, ou tout du moins de les reléguer au second plan. La voir s'affairer devant ses fourneaux et arpenter la maison du matin au soir leur avait changé les idées. Et si Mr Weasley s'y mettait lui aussi, leur racontant diverses anecdotes qui lui étaient arrivées durant le journée, alors les habitants du Terrier ne pouvaient que s'en sentir mieux.

Le seul qui ne semblait pas partager l'euphorie légère qui régnait dans la maison était Georges Weasley. La raison en était simple, et quiconque aurait été à même de la comprendre.

Outre le fait d'avoir malencontreusement perdu une oreille dans la bataille, il avait été privé d'une chose bien plus essentielle, et cette perte le laissait meurtri. C'était comme si on l'avait emputé d'une partie de lui-même. Et au fond, c'était le cas. Evidemment, la mort de Fred Weasley avait ébranlé tout le monde. Mais lui, lui était forcé de vivre cette perte différemment. Car lui avait vécu quasiment toute sa vie aux côtés de son frère. Son jumeau. Les liens qui existaient entre eux -mais qui n'existaient désormais plus- étaient de loin les plus forts qu'une personne puisse tisser avec une autre. La jumélité.

Il avait été emputé. Car son nom n'avait jamais trouvé écho que dans le sien, car sa voix n'avait jamais vibré que pour compléter lasienne. Ils avaient toujours pensé, agi, réagi de la même façon, comme s'ils avaient été une seule et même entité scindée en deux corps. Et maintenant qu'on la lui avait arrachée, cette moitié, la perte était totale...

« Georges? »

Le rouquin grogna légèrement en entendant Hermione s'adresser à lui et, par la même, pénétrer dans son sanctuaire. Sanctuaire qui, pour ressituer un peu les choses, se trouvait être leur chambre. Ou tout du moins, sa chambre, maintenant...

« Qu'est-ce que... tu fais? » demanda Hermione d'un air sceptique en regardant autour d'elle.

Elle éloigna du bout du pied un parchemin froissé et roulé en boule qui se trouvait devant elle avec précaution, comme s'il risquait de la mordre. Elle regarda ensuite d'un air critique le reste de la pièce et son regard s'arrêta sur la corbeille pleine à craquer de morceaux de parchemins déchirés et raturés. Georges avait du rater la poubelle plusieurs fois en les jetant par-dessus son épaule, car plusieurs boules avaient roulé sur le sol jusqu'à la porte. Elle se décida finalement à pénétrer dans la chambre, jetant un regard étrange à la poubelle magique qui s'affairait à mâcher et avaler ce qui la remplissait, et s'approcha du bureau devant lequel Georges était assis.

« Georges? »

Seul un grognement interrogatif lui répondit. Elle poursuivit:

« Harry, Ron et les autres veulent faire une partie de Quidditch dans le champ d'en face, mais il nous manque un balai. Tu n'en aurais pas un à leur prêter? »

Georges sembla réfléchir un instant, sans même la regarder.

« Tu n'as qu'à prendre celui de Fred. »

Hermione se raidit légèrement en entendant le rouquin s'exprimer d'une voix si plate et dénuée d'un quelconque sentiment et le regarda se lever de sa chaise en silence pour se diriger vers l'armoire qui se trouvait près de la fenêtre. La porte s'ouvrit en grinçant et Georges attrapa l'un des deux balais qui se trouvaient là. C'était un Brossdur 5, un vieux modèle, mais au moins il avait le mérite de voler.

Il le fixa un instant d'un air étrange, sans rien dire. Et, sans vraiment faire attention, le fait qu'Hermione était toujours derrière lui, attendant qu'il lui tende le balais, lui sortit complètement de l'esprit...

-

Il faisait sacrément froid. L'hiver avait depuis un mois déjà revêtu son manteau de neige blanche, et le temps ne semblait pas aller en s'améliorant. La plupart des élèves restés au château pendant les vacances ne mettaient plus le nez dehors, de peur d'attraper la mort, ou pire, de croiser une certaine paire de jumeaux roux qui s'amusaient à bombarder de boules de neige ensorcelées quiconque s'aventurait dans la cours pavée. Ils avaient été réprimandés plusieurs fois, bien sûr, mais cela ne semblait pas les empêcher de faire des bêtises. Rusard avait opté pour un repli stratégique quand lui et Miss Teigne avaient presque été tranformés en bonhommes de neige, et même le professeur McGonagall avait fini par renoncer en voyant que les jumeaux ne semblaient pas enclins à la suivre à l'intérieur ( « J'ai le plaisir de vous annoncez que vous venez d'écoper d'une retenue, messieurs. » ).

Un peu en retrait de l'endroit où les deux garçons étaient maintenant occupés à faire un bonhomme de neige ressemblant à s'y méprendre au professeur Rogue -quelque peu amélioré par leurs soins, cela va de soi- quelques taches pourpres maculaient la neige. Un première année qui avait eu le malheur d'accepter le Nougat Néansang que lui tendait Georges...

Les jumeaux Weasley semblaient être les seuls à ne pas se préoccuper du froid qui les entourait. Lee Jordan et leurs autres amis avaient fini par s'avouer vaincus quand ils s'étaient retrouvés trempés de la tête au pied et au bord de la crise de nerf. En effet, passer sa matinée à s'adresser à Fred et s'entendre dire « C'est pas lui Fred, c'est moi! » de la part de l'autre abruti roux qui portait pourtant un pull tricoté à la main où était brodée la lettre G avait de quoi mettre votre patience à l'épreuve. Surtout quand l'on se rendait compte que Fred et Georges s'amusaient à échanger leurs pulls grâce à un sort de leur invention dès qu'on avait le dos tournés. Ils avaient donc regagné le château en les traitant de tous les noms, Fred et Georges sans distinction aucune.

Bien entendu ces deux-là avaient passé le reste de la matinée à en rire. Une fois leur bonhomme de neige fini, ils étaient retournés s'asseoir sur l'un des bancs de la cours pavée, se souciant peu de la neige qui le recouvrait, et avaient admiré leur oeuvre.

« Il manque quelque chose. » s'exclamèrent deux voix confondues en une seule d'un air pensif.

Ce qui était beau, chez ces deux-là, c'est que malgré le fait que tout ce qu'ils faisaient était les pires âneries du siècle, eux le prenaient avec un sérieux déconcertant. Ainsi donc leur Rogue de neige ne les satisfaisait pas...

« J'ai trouvé! s'exclama Fred en se levant d'un bond du banc.

- Je t'en pris, éblouis-moi mon cher Fred. »

Le susnommé lui adressa un grand sourire et se pencha vers le tas informe qui formaient leurs affaires près du banc. Il extirpa difficilement son balai de sous les sacs et les capes trempés et, d'un geste élégant du poignet, l'enfonça dans une partie bien précise de l'anatomie du bonhomme de neige. Georges explosa de rire et du se tenir les côtes tellement ces dernières lui donnaient l'impression qu'elles allaient se fêler.

« C'est plus crédible, là tout de suite! »

D'un mouvement de baguette, et sans parvenir à calmer son fou rire, Georges changea l'expression du bonhomme de neige pour lui en donner une beaucoup plus... crispée. Et ce ne fut que quand ils virent la silhouette de Rogue se dessiner au loin qu'ils rangèrent leurs affaires en catastrophe pour aller se cacher derrière l'une des épaisses colonnes de pierre qui entouraient la cour.

« Mon pauvre Brossdur, gémit Fred d'un air appitoyé, il ne méritait tout de même pas ça. »

Le fou rire de Georges le reprit, et son jumeau ne tarda pas à le suivre. L'expression de Rogue, elle, était à marquer dans les annales de l'Histoire...

-

« Georges? »

Il sembla alors revenir à lui, et fixa Hermione d'un air légèrement étonné. Celle-ci fronça les sourcils mais ne dit rien. Il lui tendit finalement le balai en se forçant à sourire.

« Excuse-moi, j'étais ailleurs. »

Hermione lui lança un regard entendu, lui signifiant silencieusement qu'elle avait deviné à quoi il était en train de penser et que ce n'était pas bon pour lui de se perdre de la sorte dans ses souvenirs. Il se contenta de lui sourire et retourna s'asseoir à son bureau alors que la jeune fille se tournait d'un air offusqué vers la poubelle qui venait d'émettre un rot sonore après avoir fini d'ingurgiter les parchemins qu'elle contenait. Hermione pinça les lèvres et sortit en remerciant faiblement un Georges qui ne l'écoutait déjà plus.

A SUIVRE...


Donc, pour ce qui n'aurait pas trouvé le pairing dans ce chapitre (faut quand même pas être détenteur d'un Bac+5 MAIS BON), rassurez-vous, il ne s'agit point d'un Rogue/Brossdur 5 u.u

Ceci étant la première fic que je poste sur mon nouveau compte et, par la même, ma première fic pour la section Harry Potter, une petite review ne serait pas de refus...
Histoire de savoir si je fonce droit dans le mur ou pas --"

Kris MADness