Auteur : LadyExalibur2010

Traductrice : Miss Kh.

Rating : M

Aucun des personnages ne m'appartient. L'histoire appartient à LadyExalibur2010. Je ne fais que traduire.


From the Cup of Duty

Chapitre 1 : An Alternative.

« Vous avez besoin d'avoir un hériter. » exposa doucement ma mère.

Je me tournais vers mon conseil en chef dans l'espoir d'avoir de l'aide mais son visage était aussi sévère et intransigeant que celui de ma mère. Tout le monde savait que même la plus douce des femmes était capable de faire fléchir le plus grand chevalier lorsqu'elle avait quelque chose en tête. Mon père m'avait dit qu'elle était l'arme la plus dangereuse dans son royaume – une reine à l'esprit vif et intuitif qui le cachait derrière un joli visage.

Une fois de plus, mon père me manquait désespérément.

Je grimaçais et regardais fixement la table, voulant de tout mon cœur éviter cette conversation pour au moins les trois quatre ans à venir. J'avais été couronné, il y a deux ans de cela, et ma mère, tout comme le peuple, commençait à s'agiter. Je le savais car Carlisle m'avait informé de ce fait ce matin même. Ses paroles avaient étaient aussi franche que malvenus.

« Votre peuple veut que vous soyez bien installé. » a-t-il dit doucement. « Ils veulent un mariage royal … Ils veulent un héritier dans le berceau royal. »

C'était vraiment bien pour eux de vouloir tout ça, ils n'étaient pas ceux qui serait coincé avec une noble qui n'avait d'autres intérêts que la broderie et les commérages dans leur vie. Ma mère et Carlisle avaient fait défiler une file sans fin de telles femmes devant moi depuis deux ans. Les princesses des terres étrangères, les héritières des duchés, il n'en était pas question. Chacune d'entre elles avaient souri en minaudant, avaient ri sottement et avait parlé uniquement de mode. Certaines d'entres elles ne savaient même pas lire. J'admettais qu'une femme lisant pouvait être considéré comme une notion moderne, mais tout ce que je demandais était que ma femme soit suffisamment lettrée.

Ma mère devait avoir sent ma détermination pour me sortir de ce dilemme car elle s'était assise à côté de moi et avait pris ma main dans la sienne. « Edward. » a-t-elle dit. « Vous avez si bien travaillé durant ses deux ans sur le Trône. J'ai été tellement fier de vous. Vous avez continué à suivre l'héritage que vous a laissé votre père en protégeant votre peuple, en encourageant le commerce et la prospérité au lieu de les impliquer dans des guerres sans fin. C'est à votre mérite. »

Je croisais alors ses yeux.

« Cependant … » J'aurai du voir qu'il y a avait un cependant. « Vous avez besoin d'un héritier. La vie est incertaine, et votre peuple a besoin de savoir que notre lignée continuera à veiller sur eux et à les protéger. »

« Je suis encore jeune. » ai-je protesté. Il me restait encore deux années avant d'atteindre mon trentième anniversaire. Il devait me rester sûrement au moins une décennie avant que j'ai besoin de –

« Même si votre femme tombait enceinte tout de suite et que vous vous mariés que vers la fin de l'été, il faudrait attendre au moins une année avant que votre enfant ne naisse. » dit Mère. « Votre peuple veut et nécessite cela, Edward. Je sais que vous ne les décevrez pas. Vous ne l'avez jamais fait. » J'étais habitué à ce qu'ils me rappellent mes fonctions. J'avais grandi en étant conscient de mes devoirs. Pour la plupart d'entre eux, je pouvais comprendre. Mais l'idée d'être attaché à une femme que je détestais pour le reste de ma vie…

Je jetais un coup d'œil à Carlisle et il semblait simplement attendre ma capitulation. Nous savions tous les deux que c'était inévitable. « J'ai rencontré toutes les dames royales et nobles. » ai-je marmonné comme un enfant irrité. « Et aucune d'elle ne m'a convenu. » Grognais-je en m'installant plus bas dans mon siège comme si je pouvais fuir à l'œil aiguisé de ma mère. « En plus, nous somme un petit pays, et bien que nous ayons une forte économie, ce n'est pas comme si je pouvais viser trop haut pour trouver ma jeune mariée. Et jusqu'à présent, aucune personne convenable n'a fait appel. »

Ma mère jeta un coup d'œil amusé à Carlisle. « C'est vrai. »

« Mon roi » tenta timidement Carlisle. « Puis-je suggérer une alternative face aux candidates que nous avons reçu dans le passé ? »

Je lui ai alors fait signe de s'asseoir et il fit, en marquant une pause un moment comme s'il rassemblait ses pensées. « Mon roi … votre mère et moi avons discuté de la situation. » Ma mère haussa simplement des épaules lorsque que j'haussais un sourcil en sa direction. « Nous croyons, que peut-être, que nous avons approché ce problème de la mauvaise manière. » Mère hocha de la tête.

« Continuez » ai-je dit. N'importe quoi pour pouvoir éviter une des femmes qui m'avaient été présentées.

« Mon roi, une des difficultés dont fait face votre famille est le manque d'enfant mâle, » pointa Carlisle avec une délicate circonspection.

Je soupirais. C'était vrai. J'avais été le seul fils, le seul enfant, comme avait été mon père avant moi, et son père avant lui. Nous n'étions pas une descendance prolifique, nous, les Masens. Les enfants légitimes avaient été rares, et les bâtards à peine plus abondants, bien qu'ils en aient quelques-uns. Même ma mère, descendante d'une branche lointaine de la famille, n'avait aucuns frères ou sœurs encore vivant. Chaque génération de la famille semblait capable d'avoir un enfant, peut-être deux – et jamais plus d'un fils dans une génération. Dans un monde risqué et dangereux, qui a laissé notre peuple dans une situation précaire et même moi, qui ai le plus envie de le nier, ne pouvait échapper à ce fait. Mon peuple avait besoin d'avoir la garantie qu'un héritier soit conçu par la maison des Masen, par leur maison, par leur souverain.

« Edward », dit Mère, « N'avez-vous jamais remarqué que certaines familles semblent prospérer, avoir de nombreux enfants qui ne survivent pas uniquement, mais qui continuent à créer leur propres familles aussi ? » Elle marqua une pause. « De telles familles semblent avoir beaucoup de branches, tandis que dans notre propre maison semblent avoir uniquement la branche principale, avec peu d'enfants en vue. »

J'hochais de la tête, n'ayant aucune idée de la direction que prenait cette conversation.

« Une famille spécifique m'est venue en tête. » dit Carlisle. « Il est un noble mineur, un baron à la frontières des terres. »

Mère souria. «Il vient rarement à la cour, et n'a pas été vus depuis que vous êtes montés sur le trône. » a-t-elle dit. « C'est pourquoi vous ne l'avez jamais rencontré. Mais ses fils sont des légendes dans la cour, même le plus jeune, âgé seulement de quatorze ans, est le meilleur des garçons, capable de monter le plus grand de tous les chevaux. »

« Je peux difficilement me marier avec un garçons âgé de quatorze ans, » ai-je dit dans une pauvre tentative humour. Ma mère soupira face à mes bouffonneries, et subitement je me sentis comme un garçon âgé de cinq ans, réprimandé pour sa mauvaise conduite.

« Ce baron a trois fils, » continua ma Mère. « Et une fille. »

Il me fallu un moment pour comprendre ce qu'ils me proposaient. « Oh non, je ne me marierai certainement pas avec cette personne qui ressemble probablement à une guerrière Amazone, Mère. Je ferai presque n'importe quoi pour mon peuple, mais pas cela. Ne me demandez pas cela, s'il vous plait. »

« Vous n'avez aucune idée à quoi elle ressemble. » indiqua Carlisle.

« Je ne peux qu'imaginer seulement, »ai-je marmonné. « Avec trois frères qui sont réputés pour être de grands guerriers ? » Je frissonnais. Elle se dressera rapidement contre moi, et me tapoterai la tête lorsqu'elle me parlera des derniers commérages de la cour. Imaginer une vie attaché à une telle femme était pénible et terrifiant, c'est pour dire.

« Permettez-moi d'appeler la famille pour que vous puissiez les fréquenter. » conseilla Carlisle. « Vous pouvez au moins rencontrer la jeune dame. Si elle ne vous convient absolument pas, nous n'irons pas plus loin. Nous continuerons à chercher. Mais vous devez vous marier, mon Roi, et bientôt. »

Je me levais. J'avais besoin d'échapper au palais. J'avais besoin de ressentir l'air frais sur mon visage, de sentir la force d'un cheval sous moi. « Je vais chasser, » ai-je dit. « Faites ce que vous voulez. »

Deux mois plus tard, ma mère était assise dans ma suite. Nous jouions aux cartes mais j'avais une épouvantable concentration. « La famille Swan arrive demain » a-t-elle murmuré.

« Oui, je me souviens. » ai-je répondu. « Vous ou notre bon Carlisle me le rappelez constamment. » Ma mère eût la bonne grâce de rougir.

« Je pense que vous trouverez la fille à votre goût, » a-t-elle dit.

« Fille ? » J'ai demandé. « Quel âge a-t-elle exactement ? Je ne prends pas d'enfant pour femme et en plus si j'ai besoin d'avoir un héritier, cela ne me ferait aucun bien de prendre une enfant pour épouse. Je n'ai aucun plaisir à épouser une fille trop jeune et l'appeler comme ma femme. »

« Soyez tranquille, fils » me calma Mère. « Elle a seize ans, elle en aura bientôt dix-sept. »

« Et aucune fiançailles ? » ai-je demandé en reniflant. « Vous me feriez prendre une fille que personne ne veut pour femme ? »

« Il y a beaucoup de raisons pour une fille pour ne pas être fiancée à seize ans, » indiqua ma mère.

« Tel que ? » demandais-je à ma mère, car la plupart des filles étaient fiancé lorsqu'elles avaient douze ans et se mariaient avant leur quinzième fête d'anniversaire.

« Bien, dans le cas de la jeune Isabella, il y avait des fiançailles » admis Mère. « Mais il est mort il y a trois de cela et son père n'a pas encore fait d'autres engagements pour elle. »

Je grognais et ma mère me lança un regard d'avertissement. « Elle aura besoin d'utiliser un cheval de guerre pour arriver au royaume, elle sera si disgracieuse. »

« Vous n'en savez rien, Edward, » dit Mère en soupirant.

« Vous verrez, Ma Reine » ai-je promis. « Bien, au moins je pourrai la rencontrer dans des circonstances moins tendues. »

Ma mère avait pris ses dispositions pour que cette mascarade soit cachée en accueillant les familles de barons vivant aux frontières. Pour déguiser nos intentions, plusieurs barons avaient été invités, bien que j'ai dû envoyer des hommes à leur place pour garder leur terres. Il aurait été fou de quitter mes frontières sans surveillance. En plus, j'avais espoirs que les barons –et leur filles- soit bien vite renvoyés chez eux.

« Promettez-moi juste que vous donnerez une chance à cette fille, » dit doucement Mère. Sa main était sur mon bras et elle souriait. « Pour votre peuple, je voudrais vous voir avec un héritier. Pour votre bien, je voudrais vous voir heureux. »

Je soupirais. « Très bien, Mère. J'essaierai. » C'était le moins que je puisse faire. En plus, ma mère avait raison. Je devais me marier. J'avais besoin de concevoir un héritier. Peu importe combien cela était déplaisant, il était temps pour moi de me marier et d'essayer de planter ma graine dans le terrain fertile.

C'était à mon tour de boire profondément dans la tasse du devoir, et je pouvais seulement prier les Dieux pour que le brassage ne m'étrangle pas.


Prochain Chapitre : At First Shigh.