Il était une fois, trois petits Gruikui qui quittèrent le foyer familial pour enfin vivre leur vie. Il se séparèrent à un croisement où chacun emprunta une route différente.

Le premier Gruikui rencontra un Fermier qui portait dans son dos une grosse botte de paille. Le petit Pokémon lui demanda poliment s'il pouvait avoir un peu de sa paille pour se bâtir un abri. Le Fermier accepta de bon cœur.

Il fallut à peine une heure au premier Gruikui pour terminer son travail, puis il passa le reste de la journée à jouer.

Le deuxième Gruikui rencontra sur son chemin un Saltimbanque qui portait avec lui des fagots de bois. Le petit Pokémon lui demanda gentiment s'il pouvait avoir un peu de son bois pour se bâtir un gîte. Le Saltimbanque accepta sans sourciller.

Trois heures furent nécessaires au deuxième Gruikui pour terminer son travail, ce qui lui valu d'évoluer en Grotichon. Puis il passa le reste de la journée à jouer.

Le troisième Gruikui rencontra sur son chemin un Ouvrier qui poussait une brouette pleine de brique. Le petit Pokémon lui demanda humblement s'il pouvait avoir un peu de ses briques pour se bâtir une demeure. L'ouvrier accepta avec un sourire.

Le Pokémon ne termina son travail qu'au début de la nuit, sans avoir pu jouer de la journée, mais les efforts déployés dans son entreprise le transformèrent en Roitiflam.

Un beau jour, le Grand Méchant Lougaroc vint frapper à la porte du premier Pokémon en criant :

- Petit Gruikui, laisse-moi entrer !

- Non, par ma queue en tire-bouchon, il n'en est pas question !

- Alors, je vais souffler, souffler !

Le Lougaroc souffla tant et si bien que la maisonnette de paille s'envola. Il se jeta ensuite sur le Gruikui et le dévora.

Le lendemain, le Grand Méchant Lougaroc alla frapper à la porte du deuxième Pokémon en beuglant :

- Mignon Grotichon, laisse-moi entrer !

- Non, par mon petit groin marron, il n'en est pas question !

- Alors, je vais souffler, souffler !

Le Lougaroc souffla tant et si bien que la maison en bois s'envola. Il se jeta ensuite sur le Grotichon et le dévora.

Le surlendemain, le Grand Méchant Lougaroc frappa à la porte du troisième Pokémon en hurlant :

- Dodu Roitiflam, laisse-moi entrer !

Le Roitiflam sortit de chez lui et allongea un bon Martopoing des familles dans le coin de la gueule du Lougaroc qui trépassa sur le coup.

Moralité de l'histoire : faut pas faire chier Roitiflam !

Bonne nuit !