Un autre collab avec mon auteur favori les milles et une nuit. Je la remercie. Pour l'instant il n'y a que ce chapitre. Je prends le point de vue de Natsuki, les deux histoires peuvent être suivi séparé ou ensemble, ça dépend de vous mais je vous conseille les deux, vous aurez des détails que vous n'aurez pas dans l'autre texte, le style d'écriture est aussi différent.
POV Natsuki.
J'observais avec ennui mes parents, nous étions en train de déjeuner, ils parlaient de politique et surtout de mes fiançailles avec l'héritier du royaume de l'Obsidient. Je soupirais, je n'avais pas d'appétit. J'étais dégoûtée, oui, je savais que je n'avais guère le choix, ma jeune sœur Alyssa ne pouvait se marier, elle avait tout juste quatorze ans, j'avais des devoirs en tant qu'aînée, me marier et avoir des enfants…je ne pouvais choisir mon prétendant, histoire de sang royal et aux conneries.
J'avais atteint l'âge de vingt ans, je ne pouvais fuir de cette union. J'espérais une autre vie, de liberté, de découverte. Je soupirais de nouveau alors que je vis le regard noir de ma mère.
« Natsuki, qu'est-ce que je t'ai dit ? »
« Je ne dois soupirer en public, ce n'est pas gracieux et princier. » Je vis ma jeune sœur ricaner derrière sa serviette blanche, je ne pus m'empêcher de sourire.
« Exacte. » Je roulai des yeux. Oups autre erreur.
« Natsuki ! »
« Désolée mère. »
« Tu n'es plus une enfant, tu vas te marier et être la représente de ce royaume. Tu dois agir comme une femme et une princesse. Ta sœur te prend en exemple, elle devient un véritable garçon manqué par ta faute ! » Je souris poliment à cette constatation. J'observais Alyssa qui me fit un clin d'œil.
« Je le sais mère, je m'en excuse. Ce n'étais pas mon intention. »
« Ton mari va arriver dans la soirée alors prépare-toi à bien le recevoir. Ta cousine Marguerite viendra t'aider. »
« Oui mère. »
Cette corvée passée de manger. Je voulais échapper un moment de tout ça, je décidai de m'échapper de mon destin pour un moment en allant à mon lieu favori. Le lac de Windbloom, personne ne savait que je venais ici quand j'en avais marre. Je pouvais souffler. Dans l'eau, j'étais sur le dos à flotter. J'entendis un bruit et je paniquais et me remis debout. Une femme aux cheveux miel se présenta. Elle regardait tout autour d'elle.
« Tu peux venir te baigner, ce lac ne m'appartient pas. » Déclarais-je alors que je n'aurai pas dû demander à une parfaite étrangère de venir. Si elle était dangereuse ? Je sentais qu'elle n'était pas une simple paysanne. Sa présence…elle me coupa le souffle…ses yeux…rouges…comme des rubis…une armure…un soldat… ? Elle semblait réfléchir et je tremblais…non de froid mais d'excitation. Elle commença à se dévêtir devant moi ! Je détournais le regard, les joues brulantes. Bien qu'étant nue…je réalisais que j'étais nue ! Je mis mon avant -bras sur ma poitrine. Elle s'approche en ma direction sans pour autant être trop près de moi.
« Comment t'appelles-tu ? » Je demandais d'une petite voix.
« Viola. » Hé bien, elle était une grande bavarde !
« Moi c'est Natsuki. » Je lui tendis la main et…rien…la honte…un grand vent…
« Tu n'es pas de la région, enfin, je ne t'aie jamais rencontré auparavant. » J'essayais de continuer mais elle n'était pas réceptive.
« Comment le savez-vous ? » Sa voix était si chantante…pas de la région...
« Je l'aurai remarqué si je t'avais déjà rencontré. »
« Je vous ai à ce point tapé dans l'œil ? » Je rougis. Oui pas qu'un peu !
« Non ! Un peu…je veux dire… » je bafouillais tellement, rien de royal…
« Vous avez raison parfaitement raison, je viens d'arriver dans la région. » Elle eut la délicatesse de m'épargner de mon embarrassement.
« Tu peux me tutoyer. Tu es un soldat ? Tu portais une armure. »
« Oui. Veuillez m'excuser mais je dois y aller. Au revoir princesse. A bientôt. » Elle regagna le terre ferme, je vis l'eau couler doucement sur ses courbes, je ne pus m'empêcher de rougir de nouveau. Je plongeais ma tête sous l'eau. Et je refis rapidement surface en me rappelant ce qu'elle a dit.
« Attend ! Comment sais-tu que je suis…une princesse… » Mais la belle inconnue n'était plus là et je soupirais.
