Titre : Meilleur ennemi
Synopsis : Potter et Malefoy. Deux entités diamétralement opposées, faites pour être ennemies. Harry et Drago, deux êtres humains à la croisée des chemins. Drago et Harry, deux enfants élevés par la guerre.
Rating : M (R) essentiellement pour la deuxième partie ! Lemons yaoi, homophobes s'abstenir
Pairing : HP/DM ou DM/HP, as you want
Disclaimer : Rien de l'univers ou des personnages de m'appartient. Tout le crédit revient à JKR et je ne me fais aucun salaire sur cette fiction
Idée originale : Suite à l'écoute de la chanson du même nom (duo Zazie/Pascal Obispo), j'ai trouvé de grandes similitudes entre les situations. J'espère que vous aimerez !
I°] POV DRAGO
Mes bottes claquèrent sur la pierre froide alors que je resserrais imperceptiblement ma cape doublée de fourrure autour de moi. Une fine vapeur s'échappait de ma bouche à chaque exhalation et je sentais la peau de mon visage me tirailler. J'accélérai encore un peu le pas pour arriver plus vite à la sortie. J'avais horreur du froid, quelle idée d'être allé s'enterrer aussi loin. Un vestige de frayeur me saisit lorsque l'ironie de ma dernière pensée se révéla ; j'avais bien failli y rester, enterré. Qui aurait pu croire que ce vieux chien galeux serait si coriace ? Enfin, ce n'était qu'un petit contretemps, et je serrais désormais la précieuse relique contre mon flanc. Le Maître serait satisfait. Il l'était toujours de mon travail. N'étais-je pas le meilleur dans tout ce que j'entreprenais ?
Meilleur fils. Meilleur élève de ma Maison. Meilleure recrue. Meilleur aspirant. La seule place assez digne pour moi était la première. Je ne valais que l'excellence. Et je faisais tout pour l'obtenir, dans tous les domaines. C'est pour cela que Potter et ses chiens avaient toujours été une épine dans mon pied. Entre la Sang-de-Bourbe qui avalait les livres plus vite que Weasley son repas et le Balafré … Tellement à dire sur Potter que je pourrais m'y perdre. Son audace et son défi du premier jour avaient tout déterminé. Je lui proposais une alliance, il s'est posté en ennemi. Je ne pouvais qu'être celui qui attaquerait le premier pour reprendre l'avantage.
Potter et moi, c'était une haine complètement jouissive. Il était brut là où j'étais stratégique, franc quand j'étais sournois, puissant quand j'étais tactique … Potter c'était la force vive et moi j'étais la raison calculée. A chaque fois que je le mettais en colère à Poudlard, je sentais sa magie qui réchauffait l'atmosphère et venait piquer désagréablement le bout de mes doigts. Et pourtant, j'aimais ça. J'aimais être à l'origine de la rage et de la colère de Potter. Le Seigneur des Ténèbres était peut-être son adversaire attitré, mais moi … Moi j'étais son meilleur ennemi.
Depuis le début, nos confrontations finissaient sans vainqueur ni vaincu. Il était mon égal, aussi opposés que l'on soit. Il était peut-être plus fort pour les sortilèges, mais mes mots étaient plus puissants. J'aimais voir ses yeux verts devenir noirs de fureur. J'exultais lorsque sa mâchoire se contractait et que je voyais sa main droite trembler, fébrile, impatiente de saisir sa baguette. Et c'était encore mieux lorsque la Sang-de-Bourbe devait le retenir parce qu'on était en public et qu'il n'avait aucun droit de faire justice lui-même.
Curieux gouvernement que celui qui s'était instauré. Après le décès tout fait accidentel de Fudge, au lieu de déclarer l'état d'urgence, les grands pontes du Ministère avaient décidé de nommer un successeur sans passer par la case élection, une sorte de « substitut ministériel » jusqu'à la fin du mandat officiel de Fudge. Tout ceci grâce à l'intervention, entre autres, de mon père. Il était encore le maître en la matière de corruption et d'infiltration, mais je savais que j'étais en train de le rattraper. Là où il imposait et terrifiait, je savais charmer et hypnotiser. Mes victimes n'avaient même pas l'impression d'avoir subi des pressions. Cette qualité me rendait peu à peu indispensable aux yeux du Maître. Nous avions des taupes dans tout le Ministère. Aucun secteur ne nous avait échappé et il était désormais impossible qu'une information ne passe pas par l'oreille du Seigneur des Ténèbres.
Il n'y avait eu aucune chasse aux Mangemorts. Toutes nos attaques étaient déclarées comme « des attentats isolés », « des meurtres horribles », « des atrocités » mais le Ministère continuait de réduire le budget du bureau des Aurors. La Gazette du Sorcier n'avait jamais été aussi partiale et Potter et son Ordre du Poulet déplumé y étaient autant pris à parti que le Seigneur des Ténèbres. La feuille de choux leur imputait des destructions de bâtiments, des attaques infondées sur d'honorables membres de la communauté … Je me gaussais en repensant aux deux semaines d'Azkaban dont avait écopé Weasley pour avoir lancé un sort à Théodore Nott, charmant employé du ministère en charge du recouvrement des impayés. Quel dommage que les parents de la belette aient du vendre leur infâme bouge n'est-ce pas ? Ces traîtres à leur sang étaient revenus au niveau qui leur seyait : le caniveau.
Je pus enfin transplanner hors de ce château glacial et j'apparus dans le hall d'un autre manoir, tout aussi sombre mais qui avait le mérite d'être chauffé. Dans le couloir, un aspirant me jeta un regard envieux et je le toisai de tout mon dédain. Qui l'avait autorisé à lever les yeux sur Drago Malefoy ? Mon air impérieux lui fit baisser les yeux et je souris, satisfait. Après quelques pas, j'arrivai devant la lourde porte de chêne que je poussai avant de pénétrer dans la pièce, juste assez pour être repéré. J'attendis patiemment que l'on me remarque.
« Ah, Drago. Je t'en prie, avance toi. » Siffla la voix du Seigneur des Ténèbres, froide et glissante comme un serpent.
Regard vissé au sol, je suivis le tapis rouge sang étendu au sol jusqu'au trône devant lequel je m'agenouillai avant d'embrasser l'ourlet de la robe qui dépassait. Du coin de l'œil, je vis Pettigrow se rapprocher du fauteuil.
« Maitre. Saluai-je simplement
- J'espère que tu as ce que je t'ai commandé Drago. Répondit le Lord, menaçant
- Je mourrais de honte de me présenter devant vous sans lui monseigneur »
Je dégageai ma cape et lui tendis un paquet enveloppé dans une étoffe déchirée. Il s'en saisit avidement et le déballa avec déférence. Une reliure de cuir marron, usée, apparut. Sur la couverture, trois encoches grosses comme des poings formaient un triangle. Il les caressa pensivement, un sourire cruel étirant ses lèvres purpurines.
« Magnifique. Tu as fait du bon travail. L'as-tu ouvert ? Me demanda-t-il soudainement, agressif et terrifiant
- Non Maître. Conformément à vos ordres, je l'ai récupéré et je suis revenu. Lui répondis-je, mes boucliers d'Occlumancie dressés pour résister à cette envie d'aller me cacher le plus loin possible
- Le gardien ?
- Il ne viendra pas récupérer son trésor, je peux vous l'assurer.
- J'ai entendu parler d'une soirée de gala au Ministère ce soir. J'y ai déjà envoyé Nott et Parkinson. Supervise-les. Je sais que Potter y sera, vous ne serez pas trop de trois pour le ramener si une opportunité se présente.
- Bien Maître.
- Tu peux disposer. » Me congédia-t-il.
Je ne me fis pas prier et reculai, tête toujours baissée, puis me retournai et regardai enfin devant moi, me dirigeant vers la sortie. Un bruit d'étoffe froissée me fit penser que le Lord venait de se lever.
« Queudver ! Gronda-t-il
- Ou … oui Maître ? Balbutia la pitoyable créature
- Va me chercher Mac Nair. Je vais avoir besoin de ses talents. Je serai dans mon laboratoire. »
J'entendis Pettigrow piétiner, empressé de satisfaire la moindre exigence du Lord. Cet homme me répugnait. Il était faible, lâche et profiteur. Sa seule qualité était sa capacité à se transformer en rat. Je me demandais encore comment un être aussi médiocre avait pu parvenir à maîtriser sa forme animagus.
Dès ma sortie de la salle, je retournai au point de transplannage et réapparus au manoir Malefoy. Enfin un lieu agréable ! Un elfe de maison se matérialisa à mes pieds et je lui lançai ma cape avant de commander un thé à servir dans le petit salon, ainsi que de quoi écrire et un hibou. Comme il commençait à bafouiller une réponse, je l'interrompis par un sévère coup de talon qui le rappela à l'ordre et il disparut.
Je traversai les longs couloirs, m'arrêtai devant une porte aussi patinée que les autres et enclenchai la poignée. Une fraction de seconde plus tard, ma baguette était dans ma main et je visais la silhouette installée près de la baie vitrée.
« Si je l'avais décidé, tu serais déjà mort. Baisse cette baguette. Me déclara la silhouette d'une voix grave et assurée
- Je ne suis pas aussi stupide. Rétorquai-je, pas convaincu de l'identité réelle de mon invité
- Tu vas baisser cette baguette Drago, ou je te promets que tu en pâtiras. »
J'obtempérai finalement. Personne ne pouvait imiter ce ton doucereux et pourtant empli de promesses de souffrances indicibles.
« Bien. Je vois que la compagnie prolongée de ces abrutis de Crabbe et Goyle n'a finalement pas eu raison de tes derniers neurones. » Déclara Rogue en percevant mon geste.
Il s'installa dans un des fauteuils ultra modernes et attendit que je fasse de même. Dès que je fus assis, le plateau de thé fit son apparition, avec deux tasses et une coupelle de macarons français d'un prix totalement exorbitant. Sur un second plateau reposaient des parchemins, une plume et un encrier. Le hibou devait sûrement se tenir prêt dans la volière.
« Une correspondance romantique à tenir Drago ? Je suis désolé de l'avoir interrompue sans prévenir. Commença le maitre des Potions, un sourcil levé.
- Je pensais plutôt passer une annonce pour toi parrain. Une telle solitude pour un homme ne peut pas être bénéfique à court comme à long terme. Mais j'imagine qu'être aussi près de Potter doit suffisamment peser sur les nerfs pour ne pas avoir envie d'une compagnie rapprochée. Rétorquai-je en servant le thé et lui tendant sa tasse.
- Tu es d'une sagacité impressionnante. Un enfant de trois ans n'aurait pas fait mieux. Conclut-il après avoir avalé une gorgée du liquide brûlant.
- Que me vaut le plaisir de ta visite alors ? Repris-je en prenant ma propre tasse.
- Tu n'es pas sans savoir que le Ministère nous surveille étroitement. Toutes les élucubrations de la Gazette ne suffisent pas à nous éloigner de tout soupçon et le bureau des Aurors est particulièrement pointilleux sur les relations que nous entretenons. D'ailleurs, très jolie cette fausse porte d'entrée. Commenta-t-il sur le ton d'une conversation mondaine
- Merci.
- Ils ont quelqu'un dans le collimateur en ce moment. A priori, ils auraient aperçu un revenant. Pettigrow n'est pas aussi discret qu'il le voudrait. Ce serait dommageable qu'il se fasse attraper en rendant visite à quelques mangemorts.
- Je suis d'accord. Je ferai ce qui est nécessaire. Acquiesçai-je
- Je dois y retourner. J'ai une commande à honorer. Fais attention à toi. Déclara Severus, finissant son thé d'une seule traite
- Toi, fais attention à toi. »
Rogue sortit de la pièce et je fis disparaître les parchemins d'un coup de baguette. La lettre n'était plus utile. Avisant ma montre, je calculai qu'il me restait encore deux heures avant de devoir me rendre à la réception. A peine le temps de me préparer et d'aller chercher Parkinson. Je montai dans ma chambre afin de me rendre dans ma salle de bain. Je pris soin, en me déshabillant, d'inspecter chaque partie de mon corps. L'autre vieux débris ne m'avait pas raté de beaucoup. Une longue estafilade courait le long de ma clavicule gauche. Quelques centimètres de plus et je perdais la tête. J'arrangeai mes blessures avec les multiples potions à ma disposition puis passai sous la douche.
M'habiller était généralement une entreprise très calculée. J'accordais une place toute particulière à l'apparence, et dans cette société elle ouvrait toutes les portes. Mon dressing s'étendait sur plusieurs dizaines de mètres carrés parfaitement organisés. Chaque vêtement était répertorié, par couleur et par coupe. Dans le monde fermé de l'aristocratie toute soirée mondaine était une danse où l'on s'efforçait de montrer, à l'aide de codes alambiqués, que l'on était plus riche, plus influent et plus cultivé que son voisin. Ce soir n'échappait pas à la règle et je cherchai ce qui correspondrait le mieux.
Après plusieurs dizaines de minutes de recherches infructueuses, je finis par porter mon choix sur une tunique bleue et noire aux liserés argentés. Bleu pour la sérénité et la loyauté, noir pour le mystère et l'élégance et argent pour l'intuition. Le col mao soulignerait ma mâchoire et insisterait sur le côté impénétrable tandis que la coupe évasée de la veste apporterait l'idée d'une ouverture d'esprit. Je jetai un œil à mon reflet qui me complimenta puis tournai les talons pour me rendre au manoir des Parkinson, après avoir chargé un elfe de tout ranger.
A dix neuf heures précisément, un employé annonça notre arrivée dans l'immense salle de réception. Je repérai immédiatement les Aurors postés à chaque coin, ainsi que quelques uns mêlés peu discrètement à la foule mondaine. Un gigantesque buffet était dressé contre l'un des murs et une estrade prenait place directement en face de la porte d'entrée. L'espace restant était vide, dévolu à la déambulation des invités et plus tard sûrement à la danse.
Dès que le nom de Malefoy résonna je vis plusieurs têtes se lever dans notre direction, mais une seule m'intéressait. Je ne tardai pas à la trouver, tignasse brune emmêlée qui jurait au milieu de tous ces sorts de lissage. Potter me fixait, l'air mauvais, et je lui décochai un sourire éclatant et moqueur avant de descendre princièrement les marches, Pansy à mon bras. Elle aussi était particulièrement en beauté ce soir, et d'une parfaite hypocrisie dans sa robe fourreau marron, dorée et blanche. Pansy n'était ni neutre, ni douce, ni innocente. Je traçai ma route en ligne droite, les yeux braqués sur Potter et m'arrêtai de manière à être pratiquement au coude à coude avec lui pour saluer deux juges du Magenmagot.
« Sir Hollington, c'est un plaisir de vous voir ici ce soir. Je ne pensais pas vous croiser. Comment va votre fille depuis son accouchement ? Engageai-je en tendant la main vers un homme blond barbu et imposant. Je le vis néanmoins vaciller à la première mention de sa fille
- Elle se porte bien, je vous remercie monsieur Malefoy. Répondit le juge du bout des lèvres en me serrant la main très brièvement.
- J'ai entendu dire que c'était un garçon. Vous devez être heureux d'avoir un héritier. N'avez-vous pas peur cependant que sa naissance en France ne pose problème ? » Continuai-je, marquant le coup.
Hollington blanchit et partit en s'excusant vers la sortie, ne parvenant pas à masquer son inquiétude. L'ennui, quand on condamnait des mangemorts, c'est qu'on ne pouvait jamais mettre sa famille à l'abri. Le Seigneur des Ténèbres était du genre rancunier. Pansy me lança un sourire insolent, fière de ma prestation. Le second juge avisa l'expression de Potter et préféra prendre la fuite.
Dès que nous fûmes tous les quatre, Pansy, Potter, Granger et moi, le Balafré gronda.
« Tu n'es qu'une ordure Malefoy.
- Je n'ai rien à voir avec cet enfant Potter. Je n'engrosse pas n'importe qui, moi. Répliquai-je, hautain.
- Espèce de … S'enflamma-t-il immédiatement, main à la baguette.
La Sang-de-Bourbe le retint cependant à temps.
- Harry ! C'est ce qu'il cherche. Calme toi. Viens on s'en va. Lui souffla-t-elle
- Tu n'aimes pas que je parle de la petite belette rousse Potter ? Ou alors tu es vexé parce que ce n'est même pas toi le père ? Dis moi, comment ça se passe maintenant qu'elle est à la rue ? Si tu veux mes elfes de maison ont une chambre de trop, la famille de rouquins pourrait y loger en entier. Et tu aurais droit à des visites conjugales évidemment. Déclamai-je alors que Potter se faisait tirer par Granger. Il inversa cependant le mouvement à la fin de ma tirade
- Enfoiré ! Ferme là ! Explosa-t-il, ses yeux verts charriant vers moi des éclairs meurtriers
- Granger, tu devrais mieux tenir ton animal de compagnie, il aboie et c'est déplaisant. Il y a des gens de haut rang ici, avec une certaine éducation, et tu fais tâche dans le décor. Intervint alors Pansy, parfaite image de la bourgeoise distinguée et perfide.
- A ta place je ne la ramènerais pas trop Parkinson, parce qu'un jour viendra où le seul décor que tu pourras contempler ce sera un joli mur gris et des barreaux. Répliqua Granger avec un aplomb insoupçonné.
- Tu es bien sûre de toi Miss Je-Sais-Tout. C'est ton renvoi du Ministère qui te rend si aigrie ? Détourner des fonds est aussi passible d'Azkaban aux dernières nouvelles. Avançai-je, narquois
- Je n'ai rien détourné ! Ragea la Gryffondor.
- Ce n'est pas ce que laisse entendre l'audience de mardi dernier. Persifla Pansy.
Potter lança un regard paniqué à la Sang-de-Bourbe, nous signifiant que nous avions un coup d'avance. Pensaient-ils pouvoir opérer sans que cela ne se sache ?
- Je ne sais pas de qui vous tenez vos informations, mais je vais vous dire une chose : gardez le, elles sont complètement fausses. Viens Harry, laissons ces serpents siffler dans leur coin. » Conclut Granger
Potter sembla hésiter un instant puis il lui emboîta le pas, s'éloignant progressivement de nous. Je le fixai cependant avec une intensité peu commune et il se retourna pour croiser mon regard. Il pencha légèrement la tête vers l'estrade, leva l'index et attendit que j'acquiesce pour se retourner. Pansy regardait déjà ailleurs et Granger était devant aussi aucune ne vit notre échange.
Une heure plus tard, le Ministre commençait son discours et je faussai compagnie à Pansy sous un prétexte stupide, la laissant en compagnie de Nott père et fils. Je me rendis aux toilettes pour me lancer le sort de Désillusion puis me faufilai derrière le rideau qui prolongeait l'estrade, au nez et à la barbe des Aurors, Aurors à peine sortis de l'école au vu de leur acné persistante.
[ TBC ]
J'espère que "mon" Drago vous a plu. N'hésitez pas à commenter !
P.S : La seconde partie sera du point de vue de Harry
