Détail


John avait du mal à tenir en place. Sa patience s'amenuisait à mesure que cette enquête durait. Comme toujours, Sherlock était focalisé uniquement sur ce mystère qu'il affrontait, il ne prêtait quasiment attention à personne, à part pour lancer quelques piques violentes.

L'inspecteur Lestrade était à côté de lui, et tous deux attendaient que Sherlock daigne les éclairer de ses lumières.

John ne savait peut-être pas qui avait tué cet historiographe d'Oxford, mais il était au moins sûr d'une chose : il n'irait pas se mettre au lit avec Sherlock avant encore plusieurs heures…

.oOo.

« Tu es chaud, ce soir, John… »

Ses mains s'étaient agrippées au manteau de Sherlock à l'instant même où celui-ci avait passé le pas de la porte de leur appartement. L'affaire était résolue, et il leur restait encore deux petites heures de nuit, mais John comptait bien en profiter. Ses lèvres s'étaient posées sur celles de Sherlock en un baiser passionné.

« C'est entièrement ta faute, Sherlock.

—Pour avoir résolu cette enquête de manière aussi sexy ?

—Bien sûr que non, murmura John. Je l'ai vu quand tu t'es baissé…

—Oh. »

Le trajet jusqu'à la chambre fut rapide et efficace. Les deux hommes avaient la même habileté et la même coordination quand ils en venaient à combattre côte à côte, qu'à se déshabiller mutuellement.

John était déjà nu, son sexe dressé dans toute sa gloire, mais il restait encore son pantalon à Sherlock. Il le lui retira en gémissant doucement. Sherlock ne portait pas de caleçon, en dessous, mais une des petites frivolités en dentelle pimpante. Les douces couleurs orangées appelaient les caresses de John, le sous-vêtement féminin échouait à garder prisonnier le sexe de son amant, qui en sortait fièrement. John le suçota doucement, avant de rejeter doucement Sherlock vers le lit.

Il tenait à profiter, à le caresser et à le sucer toute la nuit. Il avait attendu bien trop longtemps pour être clément envers l'autre homme. Il allait le faire gémir jusqu'à ce qu'il le supplie d'arrêter, jusqu'à ce qu'il le supplie de retirer ce bout de dentelle, et de le prendre.

Oh, oui, John adorait qu'une enquête soit terminée…


Nombre de mots : 379

"Vérité ou mensonge ?" de La gazette des bonbons aux citrons : Tu portes des sous-vêtements en dentelle.

"Le défi des nouveaux mots" de La gazette des bonbons aux citrons : Historiographe

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