Changement

Voici un petit one-shot écrit à la vite fait à la pause déjeuner.

En espérant que vous aimerez en attendant la suite de ma fic (faut juste que je retrouve mon calepin avec les chapitres 3 et 4). Il est totalement indépendant du 6 ème tome. La bataille est gagnée mais les pertes ont été terribles.

Il est fatigué, las de tout. Il ne sais plus, ne pense plus, ne pense plus. Pourquoi ? Pourquoi est-il encore là ? De tous il était celui qui méritait le moins de survivre à ce carnage. Il n'a plus qu'un souhait, s'allonger et s'endormir dans l'herbe d'un sommeil sans rêves et infinis. Mais il ne peut pas, il lui reste encore un dernier devoir à accomplir. Il a en horreur cette dernière tâche mais il sait aussi pertinemment qu'il un des seul à pouvoir la mener à bien.

Il est un des derniers, il est adulte et professeur, il doit montrer l'exemple, c'est si dur pourtant. Malgré tout il aurait préféré mourir au champ d'honneur au côté de ses compagnons, il aurait mille fois préférer donner sa vie pour ses élèves. Même pour Potter et sa clique de Griffondor. Il ne peut pas, alors il se lève et son regard embrase une dernière fois l'horizon où s'est dérouler la dernière bataille. Et, doucement, les épaules voûtées les yeux teintés de mélancolie, il se dirige vers sa dernière demeure. A quelques mètres l'attendent les rares recapés de ce jeu de massacre. Même le château semble pleurer ses enfants. Minerva McGonagal est immobile devant l'entrée, à la mort d'Albus Dumbledor elle a été nommée à ce poste. Etrangement quand elle l'a proposer comme sous-directeur il n'y eut pas de commentaire juste quelques hochement de tête triste.

Un rayon de soleil balaye la façade du château et les quelques élèves encore présents s'extasient devant l'arc en ciel qui se forme peu à peu. Un vent léger fait se rider la surface de l'eau. L'homme en noir émet un grognement devant ce spectacle qui, étrangement, lui réchauffe le cœur. Recommencer, reconstruire, ce sont les mots qu'il entend résonner, Il relève la tête et se retrouve face à une femme dont les yeux ont pleurer ses enfants, dont les larmes ont laisser d'ineffaçables sillons sur sont visage, mais rien n'a pue altérer son doux sourire.

Le soleil lança un dernier rayon qui vint se perdre dans les cheveux roux de Mme.Weslay ; Comme si il voulait illuminer ce noble cœur. Leurs deux visages se croisent et Sévérus sourit, un sourire discret certes mais un sourire quand même annonciateur d'un temps nouveau, car remplis d'espoir.