Bonjour, voici ma toute première histoire sur le Mentalist. C'est la première fois que j'écris sur eux, donc n'hésitez pas à me dire si je fais quelque chose de travers avec ces personnages ! :) Merci et bonne lecture.
Lisbon n'aimait pas les affaires John le rouge, c'était toujours macabre. Les mises en scènes étaient toujours horribles et lui donnaient des hauts le cœur pourtant elle en avait vu des scènes de meurtres.
Cette fois ci pourtant c'était plus difficile. C'était une femme, le mari était un médium dont le tueur en série voulait se venger. Le fait de trouver sa femme dans cet état était déjà insupportable mais le plus dur était qu'il affirmait avoir une petite fille et qu'elle état introuvable. Et le CBI, comme le mari, savait très bien qu'on ne retrouvait pas les victimes de John le rouge vivante. Et Lisbon n'aimait pas quand des enfants étaient impliqués, ça rendait toujours les choses plus difficiles.
Elle demanda à ce qu'on sorte le mari de la scène de crime et qu'il soit emmené au CBI pour être interrogé sur ce qu'il a pu dire pour mettre le tueur en série en colère. Ensuite elle laissa les légistes faire leur travail et avec son équipe passa la maison au peigne fin à la recherche d'indice. Comme d'habitude ils ne trouvèrent rien mais quand elle s'attaqua au garage elle entendit de petits gémissements, comme des pleures venant de derrière un tat de carton.
Prudemment elle les retira un par un, ne sachant pas trop à quoi s'attendre. Quand elle enleva le troisième carton elle comprit, une petite fillette blonde était roulée en boule et pleurait à chaude larme. Quand elle vît Térésa, elle se mît à pleurer de plus belle et à s'enfoncer un peu plus dans l'angle du mur si c'était possible.
« Hey ! N'ai pas peur. Je ne te veux aucun mal » Murmura Lisbon en se mettant à genoux et tendant sa main à la petite fille. Devant le manque de réaction, elle continua « Je m'appelle Térésa, je suis là pour t'aider » La fillette leva enfin les yeux vers l'agent. « C'est quoi ton prénom ? »
« Je m'appelle Charlotte » Murmura-t-elle entre deux sanglots .
« Très bien Charlotte, je suis de la police, je viens pour te ramener à ton papa »
« Papa ? »
« Oui, il est dans mon bureau avec mes collègues, qu'est-ce que tu dirais si on allait le rejoindre ? »
La petite fille hésita d'abord, après tout l'agent était une inconnue. « Le méchant ? » murmura Charlotte.
« Le méchant est parti je te le promets Charlotte, je suis juste la pour te ramener à ton papa et mes collègues essayent d'attraper le méchant pour le punir. On va sortir toutes les deux d'ici et aller dans mon bureau pour retrouver ton papa. »Convaincue Charlotte tendit enfin les bras à la jeune policière, se sentant maintenant en sécurité auprès de la jeune femme elle la sera aussi fort que son petit corps le pouvait. Lisbon ne pu s'empêcher de rendre l'étreinte.
« C'est fini, viens je te ramène à ton papa »
La petite fille refusait de lâcher l'agent, se mettant à pleurer dès que l'agent relâchait un petit peu l'étreinte. Alors même si c'était contre la loi, elle attrapa le siège auto qui se trouvait à l'entrée de la maison et installa la petite fille à l'avant de la voiture. Elle lui donna ensuite une des barres chocolatée qu'elle avait dans son sac pour les longues soirées de surveillances. Le meurtre remontait à tôt dans la soirée, la petite fille n'avait certainement rien mangé depuis des heures.
Et puis sans que Lisbon ne demande quoi que ce soit elle se mit à parler.
« Il est venu pendant que je faisais dodo, il me faisait peur alors j'ai fait comme quand on joue à cache-cache avec papa et je me suis cachée derrière les cartons. Il faisait beaucoup de bruit alors il ne m'a pas entendu descendre »
« Charlotte ? Tu l'as vu ? »
« Non, mais il était méchant avec maman, elle a crié, beaucoup. Alors je me suis cachée »
« C'est très bien Charlotte, tu as été très courageuse, je suis certaine que ton papa sera très fière de toi. »
« Je vais le voir bientôt ? »
« Oui, on est presque arrivé. »
« Il va revenir ? Le méchant ? Il va revenir ? »
« Non, je te le promet » Rassura Lisbon en passant sa main dans les cheveux de la fillette
Quand elles arrivèrent au CBI Jane était en train d'être interrogé alors l'agent installa la petite fille derrière la vitre afin qu'elle puisse quand même voir son père et lui donna un jus pour la faire patienter. Elle se rendit ensuite dans la salle ou Cho posait des questions à Jane pour le prévenir.
« Monsieur Jane, j'ai quelque chose pour vous. Cho quand vous avez fini, amenez le dans la pièce à côté s'il vous plait » C'était à contre cœur mais Lisbon savait qu'elle devait attendre que Cho est fini pour annoncer la bonne nouvelle sinon on ne pourrait plus rien obtenir du mari. Heureusement Cho fini rapidement.
A peine arrivé dans a pièce Jane remarqua la présence de la petite fille.
« Vous l'avez retrouvé ! » S'exclama-t-il en serrant Lisbon dans ses bras, à la surprise de l'agent « Merci ! »
IL se tourna vers la petite fille et la pris dans ses bras, la serrant aussi fort qu'il le pu. Ne voulant pas s'imposer Lisbon sortit du bureau les laissant se retrouver.
15 minutes plus tard Jane et Charlotte firent apparition dans le bureau de Lisbon.
« Agent Lisbon ? » Demanda Jane, en poquant à la porte. Charlotte dans ses bras.
« Charlotte, monsieur Jane ! »
« Je voulais vous remercier d'avoir retrouvé ma fille »
« C'est normal »
« Je crois que je serais devenu fou si j'avais perdu les deux »
« Je n'y suis pour rien vraiment, Charlotte a été très courageuse »
« Vous le retrouverez n'est-ce pas ? »
« On ferra tout ce qu'on peut pour y arriver. »
« Il y a-t-il un endroit ou on peut être en sécurité maintenant ? »
« Pour le moment vous serez dans une petite villa surveillé par les membres de mon équipe, et ensuite nous verrons selon l'avancé de l'enquête. L'agent Cho vous y escortera en premier » Lisbon ne voulait pas lui donner plus de détails sur les rondes de surveillances ou les aspects techniques, elle savait que de toute façon il n'était pas en état de les entendre.
« D'accord. Au revoir »
« Au revoir Monsieur Jane, Au revoir Charlotte »
Contre toute attente Charlotte quitta les bras de son père pour se laisser tomber dans ceux de la jeune femme. Encore une fois Lisbon ne pu s'empêcher rendre l'étreinte à la fillette.
« On se revoit bientôt d'accord ? J'essaierais de passer de temps en temps pour te voir » Satisfaite par l'arrangement Charlotte déposa un baiser sur la joue de Lisbon et retourna dans les bras de son père.
« Au revoir Térésa » Murmura Charlotte.
«A bientôt Charlotte »Pour des raisons émotionnelles et de sécurité Lisbon ne gardait jamais contact avec les victimes mais elle savait que dans ce cas ça serait beaucoup plus difficile de garder ses distances.
La première semaine fût très difficile pour Jane. Ne plus avoir Angela à ses côtés était insupportable, il n'avait plus envie de rien, la seule chose qui l'obligeait à rester en vie, à se battre c'était Charlotte. Mais ce n'était pas vraiment évident non plus pour la petite fille, elle ne comprenait pas vraiment la situation et les événements de la semaine précédente lui donnait des cauchemars et terreurs nocturnes que Jane avait beaucoup de mal à calmer seul. Avant c'était toujours Angela qui s'occupait de ça.
Les agents autour de la maison de ne rassuraient pas et il n'avait pas dormis une seule nuit depuis le meurtre. Les journées étaient longues, il n'y avait pas grand-chose d'intéressant à faire dans la villa. Ils regardaient un peu la télé, Jane faisait en sorte que Charlotte regarde des dessins animés joyeux dans l'espoir que ça lui change les idées, sinon ils jouaient à des jeux de société, cuisinaient ensemble ou se baladaient un peu dans le jardin mais le cœur ni était pas, pour aucun des deux.
Les cauchemars de Charlotte se faisaient de pire en pire, et il avait de plus en plus de mal à la réveiller et la calmer après. Et à chaque fois, la fillette demandait après l'agent Lisbon.
Jane connaissait se genre de comportement, il l'avait déjà vu chez certain de ses clients. C'était une sorte de relation d'attachement entre la victime et son « sauveur », comme si la victime ne voulait plus laisser partir et qu'elle en devenait dépendante. Il savait que après un trauma il fallait éviter ce genre d'attachement, c'est pourquoi il n'avait jamais prévenu l'agent Lisbon de ces crises même quand elle appelait pour prendre des nouvelles.
Mais un soir, ça devient incontrôlable, une terreur nocturne réveilla Charlotte en sueur, elle hurlait et tremblait. Même après 30 minutes Jane fût incapable de calmer ses pleures. La petite fille était incohérente, elle répétait que le méchant était là et qu'il fallait que Térésa viennent la chercher pour la sauver. Jane avait beau lui montrer que personne n'était là, que d'autre policier était devant la porte rien à faire, la petite fille en pleine crise d'angoisse ne voulait rien entendre. Il finit donc par céder et appeler l'agent du CBI.
« Agent Lisbon ? Ici Patrick Jane »
« Monsieur Jane, Tout vas bien ? » S'inquiéta l'agent en entendant les pleurs de Charlotte.
« Non pas vraiment. Charlotte fais une crise d'angoisse et je n'arrive pas à la calmer. Elle vous demande. Je suis désolée de vous demander ça, je sais qu'il est très tard mais vous pourriez venir ? »
« Oui bien sûr ! Laissez-moi le temps de me changer et j'arrive »
« Merci »
Quand Lisbon arriva, Charlotte pleurait encore roulée en boule sur le canapé, avec Jane qui lui caressait le dos pour la calmer mais visiblement sans effets. En voyant l'agent il se leva pour lui laisser la place.
« Je suis vraiment désolée agent Lisbon, je ne sais pas pourquoi mais ce soir c'est ingérable »
« Il n'y a pas de soucis, ne vous inquiétez pas » Elle avait souvent calmé les crises de ses frères après la mort de leurs parents. Elle s'assit à côté de Charlotte et signala sa présence.
« Hey coucou Charlotte, C'est Térésa »
« Il est là, il est là, Térésa » Murmurait la petite fille. Lisbon se tourna vers Jane pour avoir une explication. Est-ce que le tueur avait fait une apparition cette nuit ?
« Un cauchemar » Expliqua-t-il
« Hey, Charlotte. Ca te dirait de venir sur mes genoux ? » La petite fille acquiesça et se déplaça s'installer dans les bras de Lisbon.
Ensuite pendant de longues minutes, Lisbon se contenta de bercer la petite fille comme elle le faisait avec ses frères lorsqu'ils étaient petits.
« Et si tu me racontais ton cauchemars ? » Demanda-t-elle quand Charlotte arrêta de pleurer.
« Il est revenu, il voulait venir me chercher et faire comme avec maman. Il ne voulait pas me lâcher, il voulait me séparer de papa. J'ai voulu aller me cacher des les cartons pour tu me trouves comme la dernière fois mais tu ne venais pas et….et … il m'a trouvé puis … puis… puis»
« Chut calme-toi. Ce n'est pas grave, tu n'es pas obligée de raconter la suite. Si on se faisait un chocolat chaud à la place ? »
« Laissez j'y vais » Jane se leva en direction de la cuisine et prépara les chocolats pendant que Lisbon calmait encore Charlotte.
Quand Jane retourna dans salon avec les 3 chocolats chauds, ce qu'il vît le surpris, Charlotte était calmement assise sur les genoux de l'agent jouant avec ses cheveux comme elle le faisait avec les cheveux d'Angela avant.
Jane ce rendit compte que ce qu'il pensait être un attachement malsain entre victime/saveurs était en fait plus loin de ça.
« Tu vas pas partir hein ? » Demanda Charlotte pour Lisbon quand elle eu fini son chocolat.
« Je vais rester jusqu'à ce que tu t'endormes »
« Et même après ? »
« Et bien … je… »
« Oh vous n'êtes pas obligé de faire ça. » Coupa Jane gêné par la demande de sa fille.
« Je n'ai pas d'affaires pour le moment ça ne me dérange pas, je peux rester jusqu'à demain matin »
« Merci, vraiment merci. Je suis désolée je ne sais plus comment la calmer »
« Ce n'est pas grave ça ne me dérange pas, j'ai 3 petits frères alors vous savez des cauchemars j'en ai vu d'autre » Essaya de plaisanter Lisbon, mais sans vraiment de succès.
Lisbon laissa Charlotte s'endormir sur ses genoux et elle en profita pour faire mieux connaissance avec son père.
« Vous savez ce que vous allez faire maintenant ? » Demanda Lisbon
« Non pas vraiment, 3 de vos collègues m'ont dit que je devrais quitter la région, recommencer ma vie ailleurs. Mais je crois que je n'en n'ai pas le courage. »
« C'est effectivement ce que fond souvent les personne dans votre situation »
« Vous avez fait quoi vous ? »
« Pardon ? »
« Vous avez perdu quelqu'un c'est évident, vous êtes partie ? »
« Non j'avais 3 frères à élever, je ne pouvais pas quitter la ville comme ça »
« Vous avez perdu vos parents ? »
« Ma mère d'abord et mon père ensuite »
« Je suis désolé pour vous »
« Merci. Et pour Charlotte vous allez faire quoi ? »
« Je ne sais pas encore, elle n'a que 4 ans. Dans la mesure du possible j'essaye de garder sa vie normale mais ce n'est vraiment pas évident quand moi-même j'ai du mal à mettre un pied devant l'autre »
« N'hésitez pas si vous avez besoin d'aide. C'est une petite fille adorable c'est avec plaisir que je viendrais m'en occuper si vous avez besoin de temps »
« Merci agent Lisbon. Merci beaucoup. Vous pourriez me tenir au courant de l'enquête ? »
« Non je suis désolée je ne peux pas communiquer ce genre d'infos avec les familles des victimes »
« Agent Lisbon, s'il vous plait » L'homme avait l'air tellement dévasté que Lisbon ne pouvait pas s'empêcher de céder. Mais aux yeux de ses supérieurs elle avait besoin d'une bonne excuse pour lui permettre ça.
« J'ai entendu dire que vous aidiez parfois nos collègues sur des enquêtes c'est vrai ? »
« Oui »
« IL parait que vous étiez assez doué. Que diriez-vous d'un boulot de consultant au CBI ? »
« Je sais pas… Je ne veux pas vraiment mettre un autre tueur en série en colère. »
« Ne vous inquiétez pas, vous donneriez juste des avis et vous ne serez pas obligé de vous rendre sur le terrain si vous ne le souhaitez pas . Vous pourriez vous rendre au CBI quelques jours par semaine. Et en contre partie vous pourriez jeter un œil sur notre enquête de John le rouge. Et pour Charlotte il y a un service de garderie pas très loin sinon je serais ravie de l'accueillir dans mon bureau. »
« Oh ne lui proposez surtout pas ça, vous ne récupérerez jamais votre bureau et votre tranquillité après » Blagua le blond, faisant ainsi comprendre à l'agent qu'il était d'accord.
