Les personnages de Fullmetal Alchemist ne m'appartienne pas tout comme la marque AXE.
(J'aurais jamais fait une publicité pareille !)
Plus t'en met plus t'en as !
Chapitre 1 : Un cadeau dangereux
Edward réfléchissait à toute vitesse : Il avait peu de temps avant que Alphonse ne commence à se poser des questions sur sa longue absence. Que pourrait-il bien lui offrir pour son anniversaire ? un gâteau ? non, il ne pourrait pas le manger … un chat ? non, il avait toujours refusé qu'il en aie un … une clé anglaise ? … non il n'est pas comme Winry, encore heureux … une boite d'huile ? non cela faisait déjà deux fois qui lui faisait ce cadeau … mais alors... quoi ?
Ed releva la tête et regarda les magasins autour de lui. Est-ce que l'un d'entre eux pouvait avoir un cadeau pouvant être utile à une armure, mis à part de l'huile.
Tout en marchand dans la ruelle il passa devant une boutique dont la vitrine était remplie de téléviseurs. Ed jeta un coup d'œil intrigué vers l'une d'entre elles. Ils s'arrêta et regarda une des publicitées.
Celle-ci montrait un homme torse nu sur une île déserte. Il commençe à ce mettre du déodorant. Tout d'un coup, la terre tremble et des quatre coins de l'île sans oublier par la mer (même si on ne peut pas appeler ça un coin proprement dit) des millions de filles courent, nagent afin de l'attraper la première.
L'homme tout souriant les regarde, tout en continuant de se mettre du déodorant. Des femmes arrivent près de lui, l'une d'entre elle se jette sur lui et … nous apercevons une partie de l'île grâce à une vue aérienne.
On voit alors plein de petits points de toutes les couleurs représentant la couleur des maillots de bain de femmes qui convergent toutes vers le seul homme de l'île.
Une pensée traversa la tête d'Edward : n'importe quoi !
Il se remit en quête d'un cadeau. Au bout d'une bonne demi-heure, il n'avait toujours pas avancé ou plutôt avait tourné en rond. Il s'arrêta de courir et entrepris de reprendre son souffle. Il regarda les magasins autour de lui. Il y avait une boulangerie, un pressing, un marchand de journaux et … un peu plus loin une parfumerie.
Il ouvrit la porte de cette dernière, créant un petit courant d'air qui lui apporta l'odeur de millions de parfums. Ed entra, referma la porte et s'avança dans la pièce. Les murs étaient cachés par de gigantesques étagères (point de vue de Ed bien sur) qui étaient surchargées de flacons multicolores. Au centre se trouvait la caissière en uniforme de travail avec un petit garçon (Vous connaissez le petit spirou ? car c'est lui). Edward ne sachant pas par où commencer de chercher jugea utile de demander à l'employée de service. Il s'approcha et attendit que le petit garçon s'en aille. Par « hasard » le dialogue arriva dans les oreilles d'Ed qui écouta avec un certain intérêt. La voix de la caissière en colère fut la première chose compréhensible qu'il entendit :
-Je te dis que ce n'est pas de ton âge !
-Mais …
-Il n'y a pas de « mais » !
-C'est pas pour moi, c'est pour mon grand-père !
-Quelle horreur !
-Il ne peut plus venir. Mes parents le surveillent maintenant.
-C'est pas étonnant.
-S'il vous plait madame, dit le petit garçon d'une voix suppliante.
-J'ai dit NON !
-Normalement le client est roi.
-Pas ici, maintenant donne « le » moi dit-elle en désignant l'objet que tenait le petit garçon.
Celui-ci regarda la vendeuse puis son (futur) bien, hésitant. Il prit la décision de se passer du parfum sur lui. La vendeuse tenta de l'arrêter, en poussant en même temps un cri déchirant (NNNOOOONNNNN……). C'est alors que Ed remarqua le nom du déodorant : AXE.
-Ah je vais pouvoir vérifier son effet, songea Edward
Le petit garçon se mit à sourire, il avait réussi, c'était dans la poche ! Maintenant il faillait se débarrasser du témoin ... Ce qui allait être facile. Il regarda la caissière et lui dit très gentiment :
-S'il vous plait madame pourriez-vous me donner ce déodorant ?
-Euh...a…avec joie mon petit cœur, qu'est-ce qui te ferait plaisir encore ? demanda la caissière d'une voix douce et amicale en battant des cils.
-Et vous, que voulez-vous , demanda le garçon en s'adressant à Edward.
-Moi ? ben … la même chose.
Le petit garçon se retourna et planta ses yeux dans ceux de la caissière et dit :
-Je voudrais un autre flacon.
-D'accord ! répondit aussitôt la jeune femme.
Elle parti en direction du rayon où était entreposé quelques trentaine de déodorants, et revint avec le fameux produit en question. Elle le donna au garçon qui le tendit à Ed.
-Ce sera tout ? demanda la caissière toute joyeuse.
-Pourriez-vous le mettre dans un paquet cadeau ? tenta Ed.
-Pas de problème. Lui répondit la jeune femme heureuse de pouvoir les retenir encore un peu.
…
-Dix minutes, oui dix minutes ! C'est le temps qu'à mis l'employée à faire le paquet cadeau. D'accord il est réussi, mais elle l'avait refait combien de fois ? Et Al qui m'attend, comment vais-je faire ? pensa Ed qui sortait de la parfumerie derrière le petit garçon qui était bizarrement tendu.
-Merci encore, le remercia Ed.
-Pas de problème ! C'est chaque fois pareil. D'ailleurs on ferait mieux de courir car j'en pas mis beaucoup et …
-RRAAAHHH, JE ME SUIS ENCORE FAITE AVOIR !!!!! BIEN SÛR ILS SONT PARTIS SANS PAYER !!! cria l'unique personne qui se trouvait encore dans la parfumerie.
La porte s'ouvrit à la volée laissant apparaître la jeune employée, rouge de colère, qui s'élança dans la rue. Elle regarda attentivement de chaque côté, espérant les apercevoir, mais la cloche de l'église venait de sonner midi et les gens avaient maintenant envahis la rue dans l'espoir trouver un petit restaurant pas cher et libre.
La caissière jura et rentra dans sa boutique.
Pendant ce temps, à cinq intersections plus loin, Edward reprenait son souffle, affalé par terre. Il resta là un moment lorsque quelque chose ou plutôt quelqu'un lui cacha la lumière du soleil. Il releva la tête et blanchit : c'était Alphonse !
-Al ?! ….mais, mais que fais-tu ici ?
-Je t'attendais à l'hôtel mais comme tu ne revenais pas du QG, je suis allé faire un tour.
-Ah d'accord...
-Maintenant j'aimerais savoir ce que tu fais ici et qu'est-ce que tu tiens ?
Edward remarqua qu'il parlait du cadeau et perdit son sang-froid en racontant n'importe quoi :
-C'est pour l'anniversaire de … Winry !
-De Winry ? Mais c'est dans six mois !
-Ah … le temps passe vite et …
-Ed laisse tomber tu ne sais pas mentir.
-Comme si je ne m'en étais pas rendu compte. Je comptais te le donner ce soir, tant pis. Bon anniversaire, dit-il tout en souriant et en lui tendant le paquet.
-Merci
Al déchira l'emballage et …
-Ed, c'est une blague ?
-Un problème ?
-Que veux-tu que je fasse d'un déodorant !
-Tu ne voulais pas une copine ?
-Je ne vois pas le rapport.
-Passe le moi tu verras.
Ed vaporisa du parfum sur Al. Aussitôt la terre trembla, des voies aiguës ou plutôt cris se firent entendre.
Fin chapitre 1
Voici enfin cette nouvelle fic dont je vous aie parlé, j'ai prévu d'arrêter mes chapitres à chaque fois que « la terre tremblera » même si parfois ça n'ira pas jusque là.
Dites moi si cela vous plait, si vous avez des idées. Un truc est sûr vous allez bien vous amuser et rigoler.
