Hey les gens! Après avoir découvert de nombreuse histoire tout à fait extra, j'ai décidé de me lancer aussi, avec une petite apréhension tout de même je dois l'avouer, et de publier mon histoire sur mon couple adoré! Les personnages sont donc de Stephenie Meyer sauf quelques exeptions, sinon le reste viens de ma petite caboche! Tous humains!

Bonne lecture! =)

Prologue

Un premier claquement de portière a brisé le silence qui régnait dans l'habitacle de la voiture, suivit presque immédiatement d'un deuxième. J'ai inséré la clef dans le contact, bouclé ma ceinture avant de démarrer et de quitter le parking de l'aéroport. Je me suis glissé dans la circulation, et j'ai roulé en direction de la ville. Concentré sur la route, j'ai à peine senti mon épouse poser une main sur ma cuisse et y exercer une faible pression rassurante. J'ai dévié mon attention quelques instants sur elle pour plonger mes yeux dans les siens : envoûtants, brillants, fatigués…et reportant mon regard sur les voitures devant nous, j'ai malgré tout pensé que je ne l'avais jamais trouvé plus belle qu'aujourd'hui.

Nous venions de déposer notre fils qui s'envolait avec sa femme pour la France ou ils avaient décidés de s'installer définitivement. C'était l'ordre des choses, et même si il était grand, c'était quelque chose de le laisser partir : ça faisait un mal de chien. Elle ressentait sans doute la même chose que moi, même en plus fort : après tout c'était son bébé qu'elle regardait partir.

L'horloge lumineuse du tableau de bord affichait 20h. Dehors la nuit était déjà tombée et les voitures n'étaient plus que des points rouges et blancs se mouvants dans l'obscurité alentour.

Ce fût elle qui brisa le silence la première :

-Tu rentres à la maison avec moi ou tu me déposes juste ?

-Je vais te déposer…c'est juste deux, trois petites choses que je veux récupérer avant que tout ne partes…

-Tu es sûr que ça ne peut pas attendre demain ?

-Je n'aurais sûrement pas le temps après…

-D'accord…Tu as besoin de moi ?

Je tournais un visage que je voulais confiant vers elle avant de dire :

-Non, ne t'inquiète pas, tu n'auras qu'à te mettre au lit, et je t'aurais rejoint avant que tu n'ais le temps d'éteindre la lumière.

Elle c'est contentée d'acquiescer. Devant la maison, elle a effleurée mes lèvres avant de descendre de la voiture, et de rentrer chez nous, tandis que je repartais. J'ai pris cette fois la direction du centre ville, ses petites rues, ses sens interdits, ses boutiques que je connaissais par coeur.

En arrivant devant l'immeuble, j'ai actionné la télécommande qui ouvrait les portes du garage avant de m'engouffrer à l'intérieur. J'ai ensuite pris l'ascenseur jusqu'au dernier étage, les clés tintant dans mes mains.

L'appartement était envahi de cartons et les meubles recouverts de draps blancs. La quantité de choses que nous entassions dans une vie était impressionnante. D'ici 24 heures, il ne resterait plus que les murs. J'ai laissé erré mon regard dans le loft, flânant dans les pièces, allumant les lumières partout une toute dernière fois, avant de me diriger comme je l'avais fait des milliers de fois auparavant vers le bureau.

Une pression sur l'interrupteur et je me suis planté dans l'embrasure de la porte, souriant aux souvenirs que nous avions eux entre mecs dans cette garçonnière. Les murs portaient encore les traces blanches des cadres qui l'ornaient, des petits trous un peu partout fait par les punaises, les marques du canapé sur le sol et je pouvais presque sentir l'odeur des cigares que nous avions fumés ici…

J'ai allumé une nouvelle lampe qui trônait sur le bureau avant de m'asseoir dans le fauteuil devant celui-ci. Ouvrant un des tiroirs, ma main à tâtonnée le fond avant d'en sortir l'unique chose qu'il contenait : je l'avait trouvé la semaine précédente en faisant le tri des livres et l'avait juste glissé là en attendant de venir le récupérer. Cet objet, je le connaissais bien. C'était un gros livre avec une couverture rouge en cuire ou était inscrit en noir, d'une élégante écriture et dans un français parfait :

« Le temps passe. Et chaque fois que le temps passe quelque chose s'efface. Mais avec ça nous serons toujours un petit peu là. »

J'ai pris une grande inspiration, un sourire naissant sur mes lèvres avant de tourner la couverture et de découvrir la première page : 1 Décembre 2009.