Titre : The real us
Rating : M
Personnages : Kurt et Blaine uniquement.
Disclaimer : Hormis les personnages, le texte est à nous.
Remarques : C'est un style différent d'écriture, nous espérons que vous aimerez. Cette histoire explore plusieurs face de l'amour. C'est pour ça qu'on dirait un texte "mangé", "coupé" ou encore "en plusieurs morceaux". Cette fiction est d'un genre particulier et elle ne comporte que deux chapitre, le deuxième est un lemon plutot très détaillés, vous serez prévenus. Cette histoire appartient à Emily Mary Heap alias Sarah et à moi même.
POV de Kurt : italique
POV de Blaine :Police normal
Le passage en gras : Le prologue, un petit passage explicatif
Blaine et Kurt se détestent depuis toujours. Ils ne savent pas pourquoi mais c'est comme ça. A McKinley, ils étaient les deux seuls a semer le trouble. Mais un jour pas fait comme un autre, la tentation, le désir et aussi mais surtout la haine les ont pousser à commettre une grave erreur... S'embrasser. Montrer de l'affection pour l'autre. Depuis cet incident, ils se fuyaient et essayaient d'échapper à leurs propres sentiments. Est-ce que la légende dit vrai ? Les opposés s'attirent-ils vraiment ?
Toute la journée, j'avais passé mon temps à feindre comme si de rien était auprès de mes amis. Oui car après que nous ayons échangés ce magnifique baisé, plus rien. Oh, et je t'évitais de tout mon possible, aussi. Je crois bien que tu faisais de même, étant donné qu'on ne s'est pas croisé du reste de la journée.
Le soir étant arrivé, je me trouvais dans mon lit, me tournant, tournant et re-tournant, n'arrivant pas à dormir. Je soupire une énième fois, des yeux de glace hantant mes pensées. Décidant que je n'arriverai pas à dormir dans ces conditions, je rabats les couvertures sur le côté et sors de mon lit. Je sors de mon dortoir, utilisant la sortie de secours pour aller plus rapidement dehors. J'avais besoin d'air frai. Mes pieds nus foulent le sol de goudron, tandis que je me dirige vers les escaliers de la cours.
Mon coeur semble rater un battement quand je reconnais une silhouette familière assise sur la première marche. Kurt. Je décide ne pas relever, de toute façon hein.. Je m'avance vers toi, avant de m'assoir à côté de toi.
Je ne t'avais pas recroiser de toute la journée. Pour ma part je ne savais pas vraiment si c'était volontaire ou non, tout ce que je savais c'est que dès que je te voyais en face de moi et ensuite a mes cotés, mon coeur ratait lui aussi un battement. Je faisais mine que tout allais bien et dès que je sentais la chaleur de ton corps a mes cotés, je ne peux m'empêcher de fermer les yeux quelques instants et de me rappeler de ce moment presque magique que nous avions vécu tout les deux. Je ne savais pas ce qui m'arrivais.. Je n'avais jamais ressenti ça avant. Donc il fallait que je sache. Je levais mes yeux d'un froid glacial vers les tiens avant de prendre ta main et de la poser sur mon coeur qui lui battait la chamade.
- Dis.. C'est normal ? Ca me fais ça depuis..tu sais quand..
Comme tu restes silencieux, je me perds peu à peu dans mes pensées, regardant le ciel éclairé de la lune et de quelques rares étoiles, quand soudain tu prends ma main et la pose contre ta poitrine. Je peux sentir ton coeur battre contre ma paume, et curieusement, semble avoir exactement le même rythme effréné qu'a le mien en ce moment même. Suite à ta question, je ne peux m'empêcher de te trouver adorable. Pour la première fois que l'on se connait, je t'adresse un vrai sourire n'exprimant rien que de la tendresse.
- C'est ce qu'on appelle l'amour, Porcelaine.
Mon sourire s'élargit en voyant un air perdu prendre place sur ton visage. Ma main libre caresse doucement ta joue, alors que je meurs d'envie de t'embrasser. Mais j'attends d'abord de voir ta réaction, car je suppose que tu ne peux pas le prendre aussi bien que moi... Si ?
Je savais que tu voulais m'embrasser, cela se voyait comme un nez en plein milieu de la figure et ça aussi, ça me faisais sourire tendrement. A vrai dire depuis ce moment ou toi et moi avions été si proche, je ne pouvais plus être si froid et distant. Je n'y arrivais tout simplement pas. C'est pourquoi je m'approchais doucement de tes lèvres pour déposer un simple mais doux baiser sur celles-ci avant de pincer les miennes pour garder le gout des tiennes le plus longtemps possible. J'ancrais mon regard au tiens avant de demander, avec la voix la plus simple au monde.
- Et l'amour, c'est quoi ? Exactement...?
Pour être franc, je n'avais aucune idée des réponses puisque jamais je n'avais ressenti ça, c'était si fort, si changeant..!
Quand tes lèvres se posent sur mes lèvres, je me sens à nouveau revivre, comme si le vide qui m'avait habiter toute la journée était à nouveau rempli. Je te regarde moi aussi dans les yeux, ceux-ci exprimant de la tendresse. On dirait un enfant, c'est si mignon.
- Pour être franc, l'amour fait mal parfois, et peut, et est même très souvent limité.
Je sers ta main dans la mienne, caressant doucement celle-ci du bout du pouce.
- Mais dans certains cas, l'amour est juste une force, quelque chose d'éternel et juste inébranlable...
Et quand je te regardais, je pensais que la deuxième solution était la bonne.
Cette fois-ci j'en était sûr, je le savais, mon coeur qui battait plus vite, mon souffle qui se coupait, mon coeur qui ratait souvent plusieurs battements. J'étais tout simplement amoureux de toi et j'avais tant voulu lutter contre ça que jamais je n'aurais pu le réaliser sans tous ces évènements. Je me redressais donc maintenant doucement, de manière a m'asseoir sur tes genoux, juste en face de toi. Je posais ma main sur ta joue puis celle ci glissais doucement sur ta nuque. Je t'offrais maintenant un véritable baiser. Mes lèvres embrassant d'abord les tiennes plusieurs fois, je penchais lentement mon visage sur le coté tout en souriant pour bouger mes lèvres délicatement contre les tiennes, mes deux bras venant se nouer autour de tes épaules.
- Blaine..
Découvrir qu'en vérité je t'aimais n'a pas été trop difficile pour moi. Mis à part le choc du début, je le prenais plutôt bien. Et je suis tellement heureux que toi aussi, tu me retournes ces sentiments ! Parce qu'aimer quelqu'un qui m'aurait haï n'aurait pas été une chose très.. agréable, dirons nous. Je profite de tous ces baisers, mon coeur semblant vouloir exploser de joie toutes les deux secondes. Murmurant contre tes lèvres, je te réponds.
- J'aime quand tu dis mon prénom...
Je donne un bref baiser sur tes lèvres.
- ..Kurt.
Aimer son meilleur ennemi, c'était la totale a McKinley! Je souriais tendrement avant de m'emparer de ton visage et de couvrir tes lèvres de baisers tous plus beau et long que les autres. c'était un peu comme ci je voulais profiter de toi le maximum, comme ci tu allais mourir demain.. Je soupirais d'aise et ouvrais rapidement les yeux pour me reculer a contre cœur de toi.. Je baissais ensuite mes yeux vers le sol en soupirant, ma main tenant cependant toujours la tienne.
- On ne peut pas, Blaine..
Je baisse la tête vers le sol, l'air triste. Je sers cependant fermement ta main, ayant peur que tu t'enfuisses. Je savais que tout ça ne durerait pas très longtemps, à près tout, nous étions les deux pires ennemis depuis toujours. Nous étions censés être ennemis, ne ressentir que de la haine pour l'autre. Et puis, que penseront les autres ? Mais pour tout dire, je m'en fichais un peu. Sur le moment, tout ce qui m'importait, c'était toi. Pas les autres. Pas le monde. Je te dis d'une voix douce, néanmoins teintée d'une pointe de tristesse.
- Je n'arriverais jamais à te haïr de nouveau, Kurt. Pas après ça…
Alors que je te tournais légèrement le dos, je réfléchissais. Je soupirais car nous ne pouvions être vraiment ensemble, on ne le pouvait pas. Parce que nos camarades respectif crierais a l'injustice et serait encore plus en tension qu'ils ne le sont déjà. Je plissais les yeux avant de me lever et de me mettre face à toi. Je regardais un instant tes lèvres avant de déposer un doux baiser dessus.
- Tu vas devoir m'oublier, Blaine.. Je ne veux pas qu'on se cause mutuellement du tort mais saches que...Je t'aime.
Je crois qu'à ce moment précis, mes yeux exprimaient une détresse et une tristesse infinie que jamais je n'avais connu. Pas aussi intensément.
- On peut... je sais pas.. se voir en cachette ?
Je n'ai qu'à observer l'expression de ton visage pour voir que ce n'est pas possible. Nous n'avions aucunes solutions... En cet instant précis, je regrettais d'avoir été baptisé ton ennemi juré, qui toute sa vie devais te haïr. Car cela nous empêchait d'être heureux, ensemble... J'inspire un bon coup pour essayer de ravaler mes sanglots, et pour essayer de retenir les larmes qui commençaient à naître au coin de mes yeux.
- Je t'aime aussi Kurt...
Sur ces mots, je marche vers les dortoirs, faisant de tout mon possible pour empêcher mes yeux de pleurer toutes les larmes de mon corps.
Je n'avais jamais rien ressenti d'aussi fort de tout ma vie. La peine que je pouvais te causer me rendais fou, fou contre moi même et pour cela, je me serais bien jeté sous un train en marche. Je me levais a mon tour et versais une petite larme. La tristesse prenait a présent place dans mon cœur et toute mon âme. Je rentrais moi aussi dans mon dortoir en essayant de trouver le sommeil malgré ton visage qui me hantait toutes les deux minutes.
~õ~
Le lendemain, après un réveil difficile, Je soupirais et jetais un coup d'œil dehors, repérant ta silhouette sur la masse blanche et glacial qu'étais la neige fraiche qui était tombé toute la nuit. Je mourrais d'envie de venir te rejoindre mais je ne pouvais le faire.. Nous pouvions certes nous voir en cachette mais quelqu'un finirait par nous voir. J'ouvrais doucement ma fenêtre et soufflais ton nom en ta direction. Je m'écartais de celle-ci, ne voulant pas que tu me voies et que tu me démasque.
En voyant le lendemain matin le lycée recouvert de neige, je ne suis même pas étonné, il l'avait prévu à la météo, et tous les lycéens devenaient fou quand cela se produisait. Ce paysage blanc et ce froid glacial correspondaient parfaitement à ce que je ressentais en moi. La flamme qui brûlait habituellement en moi semblait avoir disparue. Et j'avais beau user de ma force, ce vide gelé persistait en moi. Soupirant tout en revêtant quelques vêtements chauds, je sors ensuite dehors. Si je dois me morfondre, autant le faire à l'air frai. Je m'assois sur un banc enneigé, fixant un point invisible devant moi, perdu dans mes pensées. Mais mon nom prononcé par une voix familière me sortis de ma rêverie. Sachant que tu en étais l'auteur, je me lève brusquement en tournant la tête autour de moi, cherchant à t'apercevoir.
- Kurt..?
Je m'approchais a nouveau de la fenêtre avec un petit pincement au cœur, mes yeux se voilant d'une fine couche de larme. Il fallait que je vienne te voir, maintenant. C'est pourquoi j'ouvrais grand la fenêtre, me mettant debout sur celle-ci par la suite. Je prononçais ton prénom car je voyais que tu commençais à partir. J'inspirais longuement avant de sauter de tomber brusquement dans la neige. Avec une petite grimace de douleur, je regarde autour de moi et me redresse difficilement, a l'aide de mes deux mains maintenant plongés dans la neige fraiche.
Ne voyant personne autour de moi, je soupire doucement, et mets mes mains dans les poches. Si tu me fuis.. Je m'apprêtai à partir, quand j'entends mon prénom être crié depuis les dortoirs. Je tourne rapidement la tête pour te voir debout sur le rebord de ta fenêtre, près à sauter. Je n'ai le temps que de crier un "Non!" avant de te voir te laisser tomber dans le vide. Mon sang ne fait qu'un tour, alors que je cours vers le tas de neige où tu es tombé. Arrivé à ta hauteur, je me mets à tes côtés.
- Idiot ! Tu aurais pu te blesser !
Je plonge mes yeux dans les tiens, t'adressant un regard concerner et inquiet. Je ne crois pas que j'aurai pu supporter la vision de toi blessé, surtout à cause de moi. Je viens te tirer de là, enlevant la neige de tes vêtements, avant de te serrer dans mes bras.
- Blessé ou non, qu'importe. Pour le moment, c'est mon cœur qui a mal..
Je laissais une petite larme couler le long de ma joue avant qu'un tas de flocons ne tombe autour de nous, la neige recommençant sa magnifique danse, créant un véritable et magnifique rideau de neige. Je gardais mon regard encré au tiens sans bouger, sans même user de la parole. Je passais une de mes mains sur ta nuque et alors que j'allais embrasser tes lèvres, celles-ci dérivent dans le creux de ton cou. Je dépose un simple baiser sur ta peau tiède avant d'y loger mon visage. Mon nez caressait ta peau et de petits sanglots s'échappaient de ma gorge sans que je puisse les contrôler. Je me serrer d'avantage contre toi avant de venir coller mon front au tiens.
- Embrasses moi.. Je t'en prie.. Embrasses moi.. J'ai beau me dire qu'on ne peut pas être ensemble mais pourtant je veux te voir tout le temps, sans arrêt.. On se verra en cachette si tu veux, on se verra dans les pires endroits mais je m'en fou, tant que je suis avec toi..
En te voyant ainsi, je me rappelle qu'il n'y a pas que les blessures physiques qui existent... Il y a aussi celles psychologiques. Mes bras s'enlacent tout naturellement autour de ta taille fine, te pressant contre moi. Le rideau de neige qui tombe à présent autour de nous donne un côté théâtrale mais néanmoins romantique à la scène. T'entendre pleurer ne fait que briser mon coeur un peu plus. Il y a quelques jours, j'aurai peut-être apprécié cela -et encore j'en doute fortement, mais maintenant, je voulais plus que tout revoir ton sourire illuminer ce si beau visage. C'est pourquoi je le prends entre mes mains, essuyant du bout des pouces tes larmes.
- Je ferai tout ce que tu me demanderas de faire, mon amour..
Et comme promis, je presse mes lèvres sur les tiennes. Ca faisait quoi, que depuis hier soir que je ne t'avais embrassé? Pourtant, j'avais l'impression que ça faisait des années... Tout d'un coup, je sens mon corps se réchauffer, le vide qui s'était installé en moi semblant s'être comblé...
Dès que tes lèvres se posèrent sur les miennes, je pouvais sentir mon cœur exploser littéralement dans ma poitrine. Je sentais aussi qu'un tas de papillons volaient maintenant dans le creux de mon ventre. J'étais amoureux, cela ne faisais aucun doute. Et de toute manière, maintenant, je ne pouvais le nier, c'était un peu comme une évidence. Je pressais donc doucement mes lèvres aux tiennes, offrant a celles-ci un tas de petits baisers plus ou moins humides et bruyant. Et après, je mordais doucement ta lèvre inférieur et sa chair pulpeuse. Cela me rappelais notre premier baiser a tout les deux. Et rien qu'a cette pensée, un frisson longeait ma colonne vertébrale pour finir dans le bas de mon dos. Et après que nos lèvres aient jouées entre elles, je prenais ta main pour te tirer avec moi vers l'intérieur du lycée. Dans notre lycée, les cours finissaient tous à 16h. C'est pourquoi il n'y avait personne. Et dans les chambres non plus puisque tous les gars allaient jouer au foot. Je montais presque en courant les escaliers pour enfin arriver à ma chambre. Je ne savais pas ce que nous allions faire, si nous allions juste nous embrasser ou…plus ? Moi, j'étais juste heureux d'être isolé avec toi : ici. Je me débarrassais de mon manteau et m'asseyais sur le lit.
- Viens…
Je te suis en rigolant doucement, amusé de te voir aussi pressé. Arrivés dans ta chambre, j'enlève mon manteau, mon bonnet et mes gants, avant de m'allonger sur ton lit, t'entrainant avec moi. Je rapproche à nouveau mon visage vers le tien pour déposer une multitude de baiser sur tes lèvres, entrecoupés de "Je t'aime". Mes mains se faufilent légèrement sous ton haut, caressant la douce peau de tes hanches, dessinant des arabesques invisibles. Maintenant, tout de suite, j'avais juste envie de te faire l'amour. De par cette fusion de nos deux corps te montrer tout l'amour que j'éprouvais pour toi. C'est ainsi que je pressais mes lèvres contre les tiennes en quémandant l'accès à ta bouche.
Nous prenons toutes les remarques. Nous en attendons beaucoup d'ailleurs car nous avons longuement hésité avant de poster cette histoire.
A très bientôt, Sarah et Margaux. ~
