Ca vient de sortir de ma tête mais je ne sais pour quelle raison, ce soir, mon esprit à décider de repenser à Ianto Jones et à quel point il me manque. Et plus d'un an après, je n'arrive toujours pas à regarder sa mort sans pleurer. Et ça m'énèrve. En espérant que vous apprécierez.
Je t'aime Jones, Ianto Jones.
Ce qui est étrange lorsqu'on a toute la vie devant soi, c'est qu'on veut en profiter au maximum mais qu'au final, on remet toujours tout à plus tard. Toutes les envies, toutes les colères, toutes les décéptions. On croit avoir le temps, le temps de tout voir, de tout entendre, de tout aimer. Et lorsque finalement, le temps nous ratrappe, ça fait mal. Ca fait mal parce que c'est innattendu, parce que ça laisse un goût d'inachevé. On part avec l'impression de n'avoir rien fait.
J'aurai dû te montrer toutes ces merveilles dont l'univers regorge et que tu aimais tant imaginer lorsque je te serrais tout contre moi les nuits trop froides. J'aurai dû te faire rire plus souvent, tu étais tellement beau lorsque la joie éclatait dans tes magnifiques iris bleues. J'aurai dû m'ouvrir à toi plus souvent, parce que j'aimais me sentir à la maison la tête blottie contre ton torse à écouter la danse rythmique de ton coeur. J'aurai dû te prendre par la main et t'entraîner à toute vitesse dans les rues bondées de monde, juste pour que tous nous envie et nous prenne pour des fous que personne ne contrôle excepté l'autre. J'aurai dû être celui qui essuye tes larmes mais non, tu t'es toujours caché pour laisser parler ta peine. J'aurai dû chercher tes lèvres plus souvent. J'aurai dû enrouler mes bras plus souvent autour de toi. J'aurai dû chuchotter plus souvent des mots tendres pour qu'ils se meurent dans ton oreille. J'aurai dû te dire que c'était toi dans toutes les langues, les plus belles comme les plus archaïques, du monde.
Je n'aurai jamais dû égarer mon regard sur d'autres que toi. Je n'aurai jamais dû te faire autant de mal. Je n'aurai jamais dû t'abandonner, ni te faire douter de la place que tu occupais. Je n'aurai jamais dû faire couler tes larmes. Je n'aurai jamais dû faire serrer tes poings. Je n'aurai jamais dû souiller la pureté de ton âme. Je n'aurai jamais dû te garder pour moi seul. Je n'aurai jamais dû faire autant d'erreurs avec toi. Je n'aurai jamais dû gâcher ta vie. Je n'aurai jamais dû te laisser prendre mon coeur. Je n'aurai jamais dû capturer le tien. Je n'aurai pas dû faire ça mais je l'ai fait et je n'aurai jamais dû ne jamais le regretter. Je n'aurai jamais dû te laisser être une fois de trop mon ombre face à l'adversité. Je n'aurai jamais dû me montrer faible et te vouloir auprès de moi, le jour où la mort t'a arrachée de mes bras. Je n'aurai jamais dû avoir peur de ton amour.
J'ai fait tellement d'erreurs au cours de ma longue vie et j'ai l'impression que les plus regrettables sont toutes à ton sujet. Si tu savais comme je m'en veux, au point de chercher la mort comme chatîment juste pour te venger de n'avoir été, moi, qu'un homme faible pour ton coeur. Il y a encore tellement à dire, mais tout cela n'a plus la moindre importance.
Tu me manques Ianto. Terriblement.
