Bonjour à tous, c'est la première fic que j'écris sur Skins, et je dois bien avouer que le sujet n'est pas des plus originaux, mais j'espère que ça vous plaira malgré tout.

Je précise que je ne suis pas encore très à l'aise avec les rattings, j'ai mis K+ parce que bon, c'est Skins, c'est Effy Stonem, donc...

J'ai tenté de publier cette fic une première fois et, allez savoir pourquoi, ça n'a pas fonctionné, alors je retente le coup.

Bonne lecture !


Effy ouvrit les yeux en sursaut, encore tremblante et couverte de sueur. Les effluves de son rêve lui emplissaient encore l'esprit, et elle revoyait Freddie en train de parcourir son corps nu, elle sentait presque encore ses mains sur elle. Il lui semblait entendre de nouveau dans la nuit sa voix lui murmurer des mots d'amour, et son cœur s'emballa encore lorsqu'elle se remémora la façon si douce qu'il avait eue de la prendre dans son songe. Elle bougea dans les draps, les vrais, ceux de son lit qui n'étaient pas aussi soyeux que dans ses fantasmes, et tenta de trouver une position confortable pour se rendormir, mais elle avait toujours beaucoup trop chaud. Et pour ne rien arranger, Cook, qui dormait près d'elle remua à son tour dans son sommeil et vint se serrer contre la jeune fille. Elle le repoussa doucement, sans avoir le courage de le réveiller. C'est de lui dont elle aurait du rêver, de son petit-ami avec qui elle avait fait l'amour avant de s'endormir. Pourtant, sitôt ses paupières closes son esprit était allé vagabonder dans les bras d'un autre. Freddie. Toujours Freddie, même quand elle était avec Cook. Surtout quand elle était avec Cook. Ils étaient si différents tous les deux qu'elle trouvait même épatant qu'ils soient amis. Enfin, qu'ils aient été amis, avant qu'elle ne vienne s'immiscer entre eux et tout foutre en l'air. Cook, celui qui n'avait peur de rien, prêt à tenter toutes les expériences, quitte à faire souffrir les autres et lui-même dans l'unique but de prendre son pied. Freddie, le sage, la raison incarnée qui veillait sur son petit monde. Le gendre idéal. Effy aurait été heureuse avec lui, et elle le savait. C'était justement pour ça qu'elle n'avait pas voulu de lui. Il l'aurait rendue trop heureuse, et le bonheur était dangereux pour elle. Elle en avait peur. Peur de se laisser aller dans la béatitude, de se ranger gentiment et de se contenter de peu en échange d'une relation saine et équilibrée. Ça l'effrayait parce que ça ne lui ressemblait pas, elle était trop sauvage, trop inconsciente. Elle aimait le risque et l'instabilité. Tout ce que Cook pouvait lui apporter. Elle aimait savoir que si elle débarquait chez lui à quatre heures du matin en lui disant qu'elle voulait s'enfuir loin de tout, il sourirait en disant « ça roule, ma poule ! ». Savoir qu'elle avait la possibilité de tout quitter du jour au lendemain, une porte de sortie au cas où elle recevrait un coup trop dur à encaisser, ça la rassurait.

Alors elle continuait à voir Cook, tout en sachant qu'elle ne serait jamais complètement à lui et inversement, et qu'ils en avaient conscience tous les deux. Si elle retournait avec Freddie, elle ne pourrait plus s'échapper, elle serait prisonnière pour du bon. Prisonnière du bonheur. Et ça ne lui ressemblait pas.