Bonjour! Moi c'est Eden, la fille qui écrit cette modeste fanfic. :B (Oui, mon "pseudo" est le même que le nom du personnage principal... Problem? QuQ)
Je voulais juste vous avertir que, à partir du chapitre 7, il semblerait que ce site bug et vous ramène au chapitre 5.
DONC → Vous pouvez quand même lire la fiction sur mon blog : xFiiENDS . skyrock .com ( sans espaces naturellement.. x3)
Bonne lecture, et surtout merci de bien vouloir me lire.. (Oh, et excusez moi de la médiocre qualité de l'écriture des premiers chapitres; ils datent d'un an pour la plupart; depuis je me suis améliorée... Quand j'aurais finit FIEND's, je ré-écrirais tout, mais en attendant vous allez devoir supporter ces fautes d'orthographe/grammaire et ces phrases maladroites, désolée!)
A START OF AN END.
Ces voix semblent sortir de nulle part. Ou de partout. Je n'en ai pas la moindre idée. Je n'arrive pas à discerner ce que leur locuteur veut me dire; tout ce que je perçois, ce sont des bruits étrange qui résonnent dans ma tête.
J'ouvre lentement mes yeux. La voix se tait. Je suis dans mon lit, chez moi. Au District 12. Je fixe le plafond quelques secondes, puis cette voix grave que j'entendais à l'instant reprend de plus belle.
-Eden, la Moisson! Ça commence dans moins d'une heure, si on est en retard on va se faire tuer!" lance Ian, ce petit blondinet qu'est mon "grand" frère. Les traits fins de son visage sont déformés par sa visible inquiétude.
A ces mots, je jette un coup d'œil à l'horloge accrochée au mur en face de moi. En effet, il est 13:37, très exactement. La Moisson commencera à 14:00. Je roule donc sur mon matelas, chutant au sol comme je ne suis pas très bien réveillée. Mais il faut que je me dépêche de me préparer pour aller à la Moisson. Sinon, je serais dans de beaux draps.
-De beaux draps! Je glousse en fixant le drap qui recouvre ma tête alors que je suis encore vautrée au sol.
-...C'est vrai que je suis dans de beaux draps.
J'étouffe un bâillement avant de lever les yeux sur Ian, juste à côté de moi. Il a un verre à la main.
-I-Ian? Qu'est-ce que tu vas faire avec ç..
Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'il me lance l'eau contenue dans le verre à la figure.
Cette fois, je suis réveillée, et pour de bon. L'eau me dégoulinant sur le visage, je me lève d'un bond en lançant un regard déterminé au garçon.
-J-Je vais me préparer! Oui, c'est décidé!" je hurle.
Mon interlocuteur me regarde avec ses grands yeux bleus, puis il soupire.
-Tant mieux.
J'attrape quelques vêtements au hasard dans ma penderie, puis je cours de suite à la salle de bain pour coiffer en vitesse mes cheveux bouclés et enfiler ma tenue. Il faut être bien habillé, pour la Moisson. Il y a des chances pour que l'on passe à la télé. Même si on n'est pas tiré au sort pour participer aux Hunger Games, il y a toujours des caméras qui parcourent la foule du District. Moi, je n'ai pas une chance d'être appelée pour participer à ces jeux. Enfin, si. Bien-sûr, comme chaque adolescent de 12 à 18 ans, j'ai des papiers sur lesquels mon nom est inscrit, dans les urnes du tirage au sort. Mais il n'y en a que deux. Parce-que j'ai 13 ans. Parce-que j'ai refusé de prendre des tesserae. Chaque année à partir de vos 12 ans, à Panem on vous ajoute un papier dans l'urne. A 18 ans, il y en aura 7 à votre nom, dans l'urne. Et ce si vous n'avez pas fait de tesserae. Sinon, vous pouvez rajouter autant de papiers qu'il y a de membres de votre famille, chaque année, en échange de vivres pour un an. J'ai la chance de ne pas faire partie de la plupart des enfants de mon District qui ont besoin de demander ces tesserae. Ma famille arrive largement à subvenir à ses besoins avec les chasses de mon père et mon frère.
Je me regarde quelques instants dans le miroir accroché à la porte, moi et mes yeux vairons. Je souris. Puis, je sors de la salle de bain en refermant la porte derrière moi.
-Ian? je lance en cherchant sa tignasse blonde dans la pièce.
Je ne le trouve pas. Alors, je répète.
-Ian?!
Il doit encore être en train de me faire une blague. Néanmoins, mon cœur s'emballe. On est jamais à l'abri de se faire embarquer par des pacificateurs -ceux qui font régner la "loi" dans le District- pour nos chasses dans la foret. Nous ne sommes pas sensés y avoir accès, et encore moins y chasser.
-Ian, je suis prête! T-Tu viens? je balbutie en posant mon regard dans chaque recoin de la pièce, à la recherche de sa cachette.
Je sursaute en entendant la porte d'entrée derrière moi s'ouvrir.
-J'allais te poser la question. lance Ian d'un petit sourire. Il devait m'attendre dehors depuis un certain temps. Je pousse un soupir de soulagement avant qu'il ne me tire à l'extérieur, m'attrapant par le bras. J'ai juste le temps de claquer la porte derrière nous qu'il m'emporte dans les rues du District. Les plus aisées, certes, mais ce n'est toujours pas du grand luxe. Le mieux qu'on puisse trouver ici, c'est que les maisons ne sont pas en bois, et que le sol ne se résume pas à de la simple terre battue comme dans l'autre quartier. La "Veine". Je lève mon regard vers le ciel sans m'arrêter de marcher au pas de course. Pas un nuage. Le soleil brille sur ce beau ciel bleu. Peut-être égayera-t-il cette journée, qui ne tardera pas à pourrir la vie de trois familles de ce District, comme celles de trois familles dans chacun des 12 autres Districts de Panem.
Nous devons faire partit des derniers arrivés sur la Grand Place, là où se tasse déjà une foule de monde. Le maire St. James a déjà commencé son discours. C'est chaque année le même. Chaque habitant de Panem doit sûrement le connaître sur le bout des doigts.
-Pour les punir du soulèvement, chacun des treize districts est tenu de fournir deux tributs mâles et un femelle. Les trente-neuf tributs sont lâchés dans une immense arène naturelle pouvant contenir n'importe quel décor, du désert de suffocant à la toundra glaciale. Ils s'affrontent alors jusqu'à la mort durant plusieurs semaines. Le dernier survivant est déclaré vainqueur.
Ce sont les règles des jeux. Simples, concises. En une phrase, il aurait simplement pu résumer "Tuez, ou faites-vous tuer."
Il enchaîne avec d'autres discours. Il explique à quel point Panem était magnifique avant le deuxième soulèvement du District, tout comme le premier. Comment ces révolutions ont gâchées cette paix. Tout le monde sait que la vie n'était pas si rose qu'il l'explique. Moi la première, puisque ce sont mes propres grands-parents qui ont mené cette "seconde révolution".
Je m'égare rapidement dans les paroles du Maire pour commencer à le chercher du regard, dans la foule. Lui. Finnick. Plus précisément, Finnick Junior Junior Odair. Mais comme c'est trop long pour être prononcé, tout le monde l'appelle Finnick. Il aurait hérité son prénom de son père, qui l'avait lui-même hérité du sien. Le grand père de Finn a participé aux soulèvements des Districts aux côtés mes grands-parents. C'est ce que mon père m'a raconté. Finnick est moi sommes sensés être les meilleurs amis du monde. C'est peut-être vrai, au fond. Mais nous savons bien que c'est probablement un peu plus que ça. Depuis que nous nous connaissons, nous ne nous lâchons pas d'une semelle -du moins presque. Même à chaque Moisson, il me retrouve généralement pour me balancer des vannes, histoire d'oublier que trois personnes de notre âge seront arrachées à leur famille.
Il aurait d'ailleurs dû me rejoindre depuis longtemps. Du moins, j'ai l'impression que ça fait longtemps. Mon regard se perd dans toute cette foule, transformant chaque seconde en éternité. Pour la seconde fois dans la journée, mon cœur bat à tout rompre.
Le maire commence l'annuelle lecture de la liste des vainqueurs du district 12. Il commence par citer "Peeta Mellark", ce vieil homme rabougri qu'est devenu mon grand-père, ayant perdu sa bien-aimée "il y a fort longtemps". Puis en cite une dizaine d'autres. Depuis que les Hunger Games sont revenus, le 12 a vaincu les autres Districts plus d'une fois, comparé à avant.
Après avoir dressé la liste de tous les vainqueurs, il entonne enfin le nom du mentor du district. Et à ma plus grande surprise, c'est mon grand-père qui monte sur l'estrade à ce moment-là. Se tenant sur une canne, il avance difficilement sur le plancher dans le silence le plus complet. Puis quand il arrive à côtés du maire, il lance un regard noir un peu partout - comme je le connais, sûrement à la recherche d'une caméra, pour montrer son mécontentement au Capitole. Au moment où il s'apprête à lâcher un sermon, avant qu'il n'ait eu le temps de prononcer un seul mot, vient Daisy Heaven, l'hôtesse de notre District. C'est elle qui est chargée d'accompagner les "tributs", comme on les appelle, au Capitole, chaque année. Tous les ans, elle revêtit cette même robe bleue, assortie à son rouge à lèvre, ses yeux et, plus étonnant, ses cheveux. Mais c'est encore un style vestimentaire et un look plutôt simple, venant du Capitole. Ceux qui y habitent sont les rois de l'excentricité, n'hésitant pas à se teindre complètement la peau ou s'implanter de vraies moustaches chat sur le visage. Daisy sourit de toutes ses dents, puis entonne son traditionnel:
-Joyeux Hunger Games! Et puisse le sort vous être favorable!
Puis elle commence son long discours, remplit de "Je suis si ravie d'être là", et de "Oh, je suis sûre que les Hunger Games seront aussi exaltants que ceux des années passées!». Encore une fois, ce discours est pour le moins traditionnel. Enfin, elle se décide à s'avancer vers l'une des urnes remplie de papiers.
-Les dames d'abord! Sourit-elle en levant sa main au-dessus de la sorte de boule transparente.
Finnick ne vient toujours pas. Je ne devrais pas m'inquiéter. Il n'a que deux chances de plus que moi d'être tiré au sort. Deux ans de plus que moi, deux papiers en plus dans l'urne des garçons.
- Eh, Eden ! Je me demandais, tu trouves pas que les cheveux de Daisy m'iraient bien, à moi..? Me chuchote Ian pour détendre un peu l'atmosphère.
Nerveusement, je ne peux pas m'empêcher de lâcher un petit rire. Mais il se mue rapidement en grimace de surprise quand je jette un coup d'œil à Daisy. Ses lèvres forment "Eden", puis "Mellark", et enfin "Everdeen".
