Bonjour ! Erzébeth et moi revenons avec une nouvelle fanfic dans notre escarcelle. Nous nous sommes lancé un nouveau défi : écrire des fanfictions sur l'univers de Sherlock en s'imposant des contraintes. Nous nous sommes imposé l'une à l'autre cinq mots pour chaque défi. Le thème était "Lestrade "aide" Mycroft dans son régime". Erzébeth m'a défié de placer dans ce texte les mots suivants : pâte à tartiner – escaliers – oreillers – poupée – baobab. J'espère que vous aimerez ce texte. Je tiens à préciser que les différents chapitres n'auront pas de lien entre eux. Je réclame votre indulgence, c'est mon premier Mystrade. Enjoy !
Pratiquer une activité physique régulière
Mycroft Holmes faisait face au miroir. En caleçon, il inspectait sa silhouette. Avec une moue ennuyée, il palpa la graisse qui recouvrait ses abdominaux. Il mangeait trop de pâte à tartiner. Vraiment trop…
Sous ses dehors froids et guindés, dès qu'il s'agissait de pâte à tartiner, l'ainé des frères Holmes perdait toute dignité. La sonnerie de son téléphone portable interrompit ses réflexions. A l'autre bout du fil la voix de son assistante annonça simplement : « il vient de partir ».
Sans qu'il y pense vraiment, le visage de poupée de la jeune femme s'imposa à son esprit. Il devait reconnaître qu'elle était très jolie, mais ce n'était pas après elle que le cœur du « Gouvernement Britannique » soupirait. En effet depuis quelques mois l'homme était amoureux.
Qui donc avait bien pu toucher le cœur congelé de Mycroft ? La réponse aurait de quoi en surprendre plus d'un : Gregory Lestrade ! A force d'espionner son frère, Mycroft avait fini par s'intéresser de plus près au policier qui confiait des enquêtes à son frère. Il avait fait installer des caméras chez Greg, afin d'en apprendre plus sur lui. Cela lui permit de découvrir plusieurs choses : Greg avait du mal à se sevrer de tabac, était très désordonné, mais surtout, il était plutôt bel homme.
Plusieurs fois Mycroft s'était fait cette réflexion alors qu'il regardait l'inspecteur en train de se vêtir ou de se dévêtir. Il n'aurait raté ce spectacle pour rien au monde. Il aurait pu rester des heures entières devant l'appétissant spectacle du corps du policier. Tout en réfléchissant, l'ainé des frères Holmes s'était habillé. Avant de quitter son appartement, il prit avec lui son éternel parapluie.
Il passa une partie de la matinée au club Diogène avant de se rendre à un rendez-vous professionnel auprès de Sa Gracieuse Majesté. Avant cette échéance, il dut faire sortir Greg de son esprit et toutes les pensées d'adolescent en rut qu'il faisait naitre en lui.
Après ledit rendez-vous, Mycroft décida de se rendre à Scotland Yard sous prétexte de chercher son frère. Il espérait secrètement croiser Greg mais ne l'aurait avoué pour rien au monde. Ses espérances furent exaucées car l'inspecteur fut la première personne qu'il croisa une fois à l'intérieur des bâtiments. Plus nettement que sur les caméras, Mycroft pouvait voir les traits tirés et la mine chiffonnée de Lestrade. Même comme cela cependant, il le trouvait séduisant.
Avant même d'avoir pu ouvrir la bouche, l'agent du Gouvernement se fit rabrouer vertement :
- Seigneur un autre Holmes ! Comme si la journée n'avait pas été assez compliquée comme ça ! Qu'est-ce que vous voulez ?
- Je cherchais mon frère inspecteur. Aux vues de votre humeur, j'en déduis que vous l'avez vu aujourd'hui n'est-ce pas ?
- Ah pour l'avoir vu ça oui ! Sherlock a encore mis la pagaille sur une scène de crime. Et il a agressé Anderson…
- Agressé ? Comment cela ?
- Il lui a renversé du café brulant sur les mains pour comparer ses brûlures à celles de la victime. Selon lui il s'agit seulement d'un accident. Évidemment je lui ai dit que nous passerions de ses services pour les suites de cette affaire.
- Votre décision est stupide. Sans lui vous ne résoudriez pratiquement aucune affaire mais je parlerai à mon frère plus tard. Ah au fait inspecteur, si j'étais vous je changerais de patch de nicotine, ceux-ci ont l'air de vous gratter, vous tirez sans arrêt sur la manche de votre pull. Ou alors, remettez-vous à fumer.
- Écoutez monsieur Holmes, je n'ai pas de leçon à recevoir sur mes addictions de la part d'un haut fonctionnaire accro aux régimes et qui est tellement coincé qu'on pourrait penser qu'il a un baobab planté dans le derrière !
Sur ces derniers mots, Lestrade tourna les talons. Mycroft était trop estomaqué pour répliquer. Lui, coincé ? Il n'en avait pas l'impression pourtant. Quant à sa soi-disant addiction aux régimes, si le pauvre Greg savait… Agacé, il se rendit au 221B Baker Street pour passer l'envie à son frère de faire l'imbécile. On ne pouvait pas vraiment dire que son attitude allait jouer en sa faveur pour séduire Lestrade.
A son arrivée, il remarqua tout de suite l'ambiance tendue. Sherlock jouait du violon tandis que John tapotait nerveusement sur les touches de son ordinateur. A n'en pas douter, les deux hommes en couple depuis peu s'étaient disputé :
-Peux-tu cesser ce vacarme infernal et me dire pourquoi tu as agressé un agent de Scotland Yard ? Attaqua Mycroft.
-Il refuse de parler depuis tout à l'heure, intervint John. C'est peine perdue. Lestrade lui a dit qu'il se passerait de ses services pour le reste de l'affaire mais il est vexé et lui a dit que même après il ne reviendrait pas.
-Il fait encore l'enfant. Sherlock ! Cesse tout de suite de te conduire comme un imbécile ! Tu crois vraiment que Lestrade peut réellement se passer de toi ?
Sherlock ne prit même pas la peine de répondre et Mycroft préféra s'en aller. Alors qu'il était presque arrivé chez lui à Pall Mall, il décida de faire demi-tour et de se rendre de nouveau à Scotland Yard. Il voulait demander à Greg de réintégrer Sherlock sur le terrain. Par chance, l'inspecteur était encore à son bureau. Il le vit soupirer à son approche et en éprouva un léger pincement au cœur. Cependant Mycroft était trop habitué à dissimuler le peu de sentiments qu'il était capable de ressentir pour en laisser paraître quoi que ce soit. Il s'installa face à son interlocuteur et lança sans préambule :
- Il faut que vous le réintégriez !
- Pas question. Et puis s'il ne faisait pas sa tête de mule, on pourrait discuter calmement. Je l'ai viré de cette enquête, pas de toutes.
- S'il vous plait inspecteur, ne m'obligez pas à vous supplier. Vous savez aussi bien que moi que sans les enquêtes il replongera.
- Monsieur Holmes n'essayez pas de m'apitoyer ! Je veux bien essayer de lui parler mais à une seule condition : tout à l'heure nous parlions d'addictions. Je réintègrerai votre frère si vous réussissez à perdre dix kilos en trois mois.
- Je croyais que j'étais accro aux régimes ? Et maintenant vous voulez m'aider à perdre du poids ? Allons inspecteur cessez ces plaisanteries. Je pense que vous oubliez qui je suis. Je pourrais vous faire muter dans un petit commissariat au fin fond du Lancashire si je le voulais.
- Nous savons tous les deux que vous ne le ferez pas monsieur Holmes. Vous tenez à votre frère, même si vous ne voulez pas l'admettre. Naturellement je vous aiderais durant ces trois mois. Retrouvez-moi demain à Hyde Park pour un footing. Si vous réussissez, je le réintègre définitivement. Bonne soirée monsieur Holmes.
Sidéré, Mycroft ne songea même pas à répliquer. Il eut beaucoup de mal à s'endormir ce soir là. L'agent du Gouvernement avait peur de se ridiculiser devant Lestrade. Peu de temps après avoir sombré dans le sommeil, il fut tiré des bras de Morphée par la sonnerie stridente de son réveil et ce fut donc avec des cernes sous les yeux et le teint grisâtre qu'il rejoignit le policier.
Mycroft eut beaucoup de mal à suivre Greg qui était en bien meilleure condition physique que lui. Au bout de quelques mètres, il eut l'impression que ses poumons étaient en feu. Il allait se venger ! Lestrade pouvait être sûr qu'il allait être muté, parole de Holmes !
L'objet de ses pensées dut sûrement avoir pitié de lui car ils s'arrêtèrent et il l'invita à boire un café. Après avoir engloutit leur breuvage, chacun partit de son côté. Pendant une semaine, ce fut le même rituel : ils allaient courir dans les allées de Hyde Park puis allaient boire un café. Au terme du septième footing, Lestrade lui annonça qu'il allait corser l'entrainement. Mycroft se vit donc donner rendez-vous dans un club de gym situé non loin de Scotland Yard et fréquenté essentiellement par des policiers. Il se demandait vraiment à quelle sauce il allait être mangé. Contrairement à ce qu'il avait pensé au début de cette aventure, Greg se montrait un coach plutôt doué : patient mais demandant beaucoup de son « élève ».
Bien qu'ils passent beaucoup de temps ensemble (ils en étaient même venus à se tutoyer), Mycroft continuait d'espionner Greg. Il y eut notamment un soir où il le regarda prendre sa douche. Ce genre de choses n'était encore jamais arrivé auparavant. Fasciné, l'ainé des Holmes regardait l'eau ruisseler sur le corps du policier. Même sur un écran il pouvait deviner la douceur de la peau de Greg et imaginer le renflement dur des fesses musclées et rebondies. Dans un lit il les prendrait volontiers comme oreillers. Il aurait donné cher pour que cela se produise ou pour prendre la place des gouttes d'eau qui se répandait sur le corps de celui qu'il convoitait. La soudaine étroitesse de son pantalon le fit redescendre sur terre.
Mycroft perdait rarement le contrôle de lui-même, surtout de cette façon. Il était seul depuis des années et s'accommodait plutôt bien de cette abstinence. Il reporta son attention sur l'écran : Lestrade avait fini de se doucher et se frictionnait maintenant vigoureusement Il n'y avait rien à faire, l'inspecteur était diaboliquement séduisant. Après cette « récréation », Mycroft se replongea dans ses dossiers jusqu'au moment de se coucher. Son sommeil fut peuplé de rêves tous plus érotiques les uns que les autres, et Greg Lestrade en était l'acteur principal.
La séance du lendemain fut des plus épiques : d'un part parce qu'il pensait sans arrêt aux rêves de la nuit précédente, et d'autre part parce qu'était venu le moment de la pesée. En effet cela faisait déjà un mois que Greg avait commencé à l'entrainer et ils avaient décidé que Mycroft se pèserait à chaque fin de mois. Comme d'habitude ils se retrouvèrent à Hyde Park pour leur footing avant de se rendre dans la salle de gym où ils commençaient à être bien connus.
Après s'être fait « torturé » par Greg sur différentes machines censées réduire sa masse graisseuse, vint le moment fatidique de la pesée. La balance se trouvait dans une petite pièce isolée où les clients pouvaient se dévêtir derrière un paravent. L'idée de paraître en caleçon devant l'inspecteur déplaisait souverainement à Mycroft. Il était sûr et certain qu'il le trouverait laid. Mal à l'aise, l'agent du Gouvernement prit tout son temps pour se déshabiller et préféra garder les yeux baissés pour ne pas croiser le regard noisette du policier. Seigneur, il avait perdu trois kilos ! C'était vraiment un bon début. Fier de lui, il releva la tête. Les orbes noisette de Greg s'attardaient sur son corps dévoilé. Ce que Mycroft y voyait était indéfinissable. Gêné, Mycroft rompit le silence :
-Merci Greg.
-Tout le plaisir est pour moi. Et puis c'est toi qui fais les exercices, pas moi.
-Est-ce que tu voudrais diner avec moi un soir ?
Mycroft aurait voulu rattraper ses mots pour les faire rentrer dans sa gorge mais c'était trop tard. Et puis il fallait voir la tête que faisait Greg ! On l'aurait dit sur le point de faire un AVC. Quel idiot d'avoir lancé cette invitation. Mycroft fut cependant surpris lorsque son « coach » accepta l'invitation. L'agent du Gouvernement lui indiqua le nom du restaurant, l'un des plus chics de Londres, et lui donna rendez-vous pour le lendemain soir. Afin de ne pas ruiner tous les efforts faits au cours du mois, il avait choisi un restaurant végétarien. Même en s'y prenant si peu à l'avance, il était sûr d'obtenir une réservation. Anthea pouvait se montrer très persuasive et le simple fait d'évoquer le nom de Holmes suffisait en général à tout arranger.
De toute la journée, il n'arriva pas à fixer son attention sur ses dossiers. Il était totalement déstabilisé par les évènements. Mycroft n'avait jamais été amoureux. Oh bien sûr il avait eut des amants, mais aucun n'avait jamais réussi à toucher son cœur. Seulement, avec Greg, les choses étaient différentes. Seigneur il n'arrivait plus à se concentrer ! Il devait pourtant se ressaisir, la sécurité nationale en dépendait.
Le lendemain matin, lors de leur séance habituelle, Mycroft indiqua à Greg que son chauffeur passerait le prendre chez lui à vingt heures précises. Il espérait beaucoup de cette soirée. Il avait vraiment envie que les choses fonctionnent avec Greg. Mycroft songea qu'il devait arrêter de penser sans cesse au policier car à terme, son travail risquait d'en souffrir. Il avait envoyé Anthea chercher le costume qu'il s'était fait faire récemment et qu'il avait décidé de porter pour cette soirée qu'il espérait spéciale. Il lui avait également demandé de se rendre dans le restaurant où il avait réservé afin de s'assurer que son convive et lui-même bénéficieraient d'une table à l'écart des autres clients, leur offrant ainsi un peu d'intimité.
Le soir, il décida de se rendre seul au restaurant et de laisser Greg s'y rendre avec le chauffeur qu'il avait envoyé le chercher. Il était tellement nerveux… Lorsqu'il vit le policier arriver, Mycroft eut l'impression qu'une boule se formait au niveau de son estomac. Greg s'était mis sur son trente-et-un. Son costume était certes bon marché mais la couleur s'accordait à son teint et faisait ressortir la couleur de ses yeux. Son sourire se crispa. Qu'est-ce qui lui avait pris de l'inviter ? Il allait passer pour un imbécile sans la moindre conversation. Greg réussit cependant à détendre l'atmosphère :
- J'espère que tu as fais en sorte qu'aucun criminel ne mette en péril la sécurité nationale au cours de cette soirée.
- Absolument ! D'ailleurs, j'ai également demandé à John Watson de veiller à ce que mon frère ne fasse rien de stupide lui aussi.
- Pauvre John. C'est vrai que Sherlock doit lui donner pas mal de fil à retordre.
- Il y a pourtant une époque où il a été bien pire je t'assure. Assez parlé de lui ! J'aimerais que nous levions nos verres à notre collaboration qui jusqu'ici à été fructueuse.
- A notre collaboration. J'aimerais quand même lever mon verre à Sherlock. Après tout, s'il n'avait pas fait l'idiot, tu ne serais jamais venu me demander de le réintégrer.
- Et tu ne m'aurais jamais fait du chantage.
Je n'appellerais pas ça du chantage. Disons que j'ai toujours été persuadé que nous pouvions beaucoup nous apporter l'un à l'autre.
Mycroft ne peut s'empêcher de sourire. Il partageait tout à fait l'avis de Lestrade. Le repas se passa dans une ambiance bon enfant. Quelquefois, un silence un peu gêné s'installait et les deux hommes échangeaient un regard et un sourire en coin.
Après avoir mangé jusqu'à la dernière miette de leurs desserts et que Mycroft eut insisté pour payer, les deux hommes quittèrent le restaurant. Pour le chemin du retour, l'agent du Gouvernement s'installa à côté de l'inspecteur. Il n'avait pas envie que la soirée se finisse. Lorsqu'ils arrivèrent devant l'immeuble de Lestrade, ce dernier se tourna vers l'ainé des Holmes et demanda :
T- u veux monter ?
Mycroft accepta avec plaisir. Ils avaient atteint le palier du premier étage lorsque Lestrade entraina soudainement Mycroft dans un baiser passionné. A l'aveuglette, ils montèrent encore quelques marches avant que Greg ne plaque Mycroft contre la rampe des escaliers pour pouvoir l'embrasser plus aisément. Que c'était bon ! Mycroft avait posé les mains sur les fesses du policier, les pressant dans ses paumes, les caressant de haut en bas. Lorsque leurs érections se rencontrèrent, l'agent de Sa Gracieuse Majesté émis un gémissement étouffé par la bouche du policier.
Impatients, ils grimpèrent les marches qui les séparaient encore du troisième étage et donc de l'appartement de l'inspecteur. Une fois passé la porte, les deux hommes reprirent leurs étreintes. Mycroft n'était plus qu'un pantin dont chaque mouvement était tiré par les ficelles du désir. Il embrassa avec délectation le torse de son amant. Il allait enfin pouvoir jouir de ce corps qu'il avait rêvé tant de fois de posséder. Ils se débarrassèrent de leurs sous-vêtements, derniers remparts de tissu qu'ils portaient encore, et la main de Mycroft vint se poser sur la verge turgescente de Greg. Il laissait sa main imprimer un mouvement assez lent de va-et-vient sur le membre tandis que ses lèvres picoraient le cou de l'inspecteur de baiser. Et dire qu'ils n'étaient même pas encore arrivés à la chambre… Greg avait sans doute eut la même pensée car il rompit leur étreinte et l'entraina vers une porte située au fond du couloir. Après s'être allongés sur le lit et avoir échangé d'autres caresses, Mycroft s'installa d'autorité entre les cuisses de son amant. Après avoir enduit ses doigts de lubrifiant, il introduisit son majeur dans l'intimité de l'inspecteur. Il était si étroit ! Mycroft ajouta son index puis son annulaire dans l'antre de Greg. Celui-ci gémissait, les yeux fermés. Lorsqu'il le sentit prêt, Mycroft s'introduisit en lui. La sensation du corps du policier autour du sien était délicieuse. Il aurait voulu pouvoir arrêter le temps et rester pour toujours ainsi, le corps imbriqué dans celui de son amant. Le désir allait le faire imploser. Greg lui caressait le torse, jouait avec ses tétons durcis d'excitation. Ses coups de reins étaient devenus de plus en plus désordonnés. L'agent du Gouvernement avait fermé les yeux, se concentrant juste sur les sensations. Il sentit la semence chaude de son policier se répandre sur son estomac et cela ne fit qu'augmenter son désir et son plaisir. Soudain, tous ses muscles se tétanisèrent et sa tête bascula en arrière. Il venait d'être fauché par un orgasme. Epuisé mais heureux, il se pencha sur Greg pour l'embrasser. Mycroft se blottit contre le torse de son amant et caressa la légère toison qui le recouvrait. Gêné d'avoir transpiré sans s'être lavé ensuite, Mycroft demanda :
- Pourrais-je t'emprunter ta salle de bains ? Je n'aime pas sentir la transpiration. Et pour toi non plus ça ne doit pas être très agréable de m'avoir dans les bras dans ces conditions.
- Seriez-vous en train de me proposer une douche crapuleuse monsieur le haut fonctionnaire d'Etat ?
- Excellente déduction monsieur l'agent !
Dans la salle de bains, avec comme bruit de fond l'eau ruisselant sur leurs corps, résonna bientôt le concerto pour plaisir en Holmes majeur interprété par Mycroft dont la virilité se voyait chouchouter par les soins amoureux de la langue et des lèvres de Greg Lestrade.
Le lendemain, ils ne firent par leur séance de sport habituelle. Ils préférèrent se contenter d'une séance de sport en chambre qu'ils se promirent de réitérer le soir même. Ainsi, en plus des exercices physiques classiques s'ajoutèrent ceux que les deux hommes pratiquaient dans la plus stricte intimité.
Les deux mois de coaching restant dépassèrent les attentes de Mycroft car il réussi à perdre plus de poids que prévu. Les deux hommes étaient heureux comme jamais. Lorsque, pour respecter leur marché, Lestrade alla annoncer sa réintégration à Sherlock, Mycroft tint à être présent. C'était un bon prétexte pour officialiser sa relation avec Greg. Il allait s'élancer lorsque Mrs Hudson, qui était de retour après plusieurs semaines d'absence, s'exclama en le voyant :
- Mon Dieu ! Mycroft comme vous avez minci ! C'est formidable.
- Merci Mrs Hudson. J'allais justement évoquer le sujet. Disons que j'ai trouvé à la fois un bon coach et une bonne raison de m'entrainer. N'est-ce pas Greg ?
A votre avis, ai-je relevé le défi que m'a lancé Erzébeth ? Le 15 juillet, vous saurez quel défi j'ai lancé à Erzébeth. Il sera question de sevrage… En ce qui me concerne, je vous retrouve le 1er août. Bisous
