La Fin de Spider Man?
Prologue
Une nuit comme les autres à New York. Pendant que les gens normaux se remettent tranquillement de leur journée de travail, Times Square s'illumine pour accueillir les noctambules, la ronde des taxis teinte la ville de jaune, et les criminels et gangs prennent possession de leurs territoires respectifs.
Pendant ce temps, dans les hauteurs de la ville, Spider Man patrouille, comme presque toutes les nuits.
"Bon, c'est calme, pour une fois. Peut-être que les criminels en tout genre ont enfin décidé de prendre un jour de congé par semaine. Voilà qui me fera du bien. Allez, autant rentrer dormir avec Mary Jane, pour une fois."
Spidey lança sa toile et commença à se balancer entre les immeubles, en direction de l'appartement qu'il occupe avec sa femme. Jusqu'à ce qu'une alarme retentisse à quelques mètres.
- Oh non, c'est pas vrai... Je vais finir par demander des indemnités au syndicat des super héros, moi. Bon, voyons ce que c'est. Avec un peu de chance, la police sera là et aura réglé le problème sans moi.
Une fois sur les lieux, Spidey poussa un soupir. Pas de police, pas un seul garde, juste un groupe de braqueurs s'en prenant à une banque. Après avoir rapidement compté les truands, qui répondaient au nombre particulièrement bas de cinq, le tisseur se jeta dans la mêlée.
"MJ va me tuer..."
Un jet de toile bien placé désarma immédiatement deux des cinq petits braqueurs, plongeant le groupe dans la surprise.
- Bordel! SPIDER MAN!
- C'est pas vrai! Tirez, et vite. Si on se rate, on est morts!
Tout en bondissant et esquivant, le monte en l'air assomma deux des truands, sans se départir de son fidèle humour.
- Mais pourquoi on veut toujours me tuer? J'en ai marre de cette discrimination arachnophobe, moi. Je devrais porter plainte.
Le sens d'araignée du tisseur l'avertit soudainement du danger, l'un des trois derniers hommes encore debout pointant son arme sur lui. Une rafale partit rapidement, mais les réflexes surhumains de Spidey lui sauvèrent la vie une fois de plus, celui-ci sautant immédiatement sur un mur.
- Bon, allez, les armes sont mauvaises pour la santé. Si vous alliez au dodo, les jeunes?
Le tisseur immobilisa le premier homme d'un filet de toile, avant d'assommer rapidement les deux suivants par des enchaînement de coups plutôt violents. Une fois la situation calmée, Spidey vérifia son appareil photo, qui avait été placé comme toujours en mode automatique avant de commencer le combat, puis immobilisa tout le groupe, attendant l'arrivée de la police sur un immeuble voisin.
"Bien, les photos sont bonnes, Jonah devrait m'en donner un bon prix. Il peut détester Spider Man autant qu'il veut, il sait aussi bien que moi que ça gonfle les ventes, et c'est bien là l'essentiel."
Les sirènes commencèrent à retentir dans les rues, tirant l'araignée de ses pensées.
- En retard, la cavalerie, comme toujours...
Les policiers embarquèrent le groupe, tout en notant quelque chose de bizarre.
- Hey, Joe. Ces armes sont pas normales...
- Hum? Qu'est-ce que tu racontes?
Le policier prit l'une des armes et l'examina attentivement. Il semblait en effet qu'il y avait un élément rajouté, une sorte de canon secondaire, rempli de traceurs.
- Des traceurs? C'était pour Spider Man, tu crois?
- Possible... Quelqu'un doit vouloir s'en débarrasser, ce qui n'aurait rien d'étonnant. On verra tout ça plus tard. Pour l'instant, on les embarque.
La voiture redémarra, en direction du poste, laissant Spider Man à ses questions.
"Des traceurs? Qui diable peut avoir les moyens et la technologie? Enfin, je m'en occuperai plus tard aussi. Il est temps que j'aille retrouver Mary Jane."
L'homme araignée s'élança dans la chaude nuit de New York, retournant à son appartement, en se demandant qui était derrière ce braquage.
Pendant ce temps, dans un autre quartier de New York...
- On dirait que nos hommes ont échoué sur toute la ligne. Que ce soit à récupérer l'argent ou aider à avoir des informations sur Spider Man...
- Moins fort. Je n'ai pas envie qu'il apprenne ça comme ça. Tu te rends compte de ce qu'on risque s'il savait...
- Si je savais quoi, messieurs?
Les deux hommes cessèrent de parler, la peur se lisant sur leurs visages, à mesure que l'imposante ombre de leur patron avançait sur eux. L'un des deux ravala sa salive et trouva le courage de parler.
- Hum... M...Monsieur Fisk. L'attaque de la banque... A échoué.
Wilson Fisk, alias le Caïd, resta calme, s'appuyant sur sa canne, et avalant une bouffée de son cigare.
- C'est-à-dire? Un échec total? Ou l'un des deux objectifs est atteint?
- Hum... Un échec total, monsieur...
Le regard du Caïd se fit plus noir à cette réponse, et il écrasa son cigare, gardant apparemment un calme impérial.
- Dois-je vous rappeler comme cette opération était importante?
- Non, monsieur, nous le savons très bien, mais Spider Man... ARKH!
Le sbire sentit les mains imposantes du Caïd se plaquer sur son cou et le serrer lentement, le forçant à retenir chaque bouffée d'air.
- Spider Man? Vos hommes n'étaient-ils pas censés être les meilleurs? Comment ont-ils pu, alors, échouer à placer l'émetteur sur lui?
- Je... Je ne sais pas... Urk...
- Vous vous êtes surestimé. Et vous en payez le prix aujourd'hui.
Les yeux de l'homme de main se fermèrent lentement à mesure que l'air refusait d'arriver dans ses poumons. La mort s'empara rapidement de lui.
Le Caïd le jeta négligemment au sol, puis se tourna vers le second homme.
- Spider Man... Il est temps de passer à la vitesse supérieure. Si on ne peut réussir à avoir un dossier, alors... Autant le tuer immédiatement. Il est temps d'en finir. Toi! Débrouille-toi pour contacter Sergei Kravinoff. J'ai une offre à lui faire.
- Kraven le Chasseur? Vous êtes sûr?
- Absolument. Il est prêt à tout pour mettre cette satanée araignée à son tableau de chasse. Trouve-le et fais-lui comprendre que je veux lui parler. Et appelle quelques hommes pour débarrasser le corps de cet incompétent.
Sur cet ordre, Wilson Fisk repartir à son bureau s'occuper de ses affaires.
"Spider Man... Cette fois, tu es mort."
