Bienvenue à vous, vous qui êtes venu(e) vous aventurer ici ! Cette année, il y a deux calendrier de l'Avent, celui de la fantastique Gargouilles et le mien. J'espère que vous aimerez chaque os que je vais pour partager jusqu'à Noël, ça était un immense bonheur d'écrire chaque fanfiction.
Sachez que les genres et ratings varieront d'un texte à l'autre, cela sera toujours précisé au début. Je ferai en sorte de publier toujours le matin, mais il est possible que cela se fasse parfois en cours de journée ou même le soir. Sachez que c'est mon plus gros projet d'écriture depuis que je me suis remise à la fanfiction il y a bientôt un an, donc je ne me cache pas que je suis assez nerveuse de connaître vos retours.
Je tiens à remercier Moussy, qui m'a fait connaître cette série fantastique, et qui m'a donné ainsi envie de réécrire. Gros bisous également à tout le collectif Noname, avec leur bonne humeur et leurs encouragements, cela me donne vraiment envie d'écrire, mais aussi d'être davantage heureuse. Votre joie est contagieuse ! Merci aussi à Gargouilles pour ses encouragements, mais aussi à ses écrits qui m'ont aussi donné envie d'écrire. Sans tes fanfictions, je crois que je n'aurais jamais osé sortir ce calendrier. D'ailleurs, vous êtes bien étrange si vous lisez d'abord celui-ci avant de lire celui de Gargouilles... (Oui, j'adore me dénigrer.)
Et merci tous simplement à vous, lectrices et lecteurs, et à tout ceux et celles qui auront la gentillesse de prendre une petite minute pour laisser une review à chaque os. Car écrire tout cela est une véritable source d'énergie et de travail, et la meilleure récompense sont vos avis. Même très court, ça fait toujours plaisir ! Je ferai en sorte de vous répondre le plus vite possible !
Disclaimer : Sherlock est une série originale créée par Mark Gatiss et Steven Moffat, distribuée par BBC et produite Sue Vertue. La série est basée sur les écrits de Sir Arthur Conan Doyle, Les aventures de Sherlock Holmes.
Avertissement : Toute ressemblance avec une autre fanfiction est purement fortuite.
Voici donc Candle Cove, le calendrier de l'Avent de Mundanchee et Mudomo, j'espère qu'il vous plaira !
Genre : Humour, romance (Johnlock).
Rating : K (Tout public).
Spoiler : Aucun.
1er décembre : Infantiam
Dans le salon du 221B Baker Street, les deux colocataires sont d'un calme olympien. John lit le journal, scrutant en particulier la rubriques "Fait divers", tandis que Sherlock lit les nombreux courriels qu'il reçoit pour des demandes d'enquêtes. Bien évidemment, aucune ne l'intéresse, pouvant être résolue par son génie en quelques minutes, voire moins. Ainsi, seul les bruits de la circulation étouffés se font entendre, rendant l'atmosphère de l'appartement assez paisible. John est même étonné que son ami soit si calme malgré qu'il n'est guère trouvé une nouvelle affaire depuis désormais... un jour et demi à peu près. Il faut qu'il note cela dans son agenda comme un événement. Cela le fait sourire, rictus qui est dissimulé par le journal.
Finalement, après avoir lu les pages en lien avec les enquêtes, et n'ayant rien de trouver de satisfaisant, John pose le journal sur la petite table à côté de son fauteuil, et prend à la place le roman qu'il a commencé il y a peu de temps. Il ne lit plus de polars depuis longtemps, tout simplement parce qu'il en avait assez que Sherlock lui dévoile l'intrigue à l'avance, via des post-it ou à voix haute. Malgré la frustration d'être ainsi démuni de toute surprise quant à l'intrigue, John garde quand même le sourire, car il sait à quel point cela amusait son ami. Il se souvient d'un petit mot en particulier. Un mot bref, dévoilant le nom du tueur, mais à côté, le détective avait dessiné un smiley clignant de l'œil, comme fier de sa bêtise. John aime tant ce côté enfantin que Sherlock dévoile si peu, cela le rend encore plus attachant.
Depuis, le médecin lit des petits récits, parfois fantastiques, parfois dramatiques, mais surtout humoristiques. Il rit facilement pendant sa lecture, et cela ne dérange pas Sherlock, même lorsqu'il est en pleine réflexion. Pour être sincère, il aime ce son anodin. Il est franc, naturel, et léger. Il aime quand John rit, car le son émit embaume ses oreilles, et son expression en devient un magnifique spectacle. Les lèvres étirées dans un large sourire, les fossettes prononcées et les yeux plissés, John devient... Sherlock n'est pas capable de mettre le mot sur ce ressenti. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il devient addict à son rire. Et lorsque son ami émet ce son suite à ses déductions ou à ses remarques, sa poitrine devient étrangement plus chaude.
Cette pensée déconcentre le détective, perdu dans cet amas de courriels inintéressants. Il regarde John, ce dernier plongé dans son livre, un sourire constant aux lèvres. À en juger le mouvement rapide de ses yeux, il comprend qu'il dévore le roman. Lorsque le médecin glousse une nouvelle fois, Sherlock se rend compte d'un sursaut qu'il n'a pas arrêté de le fixer pendant quelques instants, sa respiration désormais plus rapide. Lorsque John relève la tête, leurs regards se croisent, et Sherlock détourne aussitôt ses yeux pour fixer de nouveau son écran d'ordinateur.
Le blond s'est définitivement attaché aux personnages du roman, tous plus loufoques les uns que les autres. Les situations sont cocasses, lui rappelant parfois des moments passés avec Sherlock. Le paragraphe qu'il vient de lire l'a fait rire, lui évoquant des souvenirs d'enfance. À l'école, il s'entendait bien avec la plupart de ses camarades, et ils jouaient à toute sorte de jeu. Son préféré était le "Cap ou pas cap". Souvent, il devait faire des bêtises, mais sans jamais faire du mal aux autres, ses amis étaient sages.
En redressant la tête, il voit furtivement le trouble de Sherlock, et son sourire s'étire davantage. Son souvenir de ce jeu d'enfance persiste. Il se racle alors la gorge.
-Dis, Sherlock, à quoi tu jouais quand tu étais petit ?
Le concerné regarde de nouveau John, quelque peu surpris par cette question. Non qu'elle soit difficile à répondre, mais bien qu'il n'a jamais vraiment parlé de son enfance à son ami. En y réfléchissant, Sherlock se rappelle très bien de ses chamailleries avec Mycroft, et de ces nombreuses heures passées dans l'immense jardin de la demeure à jouer à pleins de choses. Il y avait le classique cache-cache, un deux trois Soleil, ou encore le cerf-volant, mais il y a un jeu qui lui a plus marqué que les autres.
-Aux pirates, répond Sherlock. Je rêvais d'être pirate quand j'étais gamin.
John pousse un petit gloussement très léger, imaginant le détective avec un tricorne, un cache œil et une jambe en bois ainsi qu'un perroquet sur l'épaule.
-Moi, c'était le "Cap ou pas cap".
-Je ne connais pas.
-Vraiment ?
Sherlock hoche négativement la tête. Ce nom de jeu ne lui dit rien. Après tout, il a passé toute son enfance et une majeure partie de son adolescence à la demeure, sans vraiment voir d'autres enfants, ceux des écoles étant stupides, et donc dépourvus d'intérêt. Il ne jouait qu'avec Mycroft et son chien. C'était peut-être peu, mais il s'en contentait, et il était heureux.
-Qu'est-ce que c'est ? demande Sherlock.
-Il faut lancer un défi en disant simplement cap ou pas cap. Par exemple, "Cap ou pas cap de monter à un arbre ?" Je trouvais ça très drôle !
-Si tu le dis...répond le détective d'un ton las.
-Je t'assure que c'est très drôle !
John laisse son livre de côté, désormais concentré sur sa discussion avec son ami. De même que Sherlock a fermé son ordinateur portable. Ce dernier croise les mains sous son menton, signe évident qu'il réfléchit. John attend dans le mutisme, laissant son ami le fixer. Sans savoir pourquoi, aucun des deux ne parvient à se lâcher des yeux. Cela dure bien quelques minutes, et John sent ses joues chauffer, se perdant dans sa contemplation des yeux de Sherlock ainsi que ses doigts fins entremêlés. Finalement, pensant que son ami est dans son palais mental, il commence à se lever pour aller préparer du thé.
-Si ! Je sais !
Le médecin se retourne, constatant la mine émerveillée de Sherlock, comme lorsqu'il vient de trouver la solution à une enquête. Or, il n'a pas d'affaire en cours, peut-être qu'il a une expérience en cours ? Ses pensées sont coupées lorsque Sherlock bondit de son fauteuil pour se tenir près de lui, droit comme un i.
-J'ai bien une idée de Cap ou pas cap, mais je suis sûr que tu ne vas pas le faire.
John est surpris mais aussi amusé que le détective se prenne si facilement au jeu. Le ton qu'il a prit est à la fois léger mais aussi plein d'arrogance, exactement comme celui de ses camarades de classe qui lui disait qu'il ne serait pas cap. Ce ton de défi agaçant autrefois devient bien plus intéressant lorsque que c'est son ami qui le prononce. Sans un mot, avec un rictus au coin des lèvres, il attend sa proposition. Il sait qu'il a fait de nombreux défis étant gamin, alors il est peu probable que Sherlock en trouve un d'inédit.
-Tu pourrais m'embrasser.
Sherlock dit cela d'un coup, tentant en vain de rester neutre. John contient avec difficulté sa surprise. C'est un défi classique, que tous les enfants ont lancés. Mais le fait que ce soit son ami, Sherlock Holmes, qui le dise, cela le rend circonspect l'espace de quelques secondes. Il n'aurait jamais pensé qu'il propose quelque chose de ce genre, lui qui dit être inintéressé par les relations. Aussi, malgré qu'il est plus de la quarantaine, il se sent stupidement enfantin à rougir davantage face à ce défi. Cependant, il remarque très bien la touche de rose qui colore les pommettes prononcées de Sherlock. Il le trouve vraiment adorable ainsi. Il cligne des yeux, perturbé.
-Qu...quoi ? demande John d'une voix faible.
-Tu as bien entendu...
Le ton de Sherlock est bas, sa voix devenant encore plus grave. Ses yeux se posent sur l'objet de tant de convoitises, puis un sourire amusé étire encore une fois ses lèvres. Cette arrogance diminuée par la timidité le rend charmant, et il a bien l'intention d'y remédier. Sans un mot, il pose ses mains sur les épaules de Sherlock, et se hisse pour déposer un baiser sur ses lèvres, le tout en l'espace de deux secondes. Le contact est chaud, mais court. Le détective se recule, les yeux écarquillés.
-Merde... Tu l'as vraiment fait...
-Alors ? Pas cap ? demande John d'un ton amusé.
Sherlock ne répond rien, choisissant de tourner le dos et de retourner auprès de l'ordinateur. John remarque tout de suite le fait que son ami porte furtivement ses doigts à ses lèvres. Il ne s'en moque pas, bien au contraire. Lui, il ne peut s'empêcher de passer à plusieurs reprises sa langue sur les siennes. Le baiser était court, mais John a tout de même eu le temps d'avoir un aperçu de la tendresse et de la douceur des lèvres de son ami. Il aurait tant aimé que cela dure plus longtemps.
Finalement, les deux hommes continuent chacun de leur côté leur occupation. John prépare le thé, et Sherlock tape un message au clavier dans un rythme rapide et fluide. Puis, le blond dépose le plateau avec les tasses remplies, puis s'assoit dans son fauteuil, prêt à continuer sa lecture. Finalement, le silence qui était revenu est de nouveau interrompu par Sherlock. Il capte le regard de John avec le sien, chacun pouvant observer les joues encore rosies. Son sourire est léger, mais non moins charmant.
-Cap ou pas cap de recommencer ? demande t-il.
Quelques secondes plus tard, Sherlock est à califourchon sur les cuisses de John, leurs lèvres et leurs langues dansant un ballet délicat et charnel, le tout dans des gémissements étouffés, des sons de friction, et sous le regard indiscret des tasses de thés encore posées sur le plateau.
J'attends vos reviews avec impatience, à demain !
