Genre : Songfics parodiques ^^ parodies d'une parodie ???? C'est un arc de 3 fics.

Mon « hommage » aux Inconnus : comiques des années 80 – 90 pour celles et ceux qui ne sont pas français et/ou qui ne connaissent pas spécialement. Je vous conseille vivement, certains de leurs sketchs sont vraiment drôles ! J'espère que ça vous amusera un peu, même si vous ne connaissez pas ^^. J'avais quoi 14 ans? Yep 14 quand ça passait à la téloche en 91 et franchement ça faisait du bien ! Ah la grande époque du brevet des collèges et de l'appareil dentaire… mdrrrrrrr je me suis fait un de ces flash-back ! Maman j'ai peur…

Disclaimers : Gundam Wing, Vice et versa, Isabelle a les yeux bleus et un chagrin d'amour appartiennent à leurs auteurs respectifs. Dommage ^^

Couples : 1x2, 3x4, 5x vous verrez qui (ou quoi ^^)

Rating : PG 13 pour le vocabulaire de taré de la première chanson et un gros mot dans la dernière chanson « Un chagrin… »

Spoilers : Non

Dédicace : pour celle-ci, à ma Zorkinette qui m'a mis cette idée en tête avant-hier soir… JE TE HAIS lol ! Tu SAIS ce qui se passe quand j'ai une idée… pauvre, pauvre de moi… et pauvre de vous ^___^

Note : les paroles sont écrites en Comic Sans MS

Note 2 : contrairement aux apparences et pour une fois, je n'ai pas détourné les paroles… ce sont donc les vraies ^^

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La scène : Wufei est triste. Il n'est plus lui-même. Il est assis par terre dans les toilettes. La porte est grande ouverte. On aurait dit qu'il ne se remettait pas d'une cuite. Il a la tête baissée, la porte est ouverte et il est dos à toute personne qui passerait par là. Qu'a-t-il ?

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La situation : Duo était passé par là et avait demandé ce que Wufei avait. Bien entendu il lui a mis un vent. Alors Duo, dans sa grande gentillesse décida que vu que Trowa et Quatre étaient en train de se papouiller dans le hangar à Gundam, ce serait à Heero d'y aller. En fait il voulait juste un peu de temps à lui pour hacker le laptop de son perfect soldier. Duo avait tout essayé, même parler de mission, en vain : Heero n'avait aucune envie d'aller voir Chang, point. Duo promit alors à son Hee-Chan de le remercier au centuple pour aller parler à Mr Justice (S.E.X.E ^_-) Aussitôt l'annonce faîte, Heero et son spandex comme par hasard furent retrouvés près des toilettes.

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La tenue : Spandex et rien que son spandex pour Heero ^^

Wufei : Débardeur bleu foncé, pantalon blanc et chaussettes puisqu'il est à l'intérieur d'une maison. Il avait un objet dans la main, avant que…

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La musique : déclenchée par Duo à partir du laptop de Heero (ah Winamp ^^) parce que la musique adoucit les mœurs

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Et maintenant ?

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Heero qui comme vous le savez a une énorme expérience au niveau affectif, a conclu en voyant Justice Boy  si… amorphe, que celui-ci avait un chagrin d'amour

Alors il se décida à lui parler d'homme à homme

Mais bon comme il s'agissait de Chang et que celui-ci était très cultivé,  il décida qu'il fallait lui parler son langage

Un langage philosophique

Un langage soporifique

Un langage… relou…

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Et c'est parti pour la fic !

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Ton espoir n'est pas si désespéré Wufei

.

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Heero [entre dans les toilettes, la musique se déclenche.]

Heero [pose la main sur l'épaule nue de Wufei et chante comme s'il lisait la déf d'un dico]

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L'hémorragie de tes désirs
S'est éclipsée sous la joue bleue dérisoire
Du temps qui se passe
Contre duquel on ne peut rien

.

.

Wufei [se retourne lentement et pâlit]

Heero parlait!

Mais euh.. de quoi ?

.

.

Heero [satisfait d'avoir l'attention du dragon solitaire] poursuit :
.
Être ou ne pas être
Telle est la question
Sinusoïdale
De l'anachorète
Hypochondriaque
.

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Wufei [de pâle devient vert] il ne comprenait rien à ce que disait Yuy

Que lui voulait-il ?

Wufei tenta : « Yuy… »

.

.

Heero l'interrompit, le regard signifiant clairement « Tais-toi et écoute Chang » :

.
{Refrain:}
Mais tu dis Mais tu dis
Que le bonheur est irréductible

.

.

Wufei [se décompose un peu plus à l'écoute de ces paroles]

Il a le courage – ou la folie – de dire à Heero

« Mais… je n'ai rien dit… »

.

.

La réponse de Heero fut une pression encore plus marquée sur son épaule : il risquait de la lui broyer à ce rythme.

Autant se taire.

Lorsque les yeux du pilote de Shenlong se remplirent de larmes et que le silence se fit dans cette bouche habituellement arrogante, Heero poursuivit sa chanson : il n'était pas poli d'interrompre voyons. Notre soldat parfait avait pris ses bonnes manières auprès de Réléna.

.
Et je dis

[Wufei pensa] Et il dit

.

.

Heero [continue, fier de pouvoir se faire comprendre de Chang : quoiqu'il ait ça cesserait et il irait papouiller son laptop et accessoirement Duo]

.
Que ton espoir n'est pas si désespér
A condition d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être
Annihiler
Par l'illusoire précarit
De nos amours
Destitué(e)s…

.

.

Wufei avait envie de hurler : de douleur physique ET mentale

Il ne comprenait rien au charabia de Yuy

S'il le lui disait, à coup sûr il y perdrait un bras…

Qu'avait-il dit ? Il était illusoire d'analyser la précarité de nos amours ?

Yuy serait-il amoureux de lui ?

OH Nataku…

.

.

Heero [reprend, sa voix grave et y croyant très fort, de plus en plus fort…]
Et vice et versa

Et vice et versa

.
Il faut que tu arriveras
A laminer tes rancoeurs dialectiques
Même si je suis con ...
... vaincu que c'est très difficile

.

.

Wufei se sentait comme projeté dans la quatrième dimension :

« Il faut que tu arriveras ? » Ce langage d'aliéné ne pouvait appartenir qu'au baka… il lui paierait ça

Quoique… les rancoeurs dialectiques ? Non ça ne venait pas de Maxwell… Oh Nataku Yuy ne supportait plus le système Zéro : c'était la fin…

Wufei se surprit à regarder à gauche et à droite comme un bête traquée cherchant une sortie, n'importe laquelle

Comme un lâche…

.

.

Heero [raffermit sa prise sur l'épaule du pauvre pilote 05, le regarda avec un petit air sadique et continue] :
.
Mais comme moi, dis toi
Qu'il est tellement plus mieux
D'éradiquer
Les tentacules de la déréliction

.

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Wufei eut encore plus envie de pleurer que tout à l'heure, quand il était seul avec sa misère.

S'il s'évanouissait là maintenant, tout de suite, serait-il considéré comme un lâche ?

.
Et tout deviendra clair

.

.

A cet instant Wufei se retint de rire nerveusement

Bien sûr… tout est clair maintenant

Heero avait perdu - un peu plus? - la raison.

.

.

Le pilote 01 [poursuit, imperturbable] :
.
{Refrain:}
Mais tu dis Mais tu dis
Que le bonheur est irréductible
Et je dis Et il dit
Que ton espoir n'est pas si désespér
A condition d'analyse
Que l'absolu ne doit pas être
Annihiler
Par l'illusoire précarit
De nos amours
Destitué(e)s
Et vice et versa

.

.

Wufei secoua la tête et essaya d'entrer en méditation pour oublier son environnement dérangeant.

Peine perdue. C'était sans compter notre soldat parfait qui l'avait pris soudainement par les épaules et on entendit un léger crack. Il le fit donc brutalement se mettre debout avant de lui dire, un air encore plus sérieux que précédemment, mais cette fois avec une note contemplative :
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.
D'où venons nous?
Où allons nous?

J'ignore de le savoir

.

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Wufei essaya de ne pas flancher :

« je ne fuirais pas, je ne fuirais pas, j'affronterais mon destin quoiqu'il arrive avec panache »

D'accord avec un panaché force 4, j'ai beau être le plus âgé j'ai pas l'âge légal de me bourrer la gueule.

.

.

Heero [poursuit, imperturbable, les yeux dans le vague] :
Mais ce que je n'ignore pas de le savoir
C'est que le bonheur
Est à deux doigts de tes pieds

.

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Wufei avala difficilement sa salive, prenant un air pénétr :

Non, Yuy était quelqu'un de sérieux et fiable… quand il n'était pas suicidaire ^^

Peut-être que dans tout ce.. charabia ? avait-il compris son mal être?

Il baissa la tête et chercha le bonheur…

Il ne le trouva pas ^^

Il aurait bien voulu aller chercher bonheur ailleurs…

Mais pas possible avec Yuy qui le retenait aux épaules d'une poigne de fer…

C'était VRAIMENT sans espoir.

Quoique… s'il essayait de lui donner un coup de genoux ?

Non… il mourrait deux fois : Heero l'achèverait et le Shinigami rendrait sa mort infernale…

Nataku…

.

.

Heero continua encore, le poing serré, convaincu par son intense réflexion :

.
Et que la simplicité réside dans la courbe
Bleue, jaune, mauve et insoupçonnée
De nos rêveries

.

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Wufei recommença à changer de couleur : même en étant préparé à mourir, on découvre…

Qu'on y était jamais préparé.

Wufei devint successivement à mesure que Yuy parlait : Mauves
Puis… et bleues

Puis… et jaunes

Puis… et pourpres
Et paraboliques
Et vice et versa
.

.

Un filet de bave se mit à couler aux commissures des lèvres de Wufei.

Ce flot de paroles avait court-circuité ses illustres neurones…

.

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Heero s'était mis à secouer Wufei dans tous les sens, comme pour lui faire encore plus comprendre ses propos. Il parlait le langage du pilote de Shenlong pourtant : le langage d'une personne que personne n'écoute. Tous les pilotes s'étaient tapé ses pseudos discours sans broncher. Alors pourquoi ne suivait-il pas ? Ne disait-on pas que charité bien ordonnée commence par soi-même ?

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Le pilote [reprend avec un air encore plus sadique, spécifiant à Wufei que cette fois, il fallait qu'il chante avec lui] :
.

{Refrain:}
Heero : Mais tu dis
Wufei [malgré lui] : Mais tu dis
Heero [de plus en plus inspiré] : Que le bonheur est irréductible
Et je dis
Wufei [prêt à s'endormir prit une énième secousse de Heero avant de répondre, tremblant de peur] : Et il dit
Heero [y croyant plus que jamais] : Que ton espoir n'est pas si désespér
A condition d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être
Annihil
Par l'illusoire précarit
De nos amours

destitu…

.

.
Wufei interrompit Heero. Surchauffe neuronale + combattre le feu par le feu. Après tout il était le roi des discours à 2 francs (pardon 0.50 €) non ? Il reprit alors le front buté et la tête haute. Ce serait son baroud d'honneur :

Et qu'il ne faut pas cautionner
L'irréalit
Sous des aspérités absentes
Et désenchantées

Heero essaya une nouvelle fois de dire destitu…

En vain : Wufei était parti et bien parti

Apparemment il avait oublié ses soucis puisqu'il repartait dans les pseudos discours…
De nos pensées iconoclastes
Et désoxyd
Par nos désirs excommuniés
De la fatalit

.

.

Heero devait stopper Wufei avant que la situation ne lui échappe : alors il chanta plus fort et décocha son meilleur deathglare de manière à faire cesser le blabla de l'ex pilote perdu dans les méandres de la complexité contemplative.
Ils dirent en même temps :

Destitué(e) Et vice et versa

Et vice et versa

.

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La musique s'arrêta. Heero vit que Wufei avait l'air fatigué, décomposé mais plus vraiment triste. Ninmu Shipai

*******

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Heero demanda alors à Wufei : « Est-ce que je t'ai aid ? »

Wufei répondit franchement, trop perdu pour avoir peur des conséquences : « Non… je n'ai rien compris »

Heero *traître* : « Voici ce qu'il se passe quand tu nous prends le crâne avec tes discours alors qu'on sort de mission. »

Wufei *désespéré* : « Oh Nataku… suis-je aussi cruel ? Suis-je aussi cruel envers vous mes compagnons d'arme ? Tu veux dire que je ne sers à rien ? »

Heero : « Tes discours ne servent à rien. Tu as vu je ne t'ai pas aidé. »

Wufei *en larmes, trop d'émotions* : « Je… je n'arrivais pas à retrouver mon balai magique…* je ne pourrais jamais plus être Wuman…* ton discours ne m'a pas le fait le retrouver : il m'a fait perdre mon temps… »

Heero *jette un coup d'œil par terre et voit* : « Je t'avais dit que le bonheur était à deux doigts de tes pieds hein ? »

Wufei : « Oui… »

Heero *Tout content même si on a l'impression qu'il va le frapper : ne sait pas montrer ses émotions* : On va dire que c'est à quatre doigts de tes pieds ^^

Wufei baisse les yeux presque timidement et trouve l'objet de sa convoitise…

.

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Heero *d'une voix coupante* : Bon, il est tard là. J'ai passé trop de temps avec toi. Vu l'heure nous devons finir de réparer nos Gundams avant la prochaine mission…

Wufei *prend l'objet avec révérence, la voix tremblante* : Merci Yuy. Merci.

Heero *L'amabilité faîte homme* : Je ne l'ai pas fait pour toi Onna. Et au fait ?

Wufei *extatique* : Oui Yuy ?

Heero *triomphant* : Tu as vu hein ? Que ton espoir n'était pas si désespér

.

Heero sort de la salle et part rejoindre son baka pour laisser Wuman et son balai à leurs retrouvailles ^^

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A quelques mètres de là une jeune femme sortit de sa limousine rose….

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Tsuzuku ^^

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La suite ? Dans le prochain : Rélé n'a pas froid aux yeux !

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Pour ceux qui n'ont pas connu les Inconnus, voici les paroles de leur chanson.

Ici, les Inconnus avaient imité là le groupe « les Charts » - celui qui a fait connaître Callogero *____________* – . Ils ont en même temps parodié Stéphane Eicher. Ils avaient nommés le groupe « Les Tranxen »… un pseudo groupe qui se prenait vachement au sérieux alors que ce qu'ils disaient c'était débile. Un peu des chanteurs nostalgiques néo romantiques aux accents bucoliques comme dirait Solaar… ^^

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J'espère que vous vous serez marrés autant que moi-même si vous ne connaissez pas spécialement les Inconnus ^__^

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@ ++++

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Mithy ^^

* : le balai de Wufei voir si vous les souhaitez qui a planqué le canard WC : il y a une explication ^__________^, et ce n'est pas du tout une songfic ^^

Vice et versa

L'hémorragie de tes désirs
S'est éclipsée sous la joue bleue dérisoire
Du temps qui se passe
Contre duquel on ne peut rien

Être ou ne pas être
Telle est la question
Sinusoïdale
De l'anachorète
Hypochondriaque

{Refrain:}
Mais tu dis Mais tu dis
Que le bonheur est irréductible
Et je dis Et il dit
Que ton espoir n'est pas si désespér
A condition d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être
Annihiler
Par l'illusoire précarit
De nos amours
Destitué(e)s
Et vice et versa

Et il faudra que tu arriveras
A laminer tes rancoeurs dialectiques
Même si je suis con ...
... vaincu que c'est très difficile

Mais comme moi, dis toi
Qu'il est tellement plus mieux
D'éradiquer
Les tentacules de la déréliction
Et tout deviendra clair

{Refrain:}
Mais tu dis Mais tu dis
Que le bonheur est irréductible
Et je dis Et il dit
Que ton espoir n'est pas si désespér
A condition d'analyse
Que l'absolu ne doit pas être
Annihiler
Par l'illusoire précarit
De nos amours
Destitué(e)s
Et vice et versa

Où allons nous?
D'où venons nous?
J'ignore de le savoir
Mais ce que je n'ignore pas de le savoir
C'est que le bonheur
Est à deux doigts de tes pieds
Et que la simplicité réside dans la courbe
Bleue, jaune, mauve et insoupçonnée
De nos rêveries
Mauves et bleues et jaunes et pourpres
Et paraboliques
Et vice et versa

{Refrain:}
Mais tu dis
Mais tu dis
Que le bonheur est irréductible
Et je dis
Et il dit
Que ton espoir n'est pas si désespér
A condition d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être
Annihiler
Par l'illusoire précarit
De nos amours
Et qu'il ne faut pas cautionner
L'irréalit
Sous des aspérités absentes
Et désenchantées
De nos pensées iconoclastes
Et désoxyd
Par nos désirs excommuniés
De la fatalit
Destitué(e) Et vice et versa