Kikou.

Me revoilà dans une nouvelle fic. Je voulais attendre pour commencer à la poster, mais l'envie a été plus forte. Et surtout j'en profite pendant que j'ai l'inspiration.

J'espère qu'elle vous plaira. Je posterais moins rapidement que d'habitude, mais j'essayerais d'être rapide quand même.

Alors bon début de lecture et n'hésitez à reviewer.


- En tout cas c'est vraiment gentil d'être venu me chercher.

- C'est normal Abby, mais y a truc que je ne comprends pas, pourquoi tu n'as pas demandé à McGee.

- Tony, il va au travail en bus McGee.

- D'ailleurs c'est bizarre, vu la voiture qu'il a.

- Mouais, tu le connais à force.

- Tu la récupère quand ta voiture ?

- Demain soir, tu pourras encore venir me chercher ?

- A ton avis ? Bien sûr.

- Je ne veux pas te déranger !

- Tu me déranges jamais Abs. Par contre il faut que je mette de l'essence.

- Pas de problème.

Tony s'arrête à la station-service et commence à faire le plein. Abby descend de la voiture.

- Je vais acheter des chewing-gums, tu veux quelque chose Tony ?

- Non c'est bon.

Abby se dirige dans la boutique de la station-service.

Tout en mettant l'essence, Tony aperçoit un homme entrer en courant dans la boutique. L'homme tient un sac de sport noir dans les bras et est tout en sueur. Tony fronce les sourcils. Il le trouve louche. Il range la pompe et se dirige vers la boutique pour payer.

Tout en s'avançant, une boule au ventre se forme. Il n'a pas l'instinct de Gibbs, mais celui de l'ancien flic qu'il est, et il ne s'est jamais trompé.

Il entre en poussant la porte qui celle-ci déclenche une petite cloche, signe qu'il y a un client. Il fait un pas quand son sang se glace.

Le caissier, un stagiaire, mais surtout Abby, sa collègue et confidente, celle qu'il considère comme sa sœur, sont assis au sol, le dos contre la caisse et les mains derrière la tête.

L'homme qui était entré deux minutes plus tôt, leur pointait une arme dessus. Mais le son de la clochette de la porte le fit se retourner. Il s'avance vers Tony en gardant les otages en joue.

- Entre doucement et ferme la porte derrière toi. Obéis, sinon tu auras la mort de l'une de ces personnes sur la conscience.

Tony lève une main en guise de résignation.

- Ok, ok pas de problème. On se calme.

Après être entré, il ferme la porte derrière lui et entend des sirènes de police s'approcher. Ceci énerve l'assaillant.

- Et merde ! Verrouille la porte et tire tous les stores. Grouilles-toi.

- C'est bon je le fais.

Par la fenêtre il voit une camionnette de journaliste. Il tourne légèrement la tête et regarde Abby qui est terrorisée. Il la fixe et essaie de lui faire comprendre que tout va bien se passer.

- Bien, maintenant tu vas t'asseoir avec les autres.

Plusieurs voitures de police se garent devant la station, pendant que Tony s'avance doucement vers Abby.

- Vous savez, vous n'avez rien fait de mal pour l'instant, alors . . .

L'homme le pousse fort dans le dos avec son arme.

- La ferme, tu ne sais rien. Assieds-toi, vite. Et les mains derrière la tête.

Tony s'exécute. Une fois fait, l'homme se dirige vers la fenêtre et regarde à travers les stores vers l'extérieur.

Tony chuchote à Abby.

- Ecoute, il ne sait pas qui on est et il ne sait pas qu'on est ensemble. Alors tu ne dis rien.

- Tony . . .

- Fais-le. S'il fait le rapprochement entre nous, il s'en servira, il m'a l'air plutôt nerveux.

- Mais . . .

- Promet-le ?

- D'accord.