1.
Bella
Forks, Washington: l'endroit où ma mère avait soudainement décidé de m'envoyer afin de terminer mes études secondaires. La raison? C'est simple; il semblerait que mon comportements était bien trop difficile à vivre avec.
Tout avait commencer lorsque je m'étais fait renvoyer de l'école, deux ans plus tôt et que nous avions donc dû déménager à Phoenix. Elle m'en voulait, j'en étais parfaitement au courant et sincèrement, ça ne me dérangeait pas du tout qu'elle soit triste de quitter la Floride.
Une fois à Phoenix, mon comportement m'avait servit à me défendre et à me créer un nom. J'étais reconnue comme la rebelle, celle dont qui les gens avaient toujours peur. J'avais toujours trouver amusant la façon dont les plus jeune me regardait, comme si j'étais leur héro et que leur but principal était de devenir comme moi.
Par contre, je n'étais pas aussi sans coeur que les gens le croyaient. Lorsque quelqu'un était en difficulté, je l'aidais. C'était ainsi que j'étais; dure, froide, indiscipliné mais j'avais quand même un coeur.
Avec cette réputation, ma popularité était aussitôt monter en flèche. Les invitations aux fêtes, les coups de téléphones, les sortis et les mauvais coups s'ajoutaient sans arrêt. Ma mère ne comprenait pas pourquoi j'étais comme cela, pourquoi j'étais devenue une rebelle plutôt qu'être une gentille fille au coeur tendre.
C'est après m'avoir apprit que je déménageais pour vivre chez mon père que je me retrouvais assise dans mon garage avec la graisse et les outils ayant servit à retaper ma vieil voiture. Ma colère avait atteint ses sommets et j'étais à la recherche que d'une chose: une bouteille de vodka et mes amis.
Sans y penser, j'attrappa mon téléphone et tapa le numéro de mon meilleur ami; Jacob.
-Allo?répondit-il au quatrième coup.
-Hey mec!m'exclamais-je en passant ma main dans mes cheveux.
-Izzy? Pourquoi m'appelles-tu aussitôt le matin?
C'était connu, je n'étais pas du genre lève-tôt. Non, j'étais du genre à me coucher aux petites heures du matin et à me réveiller aux environs de midi.
-Réunion d'urgence, pas le temps de t'expliquer.
-Tu commence vraiment à me faire peur, tu sais...
-Comme toujours, Jake, comme toujours. Appel les autres et fait sûr qu'il y a assez de vodka pour être soul avant l'heure du dîner!
-À vos ordres, Maître.
-Oh et Jacob? Que tout le monde y soit sinon...
Je ne termina même pas ma menace, refermant mon téléphone portable avant de soupirer et de regarder la maison qui tombait lentement en débris.
Certes, nous étions peut-être pauvre, mais je n'avais jamais manquer de rien. Ma mère avait l'habitude de dire que nous devions nous battre pour survivre. C'était exactement ce que je faisais depuis que... Depuis que mon frère et moi avions été séparer.
Vous voyez, c'était aux environs de cet instant là que j'ai commencer à changer. Auparavant, j'étais une petite fille douce, attentive et très gentille. Ma vie était parfaite, je ne pouvais rien espérer d'autre. J'avais un père, une mère, une soeur et un frère qui m'aimait de tout son coeur. Nous avions même un chien qui faisait pratiquement partit de la famille aux mêmes titres qu'un enfants!
Jasper, Rosalie et moi étions très proche. Nous passions la majorité de notre temps ensemble puisque nous étions des triplets. Si l'un d'entre nous avait mal, les deux autres le ressentaient immédiatement. Nous avions ce liens que tous les jumeaux ont, un lien qui n'aurait jamais dû être briser.
Par contre, lorsque nous avions dix ans et que nos parents ont divorcés, tout à changer. Notre mère a décidé de partir et de quitter Forks avec moi comme bagage. Charlie, notre père, lui avait proposer de rester et d'obtenir la garde partager mais elle a refuser. En quittant Forks, elle a aussi couper toute communication avec Jasper et Rosalie.
Plus tard, j'ai compris pourquoi elle n'a pas voulu garder contact avec eux et pourquoi elle était partit avec moi. C'était exactement deux mois après notre déménagement en Floride et sans le faire exprès j'avais fait tomber une lampe sur sa table de chevet. En même temps était tomber le journal intime de ma mère. À cet âge là j'étais très curieuse et je n'ai pas pus résister à la tentation. J'ai ouvert le journal et commencer à lire.
Ce que j'y ait apprit restera graver dans ma mémoire jusqu'à la fin des temps. Non seulement avait-elle décidé de quitter Charlie depuis plusieurs années, mais j'avais aussi découvert qu'elle n'avait jamais voulu que Jasper et Rosalie viennent au monde. Non, elle ne voulait que moi et moi seule. Elle détestait ses deux autres enfants car elle avait décidé qu'ils lui avaient gâcher la vie.
Je ne comprenais pas pourquoi elle les détestait autant. Rosalie et Jasper étaient pourtant bien plus beau que moi. Ayant tout deux des cheveux blonds comme les blés et des yeux bleus, ils incarnaient la beauté même alors que moi je n'étais qu'une fillette aux cheveux brun et aux yeux noisettes.
Ce jours-là fut le jour où j'avais décidé que je ne voulais plus être la petite fille parfaite qu'elle aimait. Non, je voulais qu'elle me déteste comme elle détestait mon frère et ma soeur. Je ne voulais pas être comme elle, mais en même temps je ne voulais pas être blessés encore plus que je ne l'étais déjà. Tout en m'éloignant de ma mère, je m'éloignait aussi du reste de ma famille.
En sept ans j'aurais pû tenter de trouver le numéro de téléphone de mon père, tenter de contacter les seuls membres de ma famille n'étant pas coupable de ma colère. Car oui, j'étais très en colère et la seule façon que j'ai pu trouver afin de la contrôler était les combats de rue. Le point est que j'aurais pu sauver plusieurs années de chagrin et de tristesse. Oui, j'aurais pu mais je ne l'ai pas fait puisque j'étais bien trop en colère contre le monde entier.
Maintenant que je savais que j'allais retourner à Forks, j'étais confuse. Je ne savais pas comment mon père, mon frère, ma soeur et mes vieils amis allaient réagir, encore moins comment j'allais réagir face au passé dont j'avais tant essayer d'échapper. Forks était l'endroit d'où je venais mais Phoenix était l'endroit où était les amis qui m'avaient permis d'être moi. Ils m'avaient toujours supportés. En fait, toute l'école me supportait car j'étais la Reine de l'école, celle qui dirigeait les autres. J'étais tout en haut de la pyramide et personne n'aurait jamais pu prendre ma place tant que je ne l'aurais pas décidé. Puisque je partais le lendemain matin, j'allais devoir choisir ma remplaçant dès ce soir.
C'est tout en réfléchissant que j'embarqua dans ma voiture et me dirigea vers l'appartement où demeurait Jacob. Il n'était peut-être pas le plus intelligent de la gang mais ses parents avaient assez de fric pour lui payer un appartement et nous payer de quoi nous souler à chaque fête. Black industrie était la compagnie qui appartenait à sa famille, une compagnie ayant quelques rapports avec le pétrole et dont je ne comprenais rien du tout.
Comme à l'habitude, le valet du bloc appartements de mon meilleur ami me lança un regard froid en me voyant entrer. Il n'aimait visiblement pas mon accoutrement et mon look. Je portais, entre autre, un top blanc ainsi que des shorts en jeans noir et mes convers noir. Mes cheveux teindu noir et violet étaient friser de façon à ressembler à une fille après avoir passé une bonne nuit remplit de sexe. De plus, un manteau en cuir noir était passé par-dessus mon top afin d'ajouter un peu d'épices à mon style.
-Yo Izz!répondit Sabrina en m'ouvrant la porte de Jabob.
-Hey Sab, où est mon mec?lui demandais-je en cherchant la tête de mon meilleur ami.
Sabrina avala sa gorgé de bière puis me pointa un chambre au fond de l'appartement.
-Probablement au lit avec une salope, répondit-elle avant de s'éloigner vers la cuisine.
Chaque fête était toujours différent, ce soir-là était encore bien plus différent que la normal car tout le monde était présent. Enfin, les membres à part entière de leur groupe, les Hells Devil.
Je pouvais apercevoir les gens s'embrasser ici et là alors que quelques-un étaient déjà soul et avait du mal à se tenir debout.
En passant devant l'une des chambre ayant la porte ouvert, j'apperçu deux filles entrain de s'embrasser devant Sam, l'un de mes bons amis.
-Hey Izz!me salua-t-il en me voyant m'approcher.
Tranquillement, afin de le saluer, je m'approcha et posa mes lèvres sur les siennes. Mes bras se posèrent derrière son cou alors que mes jambes était par dessus lui. Avec mes seins dans sa face, il passa sa main dessous mon top et dégraffa ma brassière.
-On est rapide ce matin, Sam, lui murmurais-je à l'oreille alors que je sentais son membres s'ériger.
Il grogna alors que j'attrapa sa tête et le rapprocha une fois de plus vers mes seins libres à tout mouvement maintenant qu'ils n'étaient plus dans mon soutient-gorge.
-Oh, Izzy!grogna-t-il en prenant mon seins gauche dans sa main.
Il me le massa et bientôt je ressentis le besoins de me rapprocher de lui.
Sans m'en faire pour la porte ouverte, j'enleva lentement mon débardeur et le lança un peu plus loin afin de laisser la joie à Sam de voir le haut de mon corps nu. Ce dernier mordit ses lèvres et grogna de plaisir en comprenant ce qui allait bientôt suivre.
Sam et moi étions amis, rien de plus, mais nous avions souvent des relations sexuels ensemble. J'étais sa bête de sexe, comme il aimait bien me nommer. En fait, j'étais bien connu pour coucher avec plusieurs garçons mais j'essayais de ne pas trop en passé. Je me contentais donc de Sam et Jacob le plus souvent possible.
Lorsque nous étions tous les deux enfin réjouis et terminer, j'enfila mes sous-vêtements et mes vêtements.
-Merci Sam, le remerciais-je avant de sortir de la chambre et me diriger vers Sabrina et Jacob qui dansaient.
Ces derniers sourirent en me voyant apparaître.
-J'en conclu que le matin était bon?rigola Jacob en pointant Sam qui sortait de la chambre.
-Ça aurait pu être mieux, répondis-je en haussant les épaules.
-Izzy, chérie, si tu peux te taper Sam et Jacob c'est sûrement parce que tu es une bête du sexe!s'écria Sabrina qui était déjà soule.
Je roula mes yeux afin de lui montrer combien j'étais tanner de les entendres parler de cela. Certes, j'étais très active sexuellement mais je n'étais tout de même pas un animal!
-Mais oui, mais oui. Que voulez-vous, j'ai grandis avec des loups!m'exclamais-je sarcastiquement.
Jacob secoua sa tête et éclata de rire avant de passer ses bras autour de Sabrina et moi afin de nous embrasser toutes les deux.
-Hmm...grommela-t-il avant d'éloigner ses lèvres des miennes.
-Désolé Jacob, mais je viens juste de finir avec Sam et sincèrement c'est assez d'exercice pour une journée.
Il grogna et posa un baisée dans mon cou avant de finalement s'éloigner. Sabrina me regarda puis roula les yeux avant de marmonner quelques mots et d'éclater de rire.
-Quoi!lui demandais-je en passant une main dans mes cheveux.
-Je ne comprends pas comment tu peux lui refuser cela alors qu'il est clair que tu lui plais, expliqua-t-elle.
-Jacob et moi!m'étonnais-je avant d'éclater de rire à mon tour. Non, nous ne serons jamais un couple, Sab. Lui et moi sommes seulement là afin de nous réconforter. De plus, tu sais bien que je ne cherche pas une relation stable avec quelqu'un.
Sabrina me fixa pendant quelques instants, la tête pencher vers la droite alors qu'elle sirotait sa bière.
-C'est peut-être exactement ce qu'il manque à ta vie, chuchota-t-elle en se penchant vers moi. Un gars fiable avec qui tu pourrais te confier sans avoir à courir vers le premier gars en vue.
-Sabrina!hurlais-je.
Elle posa sa bière sur la table la plus près, posa ses mains sur mes épaules puis me tourna vers un coin où trois filles tournaient autour de Embry qui n'avait presque plus rien sur lui.
-Veux-tu vraiment être l'une de ces filles?ajouta-t-elle en me pointant les trois putes qu'avait probablement fait venir Jacob un peu plus tôt.
-Voyons, tu sais bien que je ne suis pas ce genre de fille!me défendis-je brutalement.
-Tu ne l'ai peut-être pas encore mais lorsque Jacob et Sam en auront assez tu ne seras plus assez pour remplir leur...appétit vorace.
-Lorsqu'ils ne voudront plus de moi je trouverais bien quelqu'un d'autre, Sab.
Cette dernière soupira avant de se rapprocher un peu plus de moi.
-Je sais que tu pars demain, Izzy, chuchota-t-elle dans mon oreille. Chez ton père il n'y aura ni Jacob, ni Sam. Tu seras seule avec personne pour combler tes désirs. Peut-être comprendras-tu lorsque tu réaliseras qu'il te manque quelque chose dans ta vie.
Elle avait raison, merde elle avait toujours raison! Je ne savais pas comment sa pouvait être possible mais Sabrina avait toujours été capable de lire en moi, comme si elle lisait mes pensés. Sérieusement, cela me donnant souvent la frousse! Toutefois elle avait tout le temps raison et je savais que cette fois-ci était encore le cas.
-Tu ne peux pas comprendre, murmurais-je afin qu'elle seule puisse m'entendre.
-Non, tu as raison, ajouta-t-elle, je ne peux pas comprendre puisque tu n'as jamais voulu me raconter ton passé. Tout ce que savons de toi est la vie après ton arrivé dans cette ville et sincèrement c'est asser puisque tu nous a à plusieurs reprises prouver ta loyauté. Mais à un certain moment tu vas devoir t'ouvrir aux autres, Izzy... Ce ne sera peut-être pas moi, ni même quelqu'un du groupe mais il va te falloir évacuer cette colère une fois pour tout.
Je pris quelques secondes pour pensés afin de reprendre mes esprits. Les paroles de ma meilleure amie tournaient encore dans ma tête, me donnant pour la première fois depuis sept ans l'envie de retourner chez ma mère et de lui demander pourquoi, pourquoi elle nous avait fait cela. Par contre, je refusais de la confronter, j'en avais marre de devoir lui parler, encore plus de la voir.
Je me contenta simplement d'attraper la première bouteille de vodka qui traînait et de la vider d'un coup. J'avais simplement envie d'oublier, ne plus devoir me rappeler la raison pourquoi j'étais si triste et en colère sans arrêt et pourquoi ma vie n'était qu'un gros tas de conneries.
Sabrina m'enleva soudainement la bouteille des mains, m'empêchant de boire une gorgée de plus.
-Hey!m'exclamais-je en tentant de reprendre la bouteille.
Cette dernière secoua la tête et tendit la bouteille à la première personne venue.
-Désolé mais je refuse de te laisser boire jusqu'à la mort, expliqua-t-elle.
Je croisa mes bras sur ma poitrine avant de me retourner et de lui faire face.
-Si tu penses pouvoir m'empêcher de boire c'est que tu es folles!
-Hey, ce n'est pas moi qui aura un énorme mal de tête demain matin pour prendre l'avion, se défendit-elle en levant les mains dans les airs.
-Ouais c'est ça, marmonnais-je en roulant les yeux. Je boirrais si j'en ai envie, point à la ligne.
J'allais m'éloigner lorsque je me rappela la raison pourquoi nous étions tous là en premier lieu. J'attrappa la main de ma meilleure amie et la tira jusque dans une chambre vide afin d'être en priver pour quelques minutes.
-Pourquoi sommes-nous ici?s'étonna-t-elle après que j'ai fermer et barrer la porte.
-Chut, parle moins fort!lui ordonnais-je avant de jeter un coup d'oeil autour de nous.
-On dirait presque tu es sur la veil de me dire un plan afin de tuer quelqu'un, ajouta-t-elle en se laissant tomber sur le lit.
Pendant qu'elle continuait à se lamenter, je faisais les cents pas devant elle tout en tentant de trouver une façon clair et précise de ce que je voulais dire.
-Bon et si tu me disais pourquoi nous sommes ici?demanda finalement mon amie.
-Je veux que tu prennes ma place en tant que Reine, avouais-je finalement sans me tourner vers elle.
-Quoi!explosa-t-elle.
-Tu as bien compris.
-Non! Izzy, je ne peux pas prendre ta place, personne le peut. C'est ton titre et a toi seule.
Je me retourna et lui sourit calmement.
-Demain je ne serais plus ici et les Hells Devils et l'école auront besoins de quelqu'un pour les diriger.
-Pourquoi moi?demanda-t-elle.
-Parce que tu es ma meilleure, parce que j'ai totalement confiance en toi et parce que je sais que tu es la plus qualifier pour le boulot. Allez Sab, c'est ton jour de gloire!
Elle prit quelques temps afin d'y penser puis me fit finalement signe d'avancer vers elle.
-D'accord, j'accepter, mais simplement parce que c'est toi qui me le demande. Par contre, tu seras toujours considérer la Reine lorsque tu viendras nous visiter...
-Marché conclu!décidais-je en prenant sa main tendu dans la mienne.
La journée continua dans ce rythme alors que je m'amusais et que j'appréciais le bon temps avec mes amis. Alors que les heures défilaient, le temps semblait passé de plus en plus vite. J'avais comme l'impression que tout était allait trop vite, que la vie dont j'avais connu les dernières années allaient bientôt s'évanouir. Je ne voulais pas perdre mes amis, ils étaient tout ce que j'avais.
Lorsque le soleil se leva, le matin suivant, j'étais debout dans le cadre de porte afin de fixer tous les gens qui me tenaient à coeur. Après la journée mouvementé de hier, ils étaient tous coucher sur le sol entrain de dormir. C'était la meilleure partie de la journée, le moment où je pouvais partir sans devoir dire au revoir. Je savais que le soir même je receverait des appels afin de savoir où j'étais. Ils seraient déçu, c'était évident, mais j'étais obliger de partir.
Puisque je n'avais jamais été douer pour dire au revoir, je préférais partir sans le leur dire. Dans ce cas là il n'y aurait ni larmes d'échapper et ni tristesse d'afficher. C'était bête, je le sais, mais c'était comme cela que j'étais. Je fuyais souvent plutôt que de faire face aux sentiments humains, quelque chose que j'avais hérité de mon père...
Rosalie
-Qu'est-ce que tu veux dire, papa?demanda Jasper alors que nous étions tous les trois assis à la table.
-Oui, dépêche papa!m'énervais-je en posant ma tête dans mes bras. Emmet m'attend et nous devons aller jouer au baseball avec sa famille.
Charlie, mon père, passa l'une de ses mains dans ses cheveux bruns friser tout en soupirant.
-J'ai reçu un appel, aujourd'hui, commença-t-il.
-Un appel de qui?lui demandais-je.
Il se tourna vers moi, un petit sourire aux lèvres.
-Votre mère, avoua-t-il.
-Nous n'avons pas de mère!m'écriais-je en me levant.
-Rose...tenta de me calmer Jasper mais il était du même avis que moi.
Nous n'avions pas de mère, elle nous avait quitter sept années plus tôt avec notre soeur Bella. Depuis, Jasper et moi l'avions effacer de notre vie puisqu'elle n'avait pas tenter de nous contacter depuis le jour où elle était partit de la maison.
Au début, notre père avait tenter de l'excuser et d'expliquer que Renée, notre mère que nous ne considérions pas comme notre ''mère'', était partit parce qu'elle n'était pas heureuse et qu'elle avait emmener Bella avec elle puisqu'elle ne voulait pas être seule. J'avais immédiatement compris la vérité. En fait, j'avais toujours su que René ne voulait rien savoir de mon frère et moi. La seule pour qui elle s'interressait était Bella et c'était pour cela que je n'aimais pas vraiment Bella. Ce n'était pas qu'elle m'avait fait de quoi, simplement qu'elle réussissait à obtenir l'amour maternelle alors que nous nous n'étions pas aimer de cette façon.
Par contre, notre père avait souffert de perdre sa deuxième fille. Cette dernière était son portrait cracher avec ses cheveux bruns et ses yeux marrons. Il lui manquait une partie de lui-même que Jasper et moi ne pouvions pas combler. Jamais nous ne pourrions prendre la place de Bella puisqu'elle était aussi sa fille.
Tout comme René nous n'avions jamais reçu de nouvelles de Bella. J'avais tout de même cru qu'elle au moins tenterait de prendre contact puisque nous étions sa famille mais il semble que non. En réaliter, nous ne savions même pas si elles étaient encore en vie...
J'étais alors plutôt étonné de savoir que René avait réussit à rejoindre notre père alors qu'elle n'avait pas fait une tentative en sept ans.
-Pourquoi maintenant?demandais-je simplement en reprenant ma place.
J'essayais du mieux que je pouvais de cacher ma tristesse, je ne voulais pas que mon père voit combien je souffrais à cause de René.
-C'est à propos de Bella, avoua-t-il.
-Hein? Est-ce que Bella va bien?paniqua Jasper en regardant notre père afin d'avoir une réponse.
Charlie passa ses mains dans son visage avant de se tourner vers nous.
-Oui, enfin je crois, répondit-il.
-Pourquoi a-t-elle appeler, alors?m'étonnais-je.
Notre père soupira.
-Je vais faire cours, René à appeler afin de me demander si Bella pouvait venir vivre ici et j'ai dit oui.
Là j'étais vraiment étonné. Tout d'abord elle partait avec notre soeur et maintenant elle voulait nous la renvoyer alors que nous avions été séparé pendant sept années entières?
-Pourquoi?chuchota Jasper.
Mon frère avait toujours été le plus sentimentale entre nous deux. Certes, Bella était la plus sentimentale d'entre nous tous mais Jasper n'était pas très loin derrière elle. Je savais très bien qu'il avait été blesser lorsque René était partit avec Bella. D'une certaine façon il avait perdu le droit d'être un frère pour Bella et de pouvoir la protéger contre les mauvaises personnes. Il avait bien essayer avec moi mais j'avais toujours été capable de prendre soins de moi-même, tout le contraire de notre soeur...
-Apparemment elle refuse d'écouter sa mère et René ne peut plus s'occuper d'elle. Bella sera ici demain soir, soyez présent.
-C'est tout?s'étonna Jasper.
Charlie hocha la tête en signe d'affirmation.
-Bon je dois retourner travailler, à plus tard les enfants. Ne créer pas trop de problèmes avec les Cullens.
Il attrapa sa ceinture de fusils alors que Jasper et moi étions seuls à la table. Le regard de mon frère était fixer sur le mur derrière moi et il ne semblait pas prêt à regarder ailleurs.
Quant à moi, je ne savais plus quoi penser. D'une façon j'étais en colère contre Bella mais d'une autre j'avais réellement envie de la voir. Aucun de nous n'avait reçu de photos d'elle, nous ne savions pas quelle genre de fille elle était devenue. Je voulais la voir, mais j'étais en colère contre elle. En colère parce que c'était elle qui avait reçu toute l'amour maternelle.
Après quelques minutes, Jasper repoussa sa chaise et se leva.
-Rose, tu viens?me demanda-t-il en pointant à l'extérieur.
Alice, Emmet et Edward étaient déjà arrivé avec l'énorme jeep à Emmet. Il ne restait qu'une place à l'avant et une place à l'arrière, juste assez pour mon frère et moi.
Les Cullens nous saluèrent mais Jasper et moi étions bien trop perdu dans nos pensés pour participer à leur conversation.
-Bon, est-ce que vous allez finalement nous dire ce qui ne va pas?s'énerva Alice en se penchant un peu vers l'avant.
Jasper haussa les épaules alors que je continuais à fixer la route devant nous.
-Jasper? Rosalie?ajouta-t-elle.
-Huh? Quoi Alice?lui demandais-je.
-Je demandais pourquoi Jasper et toi semblez être occuper par quelque chose. Pouvons-nous savoir de quoi il s'agit?
-Notre soeur, expliqua Jasper en prenant la main de Alice dans l'une des siennes, revient vivre avec nous.
-Votre soeur? Celle qui est partit il y a dix ans?s'étonna Edward en se tournant vers moi.
-Oui, celle-là, confirmais-je. Elle sera ici demain.
Edward fit une grimace à la mention de Bella. Je savais qu'il était dégouter par ce que René avait fait et qu'il n'aimait pas vraiment notre soeur même s'il ne l'avait jamais rencontrer.
Les Cullens étaient arriver trois ans plus tôt, à la fin de la neuvième année. Dès le moment où nous nous sommes vu pour la première fois ça a cliquer. Nous sommes immédiatement devenu les meilleurs amis du monde. Très bientôt Emmet et moi sortions ensemble, suivit de Jasper et Alice. Edward était seul mais il avait souvent une fille avec lui.
Esme et Carlisle Cullen, leurs parents, étaient des anges. Ils étaient toujours là pour nous, même lorsque c'était pour quelque chose de stupide. Ils aimaient leurs enfants même s'ils étaient tous les trois adopter.
L'important était qu'ils connaissaient notre histoire puisque toute la ville savait que René était partit avec Bella sans jamais prendre contact avec nous. C'était probablement la première chose qu'avaient entendu Carlisle et Esme en arrivant à Forks. De plus, Carlisle était docteur à l'hôpital et avait déjà consulter nos dossiers à Jasper et a moi pendant nos multiple séjours à l'hôpital.
-Yeah une nouvelle amie pour magasiner!s'écria Alice en sautant pratiquement dans son siège.
-Non Alice!refusais-je automatiquement.
-Mais pourquoi?
-Parce que... Parce que je ne veux pas, d'accord?
-Tu vois, tu n'as aucune raison pour m'empêcher d'aller magasiner avec Bella, décida Alice en souriant.
-Mais...
-Rosie, chérie, ça n'en vaut pas la peine, tenta de la calmer Emmet. Nous savons tous qu'Alice est une erreur de la nature et qu'il est pratiquement impossible de l'empêcher de faire ce qu'elle veut.
-Ahah!s'exclama Alice.
-Je n'aime pas ce que je vais dire, mais Emmet à raison, grommela Edward en passant une main dans son cou. Laisse Alice être... Alice.
-Je ne veux pas d'elle!déclarais-je en haussant les mains dans les airs. Tout allait bien avant cette nouvelle mais maintenant elle revient et vous commencez déjà à changer comme si elle faisait déjà partit du groupe!
-Rosie, tu sais bien que ce n'est pas du tout comme cela, se défendit Emmet.
-Rose, nous ne connaissons pas sa version de l'histoire, me rappela Jasper. Il se peut que ce n'était pas de sa faute et qu'elle est tenter de nous rejoindre auparavant mais que...
-D'accord, j'ai compris!m'écriais-je. Je vais essayer d'être gentille avec et peut-être réussirais-je à avoir une conversation normal avec elle.
