Cet air qui sonne juste, joué sur un piano faux
Dont la sourdine persiste, embrumant les échos,
Est un chant patriotique de douleur, de sanglots;
Une tremblante ébauche assurée ou flottent des mots.
C'est une vie qui est jouée là. Doux et dur mêlés.
C'est un air de tendresse, sombre, noire et cachée;
Effrayant, un air de bravoure au chant désespéré,
Fatal, un air de droiture, martial mais brisé.
Sa musique est lourde et grave, pleine d'accords perdus,
Complainte de nuits longues coupée de sanglots rompus.
Si le glas parfois tinte, tout espoir n'est pas vaincu
Car dans ce bruit de vision apparaît redoutable,
D'ombre masqué, musique au caractère indomptable,
Un homme. Inique dans sa justice implacable.
inspiré par Quatre-Vingt-Treize de Victor Hugo, un piano mal accordé et Professeur Rogue.
Dont la sourdine persiste, embrumant les échos,
Est un chant patriotique de douleur, de sanglots;
Une tremblante ébauche assurée ou flottent des mots.
C'est une vie qui est jouée là. Doux et dur mêlés.
C'est un air de tendresse, sombre, noire et cachée;
Effrayant, un air de bravoure au chant désespéré,
Fatal, un air de droiture, martial mais brisé.
Sa musique est lourde et grave, pleine d'accords perdus,
Complainte de nuits longues coupée de sanglots rompus.
Si le glas parfois tinte, tout espoir n'est pas vaincu
Car dans ce bruit de vision apparaît redoutable,
D'ombre masqué, musique au caractère indomptable,
Un homme. Inique dans sa justice implacable.
inspiré par Quatre-Vingt-Treize de Victor Hugo, un piano mal accordé et Professeur Rogue.
