Ohayo à vous mes chers lecteurs ! Traversant une panne d'inspiration plus ravageuse qu'un Voldemort pas content (quelle belle comparaison), j'ai décidé de me mettre aux drabbles (ou, en tout cas, à ce qui y ressemble). Cette fic sera donc constituée essentiellement de limes (scène de sexe non explicite) très courts, sans sens profond ni place chronologique définie dans l'univers de Sherlock. Les updates seront irréguliers (comme toujours) et peu fréquents, mais j'espère quand même que ça vous plaira. Un peu.
Rien de la série ni de l'oeuvre originale ne m'appartient. Bonne lecture.
Son visage était long, élancé ; sa peau laiteuse fondait sous mes doigts et son sang, d'ordinaire froid comme le Mal, semblait bouillonner à ce doux contact qu'était la fusion de nos corps. J'étais si fier de lui inspirer un tel effet d'extase ! Ses pupilles dilatées, plongées dans les miennes plus noires que la nuit, gonflait mon âme d'un orgueil sans limite. D'une voix tremblante, presque timide - mais non pour le moins dénuée de désir - il répétait mon nom ; "John..." Sa langue claquait, ses lèvres se mouvaient, il n'y avait plus entre ses dents que cette unique syllabe qui soudain prenait son sens, et l'accent de plaisir qui animait ses murmures me rendait fou ; Fou d'Amour, Fou d'Amour pour Lui, Lui qui me faisait perdre toute raison et m'amenait au bord du délire.
"John..."
Et alors qu'à ce Nom dans sa bouche se joignait la mienne, impatiente, alors que le brasier qui hantait ma gorge se perdait sur cette peau d'albâtre si tentatrice, je me fis la remarque que toutes les Femmes de la Terre, jamais, ne pourraient rivaliser avec la grâce puissante, la beauté masculine de ce divin mystère qu'était Sherlock Holmes.
