Bonjour, bonsoir, bon matin, bon après-midi, bon anniversaire, joyeux Noël, une bonne année et Joyeuse Pâques ! Voilà, la politesse passée, on va pouvoir commencer.
/!\ CETTE FICTION COMPORTE UNE RELATION EXPLICITE ENTRE HOMMES, JE NE TOLERERAIS AUCUNES REMARQUES HOMOPHOBES. MERCI.
Rating : M pour futur lemon et propos violents pouvant choquer.
Disclamer : Les personnages ne m'appartiennent pas – sauf si je décide d'en créer un, dans ce cas je le signalerais et j'aurais l'impression d'être Dieu, ho god yes – ils appartiennent à JK. R.
Summury ( We all live in a yellow summury, a yellow summury a yellow summury ! * okjesors * : Draco possède une modeste galerie d'Art à Londres qui ne connaît pas grande foule, jusqu'au jour où un inconnu du nom de Potter laisse un message dans son livre d'Or. AU / Slash / HPDM.
Je vais tenter d'essayer de pouvoir poster régulièrement les nouveaux chapitres – bah oui les cocottes, j'ai une vie à côté moi ! - mais tout dépendra de mon temps libre, et du possible retard de ma Béta.
Il y aura BEAUCOUP de références culturelles, alors je mettrais des notes, ne vous en faites pas ! Bah ouais, je mouille sur du bon vieux Rock, alors je met du bon vieux Rock, je jouis sur certains livres et certains auteurs, je les mets, je fantasme sur mon monde les gens, et je monte à chaque fois au septième-siècle ! Bon okay, là c'est rien, je vous assure que je suis d'une vulgarité mes jeunes âme sensible !
/!\ JE REMERCIE UNDER THIS RAIN POUR LA CORRECTION ! MERCI MA PETITE ... ENFIN MA GRANDE ! HEU... MA VIEILLE ? ROH BAH MERCI QUOI... !
Êtes-vous prêtes à entrer dans un monde des plus spéciales mes enfants ? Non ? Tant pis, on embarque !
Allons-y ! * Mode-Doctor-Who-référence-ON *
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Londres est une ville magnifique. Les différentes architectures qui se marient, les différentes cultures qui cohabitent donnent à cette ville une ambiance et un cadre unique. Et elle l'est encore plus lorsque vous arrivez à voir ses recoins les plus sombres. La plupart des personnes seines d'esprits ne s'aventureraient pas dans ces ruelles humides, animées par le cliquetas de gouttes tombant sur la pierre, mais il est vrai que Draco Malfoy n'est pas comme la plupart des hommes. Il est légitime de se demander ce que peut apporter de tels endroits à un homme, et la réponse la plus évidente est rien. Cet endroit ne lui apportait rien. C'est cela qu'il aimait. Dévoré par l'hypocrisie omniprésente des passants, des mères de familles à l'encontre de leurs enfants, des visiteurs de sa galerie d'Art, venir dans un lieu qui ne lui apportait rien lui faisait le plus grand bien. Il se laissait glisser contre un mur, ramenait ses genoux contre sa poitrine, sortait un paquet de cigarettes de la poche intérieur de sa veste usée, prenait ses allumettes dans la poche opposée, et fumait tranquillement jusqu'au lever du jour.
Il se plaisait à vivre sa vie comme une œuvre d'Art. Il cherchait toujours à exploiter la beauté de chaque chose, même la plus infime. Ainsi, dans ce genre de lieu, la fumée de sa cigarette prenaient toutes son importance en s'échappant et en dessinant des formes fantasques dans les air avant de disparaître tel un spectre. Cette simple chose le rendait heureux. Mais dès lors que ce moment privilégié s'évanouissait, il revenait à sa vie trop monotone à son goût : il rentrerait chez lui, métrai un disque Bob Dylan en fond, se poserai dans son canapé avec un bon bouquin et passerai le temps ainsi.
Sa cigarette se consuma entièrement, alors il se releva, et revint dans des rues plus fréquentables, gorgées de personnes marchant sans se soucier de la beauté de la ville qui les entourent. Comme à chaque fois, il passait devant ce pub, à la devanture marron et or, duquel sortait toujours quelques note de classique rock des temps passé. Il bifurquait ensuite sur la droite, et entrait dans sa galerie, ou devrait-il plutôt dire sa maison.
Les murs étaient simplement peint d'une couche de peinture blanche plutôt froide, mais ils étaient habillés de tableaux plus ou moins colorés, plus ou moins grands. La plus grande œuvre se trouvait là où ne l'attendait pas et seulement les visiteurs de la galerie pouvait la voire : elle avait été directement peinte sur le béton du mur où se situait la porte d'entrée. Draco l'avait dessinée un soir où il avait beaucoup bu. L'œuvre représentait ce qui semblait être l'explosion d'une étoile rouge, et cette teinte cramoisie virant à l'orangé vous hypnotisait au point de vous laissez pantois devant la porte de la sortie. C'était le genre d'œuvre d'art qui vous voyiez une fois, et qui vous poursuit toute votre vie. Tout le reste semblait si fade à côté, seule un détail intriguait ; au fond de son exposition, une modeste porte en bois habillant le mur d'un blanc immaculé paraissait contrôler la pièce. Et uniquement les initiales de Draco trônait au-dessus du montant, ainsi qu'une simple phrase, gravée dans le bois par ce qui semble être un cutter :On devrait toujours être légèrement improbable.
Derrière cette porte se trouvait une pièce de petite taille, éclairé par une petite fenêtre. Un lit une place trônait dans un coin, voisin d'un petit bureau ensevelit sous des tonnes de papiers et de bouquins. Il y avait d'ailleurs énormément de livres empilés çà et là comme des tours prêtes à s'effondrer au moindre frôlement. Et lorsque ce n'était pas des piles de livres, c'était des caisses remplies de vinyles, certains moins abîmé que d'autre, certains encore neuf, d'autre sans pochette. Et sous tout cela, il semblerais que l'ont pouvait apercevoir un petit canapé de style baroque envahit par un vieux tourne-disque. C'était un beau bordel, mais c'était chez lui, et il l'aimait.
Cette nuit là, il entra dans sa galerie et comme à son habitude jeta un coup d'œil à son livre d'or pour savoir si un quelconque visiteur avait aimé son travail. Il ne prenait jamais la peine d'être présent et laissait toujours sa porte ouverte, qui pourrait bien vouloir voler les œuvres d'un artiste inconnu ? Habitué à voir la page vierge, il se dit que ce serait la même chose, or, cette fois-ci, il avait des mots sur la page. Il n'osait pas lire ce que la personne avait écrit, mais, au bout de plusieurs minutes, se décida à poser les yeux sur ce message écrit à l'encre noir : Vous n'avez pas un grand talent, je dirais même que vous n'en avez aucun. De plus, vos œuvres sont placés au mur dans un désordre incroyable. Mais j'aime votre galerie. Je n'aime pas ce qu'il y a dedans mais j'aime cette ambiance, je suis certains qu'il y a un véritable talent caché quelque part entre ces murs. Harry P.
Draco relisait sans cesse ces quelques lignes. Il devrait se sentir mal, anéanti, et pourtant, un grand sourire naquit sur ses lèvres. Que cet homme n'ait pas apprécié son Art, il s'en fichait, il n'était même pas sûr lui-même d'apprécier ses œuvres, mais que cet homme ait pris la peine de laisser une trace de son passage le touchait. Enfin, depuis l'envoi de son père en prison et la fuite on-ne-sait-où de sa mère, il retrouvait le sentiment de se dire que quelqu'un, à un moment, avait pensé à lui. Alors, dans l'état de béatitude dans lequel il se trouvait, il ne réfléchit pas, entra dans son appartement, plaça un vinyle dans son tourne-disque, retourna dans sa galerie et s'assit au centre de la pièce, sortit une cigarette et chantonna Knockin' On Heavens Door. On pouvait qualifier son état actuel de transe, il était au milieu de son monde, il se sentait simplement vivant.
Le peu de personnes qui côtoyaient, ou avait côtoyés, Draco le qualifiaient tous de la même manière : cet homme était fou. N'ont pas de cette folie qui vous fait peur, cette folie violente, mais simplement une folie fascinante. Tout le monde vous le dira : ce jeune homme de vingt-sept ans, aux cheveux blonds presque blanc qui lui encadraient le visage et aux yeux gris argent était fou. On disait parfois qu'il était amoureux d'un auteur décédé depuis près d'un siècle, que l'idée de grandir l'effrayait tellement qu'il refusait de voir des adultes. Certaines choses étaient sans doute vraies.
Il s'endormit sur ce sol, et ne fut réveillé qu'à l'aube, par les quelques rayons de soleil qui balayèrent la pièce. Il ouvrit les yeux et vit un jeune homme, sensiblement du même âge que lui, brun, aux yeux couleur menthe à l'eau, qui le dévisageai.
« Je me présente : Harry Potter. Bien dormi ? Taquina l'homme avec un sourire amusé.
-Que faites-vous ici ? Pourquoi êtes-vous revenu ? Demanda-t-il perplexe.
-Je vous l'ait dit, ou tout du moins écrit, j'aimerais vous connaître.
-Comment pouvez-vous avoir envie de me connaître en ayant vu mes œuvres, médiocres qui plus est ?
-Je viens souvent ici, et j'entends parfois un air de Bob Dylan, ou des Beatles derrière cette porte, et je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours voulu vous connaître..., Harry rougit un peu.
-Croyez-moi, pour votre propre bien, sortez d'ici, je ne suis pas le genre de personne fréquentable.
-Comme vous voudrez Monsieur Malfoy. Au revoir. »
L'homme avait quitté la galerie sans faire de scène ou de remue-ménage, ce qui étonna le blond. Il avait envie qu'il reste. Car là, dans cet endroit qui lui était si cher, il venait de tomber amoureux d'un regard. Mais il devait être honnête, jamais personne ne pourrait les supporter lui et son univers. Là, simplement là, il pouvait affirmer qu'il donnerait sa vie pour cet homme, cet Harry Potter, alors qu'il ne savait rien de lui.
Au même moment, sur le trottoir, le brun plongeait ses mains dans les poches de son jean et arborait un grand sourire. La promesse d'un danger de la part de Malfoy avait donné à Harry l'envie plus le connaître. Il voulait savoir ce que ce jeune au physique d'ange cachait, et ce n'était certainement pas un talent pour la peinture ! Il regarda sa montre, il n'était que dix heures, alors il se promènerait dans les rues de Londres comme il aime tant faire. Il marcha plusieurs kilomètres, en passant plusieurs fois par la cité de Westminster, ou encore par Picadilly Circus. Il était maintenant midi. Et une idée incongrue lui vint à l'esprit en passant devant un chinois à emporter. Il entra, demanda deux portions de nouilles au canard, paya, sortit avec sa nourriture emballée dans un papier d'aluminium dans un sac plastique, et repartit. Au bout de plusieurs minutes, il arriva devant la galerie, poussa la porte en verre, et rit lorsqu'il vit que le jeune artiste était toujours au sol, seul le vinyle avait changé. Il approcha mais Malfoy ne semblait pas avoir remarqué sa présence. Il se pencha alors et s'approchant de son oreille, lui cria de se lever :
« Aaah ! Mais vous êtes malade Potter !
-Il paraît, mais je me soigne, déclara le brun un grand sourire aux lèvres. -Vous avez oublié quelque chose toute à l'heure ?
-Ah heu...non, pourquoi ?
-Et bien vous êtes revenu, répondit Draco, un peu déçu de se dire que l'autre devait sûrement venir chercher une veste ou quelque chose comme ça.
-En réalité, je vous invite à déjeuner ! » Et joignant le geste à la parole, il vint s'asseoir en tailleur au côté du blond, et déballa ce qu'il avait acheté un peu plus tôt. Draco regarda la nourriture d'un œil sceptique, en penchant un peu la tête sur la droite, comme un animal se questionnant. Harry observa la scène, et le trouva attendrissant.
« Qu'est-ce que c'est ? Finit finalement par déclarer le blond.
-Ce sont des nouilles sautées avec des morceaux de canard laqué, c'est chinois. C'est un véritable régale ! Répondit avec enthousiasme Harry, qui était un peu dérouté par la question tellement innocente du blond.
-Hum. Bon appétit Potter. » Toujours aussi souriant, le brun commença à manger, et, fut étonné lorsque le blond se recoucha sur le sol, en regardant le plafond. C'était comme si Harry n'était pas là, comme si l'autre était parti très loin. On aurait d'ailleurs pu croire qu'il dormait si on se contentait de regarder son torse qui se soulevait lentement à intervalles réguliers, mais il avait les yeux ouverts. Étonnamment, Harry se sentait bien là, et même si les passants les regardaient bizarrement, il s'en fichait, il aimait bien la compagnie du blond, bien qu'elle soit spéciale.
Il posa son regard dans toute la pièce à la recherche d'une horloge ou d'une pendule, mais n'en trouva pas. Déposant sa barquette vide au sol, il vit le blond se remettre en position assise et le regarder.
-Comment peux-tu rester assis-là avec un type comme moi ? Draco brisa finalement le silence.
-Nous avons tous des personnalités différentes, mais ça ne nous empêche pas de nous apprécier.
-Je suis fasciné par Ted Bundy, Ed Gein, le fils de Sam, et j'en passe. Je suis tombé amoureux il y a de cela une dizaine d'année, d'un homme mort depuis presque un siècle, il occupe toutes mes pensées, à chaque instant. Je me suis déjà tailladé les avant-bras pour observer le temps de coagulation du sang lorsque je m'ennuyais, je suis un junky, drogué à l'héroïne, il m'est déjà arrivé de croiser quelqu'un dans la rue et de m'imaginer le tuer, j'ai vingt-sept ans et je me dis que j'ai déjà raté ma vie. »
Draco avait déclaré tout cela, le regard vitreux perdu dans le vide, d'une voix dénuée de sentiments. Harry, quant à lui, le regardait, non pas d'un regard de dégoût, mais d'un regard bienveillant. Il s'approcha à quatre pattes du brun, le regarda droit dans les yeux et vit cet éclair de folie, car oui, Draco Malfoy était sensiblement fou, et ça ne le rendait que plus attirant. Alors, sans réfléchir, Harry déposa ses lèvres sur celles du blond. Ce dernier ne réagit pas, puis se recula brusquement en s'aidant de ses mains, regarda l'autre avec étonnement, crainte et espoir. Se relevant, il recula jusqu'à la porte en bois, l'ouvrit, s'engouffra dans sa pièce et referma la porte derrière lui. Et quelques instants plus tard, le riff entêtant de Should I stay or Should I go des Clash donne vie à l'endroit, et Harry se pose exactement la même question : Devrait-il rester ou partir ?
Il embarqua les restes de son repas, laissa les restes du blond avec un simple mot : Si tu as faim à un moment. Sans se retourner, il sortit, attrapa la bouche de métro la plus proche, et rentra chez lui. C'était un appartement simple, avec une décoration impersonnelle. Il vivait en colocation avec sa meilleure amie, Hermione Granger, une jolie fille du même âge. Ils travaillaient dans les mêmes bureaux ennuyants.
« Harry ! S'exclama-t-elle d'une joyeuse voix.
-'Mione ! Tu va bien ? Demanda-t-il tout en lui faisait une bise sur chaque joue.
-Moi oui, mais toi, tu n'as pas l'air d'aller bien. Quelques chose te tracasse." Ce n'était pas une question mais Harry ne pouvait pas lui dire qu'il avait eu le coup de foudre pour un artiste médiocre, au penchant sans doute psychopathe, qu'il l'avait embrassé et que ce dernier, comme un petit animal sauvage, s'était réfugié dans son terrier. Alors il inventa une petite excuse.
" J'ai assez mal dormi cette nuit.
-C'est de ma faute ! Je n'aurai pas dû te traîner à la bibliothèque trop tard hier soir, culpabilisa la jeune femme.
-Ho non ! Ce n'est pas de ta faute ! Je sais que ta soif de savoir ne s'estompera jamais et je m'y suis habitué." la taquine-t-il.
Son amie adorait les livres, il pensait même qu'elle avait déjà dû en apprendre par cœur et se les réciter toute seule le soir. Or, une question le taraudait depuis ce déjeuner avec Draco : qui était le fameux auteur qui avait volé le cœur du blond ? Il ne trouvait pas ça étrange d'ailleurs, qu'un individu tombe amoureux d'un auteur, mort qui plus est, car on voyait tous les jours des personnes déclarer leur flamme à Jim Morrisson ou à Kurt Cubain. Il se souvenait de la citation sur la porte de l'artiste. Il se dit que s'il aimait un écrivain, il mettrait une citation de lui, alors la possibilité qu'Hermione connaisse l'auteur de la citation lui traversa l'esprit. Il devait tenter le tout pour le tout.
"Dis-moi 'Mione, hum... tu saurais me dire l'auteur si je te donne une de ses citations ?
-Ce n'est pas impossible, dit-elle un grand sourire aux lèvres, quelle est donc cette citation ?
-On devrait toujours être un peu improbable, me semble-t-il.
-On devrait toujours être légèrement improbable non ? Corrigea-t-elle, une joie presque palpable dans les yeux.
-Oui c'est ça ! Alors, de qui est cette citation s'il te plaît ?
-C'est un aphorisme connu. D'ailleurs, l'auteur est connu pour ses nombreuses maximes, sa maîtrise de la langue, ses paradoxes très intelligents, son esprit vif, son sens de l'improvisation et de la répartie, et je crois que l'on peux dire que sa plus grande œuvre doit probablement être sa vie.
-Hermione, je ne veux pas des éloges à son sujet, je veux son nom... !
-Ho ! Oscar Wilde***. Un très très grand auteur, bien que je pense que ses œuvres peuvent être dangereuse...
-Explique-toi s'il te plait ?" Harry était curieux de ce que pourrait lui dire Hermione, mais il ne pensait pas qu'un auteur pouvait faire devenir fou un homme sain d'esprit...
"Et bien, Wilde à un point de vu sur la vie assez …. je dirais qu'il était une Rock Star avant l'heure. Sa philosophie de vie n'était pas Sex, Drugs and Rock'n'Roll, mais plutôt Luxure, Absinthe and Littérature. Il encourageait, dans ces écrits, les personnes à vivre des folies, à tout faire pour atteindre le bonheur, il incitait presque explicitement à l'infidélité, en bref, je le qualifierai ses livres de malsains, presque immoraux, or, il dit lui-même : '' un livre n'est pas moral ou immoral, il est seulement bien ou mal écrit. C'est tout. '', et je dois admettre que ces œuvres sont très bien écrites, alors est-ce que cela enlève toute l'immoralité de ses mots ? Peut-être. Je dirais que le seul réel danger de Wilde, c'est de le connaître trop tôt, et d'ainsi, comprendre un aspect de la vie trop tôt pour continuer à vivre normalement.
Le brun essayait de se souvenir des paroles du blond, il avait vingt-sept ans et aimait cet auteur depuis une dizaine d'année, soit, depuis l'âge de dix-sept ans. Était-ce trop jeune ? Harry ne comprenait pas comment un auteur pouvait être nocif pour les jeunes... Des mots sont des mots, pensa-t-il.
-Dis-moi, dix-sept ans, c'est jeune pour commencer à lire Wilde ?
-Si on se contente de ses nouvelles, et de ses contes, je ne pense pas, mais il est vrai qu'à un âge où on se cherche encore, il faut éviter certaine œuvres littéraire, et pour moi, Le portrait de Dorian Gray en fait partie.
-Mais pourquoi ? Ce n'est qu'une histoire 'Mione... !
-Une histoire qui pose les fondations de la séparation du corps et de l'âme, de la non gravité du pêché, du meurtre comme solution à ses problèmes. C'est très réducteur dis comme cela, mais c'est un peu ça. Mais Harry, depuis quand t'intéresses-tu à la Littérature, à Wilde qui plus est ? "
Il ne pouvait toujours pas lui dire qu'il avait rencontré un homme amoureux de cet auteur alors que lui même était tombé sous le charme de cet homme... Pourquoi sa vie ne pouvait-elle pas rester simple comme avant : métro, boulot, dodo?
"J'ai lu cette phrase sur un paquet de céréales, et elle m'est restée, répondit-il avec la première chose qui lui passait par la tête.
-L'un des plus grand auteur de son siècle à finit sur un paquet de céréales, c'est sûrement tout le drame de sa vie... "déclara-t-elle plus pour elle-même que pour Harry.
Harry alla alors se servir un bol de céréales, il en avait terriblement envie d'un coup. Puis il monta dans sa chambre, mangea en vitesse, et pris en hâte sa guitare. Il joua quelques airs manouches, en passant par du rock, et par du classique. Il pensait à Malfoy. Il avait envie de vivre des moments incroyables avec lui, il avait envie de parcourir le pays, il avait envie de le garder dans ses bras et de le calmer, de le rassurer. C'était simplement un enfant apeuré dans un monde d'adultes. Ne tenant plus, il reposa sa guitare, et regarda l'heure : trois heures du matin. Ah. Il n'avait pas vraiment vu le temps passé. Il avait envie de faire des folies, là maintenant.
Sans réfléchir, il enfila sa vieille veste, descendit les escaliers en sautant plusieurs marches, et atterrit dans le salon. Là, Hermione le dévisagea étrangement et le questionna du regard.
« Pas maintenant 'Mione, les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais !
-Tu as aussi lu ça sur un paquet de céréales ? S'indigna-t-elle.
-Bah heu... Non pourquoi ?
-C'est Wilde qui a écrit ça. Allez, file ! »
Harry sourit. Il courrait en direction de la galerie, quelles gouttes d'eau lui tombaient sur le visage. Après de longues minutes, il arriva enfin. Mais il se demanda si la galerie n'était pas fermer. Il n'avait pas penser à ce détails. Il essaya tout de même et vit que la porte était ouverte, alors il entra, ne sachant plus vraiment ce qu'il était venu faire là. C'était ridicule, Malfoy pouvait dormir, pouvait ne pas avoir envie de le voir, ou pouvait même ne pas être là... !
D'un pas peu assurer, il s'avance vers la porte en bois, et entends une voix. Il n'hésite alors plus et frappe quatre coup à la porte. La voix cesse, et il entends des pas se rapprocher. La porte s'ouvre, et laisse apparaître le blond.
« Bonjour Potter.
-Heu... Bonsoir...Non ?
-Bonjour, bonsoir, qu'importe ! Cela fait des années que je n'ai pas regardé ma montre, ni même le calendrier. A quoi cela me servirai ? Je vais où je veux quand je veux, je mange lorsque j'en ai envie, je dors lorsque je suis fatigué. L'heure n'est là que pour nous rappeler que la mort s'approche. Sans l'heure, j'ai l'impression d'être...immortel.
Cette dernière phrase avait donner des frissons à Harry. Le blond était dangereux, car dans ces paroles, il n'y voyait qu'une promesse de vie radicalement différente, et la tentation de l'embrasser l'envahissait de plus en plus. Ces yeux gris tempête l'hypnotisaient et ses cheveux blond n'avaient l'air que de réclamer le passage de sa main.
« Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c'est d'y céder. »
Harry sursauta au mots du blond. Comment se dernier avait-il pu deviner ce qu'il pensait ? Il analysa ses paroles, et se dit qu'au font, ce ne pouvait pas être dangereux de céder à la tentation. Il glissa sa main dans celle de Draco, rapprocha son visage. Leurs souffles se mêlèrent, et Harry chassa la distance qui les séparait. Leurs lèvres se frôlèrent d'abord, puis s'apprivoisèrent, se mouvèrent. Ils aimaient cela, et Harry était heureux que le blond n'ait pas fuit, pas cette fois. Mais il s'était réjouit trop tôt. Draco brisa le lien qui les unifiaient, et plongea son regard acier dans les yeux couleur de jade.
« Non. Non. »
Draco fondit en larmes, et le brun s'empressa de le prendre dans ses bras. Il ne comprenait pas ce qu'il venait de se passer. Le gardant dans ses bras, il l'amena jusqu'au lit, mais vie que c'était un lit une place. Merde. Draco ne cessait de pleurer, alors il s'allongea, et invita le blond à venir se pelotonner contre lui, et, comme un animal, Draco s'exécuta. Doucement, ses sanglots s'arrêtèrent, et sa respiration devint calme et régulière : il s'était endormit. Harry en profita pour jeter un œil à la pièce, et vit la barquette ne nouilles vide, et rien qu'à cette vu, il sourit. Il vit aussi que le mot laisser avec la barquette avait été accrocher au mur, juste à côté d'un poster des Strokes, et au dessus d'un recueil de poésie. Le blond, toujours dans ces bras, commença à s'agiter, son visage à se crisper, il il ouvrit les yeux en un grand cri, écrasant la cage thoracique du brun en s'appuyant avec sa main. Harry, dans une tentative de le calmer, le repris dans ses bras, mais n'eut comme seule réponse une droite magistrale d'un Draco tremblant de tout son corps :
« Pars ! Dégage Potter !
-Mais...Je...Que se passe-t-il Dra...Malfoy ?
-Pars... »
Ce dernier mot fut prononcer dans un murmure, et l'artiste s'était laisser tomber à genoux, une pile de livres s'écroulant sous l'impacte. Harry avait une terrible envie de le réconforter, mais il se dit que ce n'était sans doute pas la chose à faire. Il en avait eut quelques preuves : le blond tenait à lui. Et lui, il devait admettre qu'il voulait le garder entre ses bras, et ne plus avoir de moment de terreur comme ceux-ci. Mais pour cela, il devait apprendre à dompter Draco Malfoy, et ça ne s'annonçait pas comme une tâche facile.
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A suivre...
*Ted Bundy est un tueur en sérieaméricain. Il a agressé et assassiné de nombreuses jeunes femmes et filles durant les années 1970, et peut-être avant.En prison, après plus d'une décennie à nier les faits et peu de temps avant son exécution, il a admis avoir commis 30 homicides dans sept États différents entre les années 1974 et 1978. Le nombre de victimes demeure inconnu, mais pourrait être beaucoup plus élevé.
Ed Geinest aussi un tueur en série américain. Même s'il est dit tueur en sérienécrophile, il n'a officiellement tué « que » deux femmes, meurtres pour lesquels il a été condamné. On a cependant retrouvé chez lui des restes provenant de corps si nombreux qu'il n'a pas été possible de les attribuer tous aux violations de sépultures dont il avoua s'être rendu coupable. Il est appelé ' Ed Gein le boucher '… Si cela vous intéresse, chercher sur Internet, je ne voudrais pas choqué les âmes sensibles.
Le Fils de Sam (David Richard Berkowitz ) est encore et toujours un tueur en série américain. Après avoir attaqué plusieurs personnes avec un couteau, il achète en 1976 un revolverCharter Arms Bulldog calibre 44 (11 mm) et tire au hasard et à bout portant sur des passants. Il continue pendant plus d'un an ses crimes, sans être inquiété par la police qui n'a aucune piste. Il fait alors les gros titres des journaux du pays.
**27 ans. Toute personne familière au monde du rock connaît cet âge ! Le club des 27 est un 'club' auquel accèdent les stars du Rock et de la Soul en mourant à l'âge de 27 ans. Les plus grands en font partit tel Jimmy Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison, Brian Jones ( vous remarquer que ces quatre personnes ont un prénom ou nom commençant pas un J, décédés avec très peu d'écart de temps ( à peine deux années), le club fut donc aussi renommé la malédiction des J), Kurt Cobain, et plus récemment, Amy Winehouse... Une théorie des plus fantasque nous dirait que la vie est séparer en plusieurs quartiers, et que pour ces enfants du rock, le quartiers leur permettant de passé à l'âge adulte serait lors de l'année de leur 28 ans, alors, ces légendes ne voulait-elles simplement pas quitter l'enfance ?
***Oscar Wilde. Vous découvrirez cet auteur au fur et à mesure des chapitres, sauf si vous ne le connaissez déjà... !
Voilà pour ce premier chapitre, j'espère que cela vous à plu et j'espère vous retrouver au prochain !
Pour me faire part de votre ressenti, de vos impression, de vos insultes, de vos compliments, de vos envie de m'écarteler, de vos envie de m'enfoncer n'importe quel objet dans une partie de mon anatomie où ce ne devrait pas être, pour vos envie de réciter une fable de La Fontaine, pour vos envie de boire un thé, pour vos demandes en mariages, pour votre liste de course, Laissez-moi une review !
