Chapitre 1 :
Capture ?
Murtagh ôta Zar'roc de la main d'Eragon et détacha le fourreau de l'épée de la ceinture de Beloth le Sage :
- Si j'étais devenu comme mon père, je porterais l'épée de mon père. Thorn est mon dragon, et il doit être une épine dans la chair de nos ennemis. Il est juste que je manie l'épée Souffrance. Thorn et Souffrance, cela va bien ensemble. D'ailleurs, Zar'roc devait revenir au fils aîné de Morzan, pas à son cadet. Elle est donc mienne, par droit d'aînesse. Je suis ton frère aîné Eragon…Tu ne peux le nier… (NDA : citation du livre)
- NOOOONNNN !!
Eragon se redressa en sueur. Encore ce cauchemar, depuis la fin de la bataille, il l'assaillait tout les nuits et une bonne partie de la journée. Il n'en pouvait plus.
Sans un mot, il se leva et s'habilla. Cela faisait deux jours qu'il était à Ellesméra en compagnie de son cousin, de Saphira et d'Arya. Le voyage s'était fait en silence, Eragon se faisant de plus en plus silencieux et solitaire. Roran avait bien essayé de parler avec lui mais, il répondait toujours par demi-phrases, se renfermant de plus en plus sur lui-même.
A vrai dire, il ne se reconnaissait plus. Il ne savait plus quoi faire et se perdait de plus en plus dans les méandres de son esprit tandis que Saphira tentait de l'égayer un peu.Mais rien n'y faisait.
Il marchait vite et à travers le rideau de ses pensées, il sentit la présence de Saphira aux dessus des arbres, le suivant comme son ombre. Il atteignit de vieilles ruines qu'il contourna avant de s'asseoir au pied d'un tremble. Peu de temps après, Saphira atterrit écrasant au passage quelques vieilles pierres. Il se leva pour aller à sa rencontre et au moment où il allait caresser son museau, la dragonne disparut. Il n'eut pas le temps de paniquer. Il n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche pour crier. Une main se posa sur son épaule et le fit pivoter tandis qu'une deuxième irradiant de magie se plaquait sur le front du jeune Dragonnier. Les jambes du jeune homme se dérobèrent sous lui et il s'effondra. Sa dernière vision et sensation cohérente fut un œil noisette pailleté d'or ainsi que des bras le soutenant avant de doucement l'allonger sur le sol. Eragon se sentit partir alors qu'une vision s'imposait à lui sous le regard bienveillant presque protecteur de celui qui l'avait endormit. Quelque chose goutta sur le front d'Eragon. L'inconnu venait de verser une seule et unique larme.
« Il y avait un magnifique château de marbre. Ses quatre tours étaient surmontés de toit fait en basalte. Les remparts empêchaient la vue intégrale du château. Devant l'immense porte, sur le pont-levis, un homme tournait en rond, attendant visiblement quelqu'un avec impatience. Il était de haute taille, ni gros, ni svelte. Ses traits fins et gracieux ainsi que ses oreilles effilées laissaient témoigner qu'il était apparenté aux elfes. Ses cheveux bruns, presque noirs étaient mi-long quand ils encadraient son visage mais, à partir de sa nuque, ils descendaient jusqu'au bas de son dos en étant retenus par une queue de cheval. Une mèche de ses cheveux cachait son œil gauche. Le droit était noisette, pailleté d'or.
L'homme était vêtu d'un pantalon de cuir noir et souple. Ses bottes, elles-aussi en cuir enserraient étroitement ses pieds, ses chevilles et ses mollets, elles lui arrivaient juste au-dessous des genoux. Il portait un haut sans manches noir qui était maintenu à la taille par une ceinture en peau à laquelle était accrochés une petite sacoche, trois poignards à lancer et un couteau de chasse au manche d'ivoire. Son avant bras droit était recouvert d'un épais gant en cuir noir. Le dos de sa main était protégée par une plaque de métal qui continuait jusqu'à son coude.
Son attente fut récompensée par l'arrivée d'un jeune homme aux cheveux châtains coupés court et aux oreilles pointues comme son camarade. Ses yeux perçants d'un noir profond brillaient de vie. Il était vêtu d'un pantalon noir rentré dans de bottes brunes qui lui arrivaient aux genoux. Il portait un haut à manche longue blanc par-dessus duquel était passé une tunique verte sans manches attaché à la taille par une ceinture en cuir grossier. Sur celle-ci, était accroché dans son fourreau une épée à la garde en argent sertit d'une émeraude grosse comme le pouce. Il portait aussi des gants de cuir noir par-dessus son haut blanc. Attaché dans son dos, il y avait un magnifique arc en if dont le carquois, lui aussi dans son dos était remplit de flèches aux plumes de cygnes.
Celui-ci lui tendit une cape de voyage brune qu'il s'empressa d'enfiler tandis que le châtain faisait de même. Puis, le nouveau venu prit la parole :
- J'ai reçu l'autorisation. Nous partons tout de suite.
- Enfin ! Je n'en pouvais plus d'attendre et puis, je vais enfin pouvoir les revoir et payé ma dette envers toi.
- Je t'ai déjà dit que ce n'était pas nécessaire.
- Je sais…
Au même moment, les arbres se ployèrent tandis que deux silhouettes recouvraient les deux hommes.
- Il faudra faire attention à ne pas se faire repérer par Galbatorix ni le nouveau Parjure.
- Tu as raison, rétorqua le brun en levant la tête.
Comme s'ils n'avaient attendu que la fin de la conversation, deux dragons se posèrent doucement à leurs côtés.
L'un était d'un beau vert émeraude, ses griffes comme ses cornes étaient argentés.
L'autre, avait les griffes, les cornes et le bout de la queue blancs. Le reste de son corps était rouge, rouge comme le sang… »
Me revoilà avec une fic en grande partie écrite mais partiellement abandonnée. En espérant qu'elle vous plaise
