Premier one-shot sur cette catégorie. Bonne lecture !
Aphrodite, la déesse de la beauté, s'occupe attentivement de ses roses quand la guerrière divine Athéna, fille de Zeus et de Métis, arrive, vêtue d'une longue et somptueuse tunique d'un blanc immaculé, ses longues boucles brunes tirées en arrière par un serre-tête argenté. L'autre divine, fille d'Ouranos et de la mer, se redresse tenant toujours un bouquet de fleurs rouges et roses à la main.
- Ma tendre amie ! S'exclame-t-elle en souriant, que me vaut une si agréable visite de ta part ?
- Une déesse aussi belle et pleine de grâce, ne put que réveiller la douce passion qui sommeille en moi. Répond la guerrière sage en frôlant l'épaule de son amie de ses doigts fins.
- Quel talent pour manier les mots avec une extrême délicatesse...
Les divines femmes s'enlacent, se regardent. Leurs mains se frôlent, se caressent, cherchant à enflammer le désir de l'autre. Un jardin de roses est l'endroit idéal pour s'allonger auprès de d'une amante resplendissante. Athéna s'enivre du léger parfum d'Aphrodite, une exquise odeur de lavande, couvrant sa peau d'albâtre. La guerrière aime ces frissons qu'elle sent au creux de son cou, quand sa concubine fait glisser sa main le loin de sa colonne vertébrale.
- Abandonne-toi entre mes bras, belle Athéna aux yeux perçants. Murmure Aphrodite à l'oreille de son amante, ma divine guerrière, reste avec moi, allongée au milieu de ces roses.
- Je ne demande que ce bonheur-là, douce beauté tentatrice. Le bonheur de pouvoir sentir ton corps contre le mien. Ah... Si je puis un jour te faire mienne en un baiser, je le ferai.
Les deux déesses, brûlantes d'amour, laissent tomber leurs corps tremblants dans le somptueux lit de fleurs, bercées par le vent et le cri des chouettes. La nuit est magnifique, les étoiles s'alignent pour former des constellations, la lune éclaire faiblement le ciel. Aphrodite sent les douces lèvres d'Athéna effleurer, embrasser le dos de sa main, elle frissonne. La guerrière relève le menton de sa concubine, et pose ses lèvres, roses comme l'aube, sur les siennes, teintées d'un léger rouge coquelicot. La déesse de la beauté lui appartient désormais, rien ne peut lui provoquer plus d'allégresse que de jouir d'un amour partagé avec cette amante aussi belle que le jour.
- Ô jeune princesse des mers, tu foudroies les dieux et les mortels de ta beauté fatale. Fredonne Athéna au creux de l'oreille d'Aphrodite, mais tu es à moi. Le poison qu'Eros m'insuffle brûle si agréablement mon sang, que je pourrais en devenir folle.
- Ne résiste pas, belle guerrière hantant mon coeur satisfait. Répond celle-ci, je gémis sous tes baisers ardents, tes chaudes lèvres embaument mon corps d'une douce sensation, ta peau d'albâtre contre la mienne me fait frissonner. Athéna, aime-moi comme le jour où nos regards se sont croisés. Aime-moi d'un amour sincère et protecteur.
La divine fille de Zeus se penche au dessus de celle d'Ouranos, et reprend possession de ses douces lèvres, les caressant sensuellement, les mordillant sauvagement. Telle une jeune indigène, elle s'approprie cette jeune femme loin d'être innocente. Leurs mains caressent doucement les courbes félines de l'autre, leurs peaux brûlantes de désir s'enflamment au moindre contact sensuel, leurs coeurs battent à l'unisson. Aphrodite pousse un ultime frisson quand Athéna se couche délicatement sur elle, le corps nu, la serrant contre elle, ne voulant plus la lâcher. Sous aucun prétexte. Le poison de l'amour est éternel, mais il ravit leurs coeurs à présents comblés.
