Salut tout le monde!

Oui je sais, j'avais dit que la suite arriverait "sous peu" mais que voulez-vous, on ne programme pas l'inspiration et au final mieux vaux attendre et être satisfait du résultat, non?

Bref, bonne lecture!

Précédemment dans "Ce que la vie nous offre de mieux : les deux tours" :

Après la bataille de gouffre de Helm, où Maïwen a participé à la bataille en sauvant nombre de vies dont celle d'Haldir, risquant de révéler à l'ennemi ses pouvoirs, nos héros se mettent en route pour Isengard pour confronter le magicien déchu.

Chapitre 1 : Isengard

Maïwen et ses compagnons parcouraient la forêt depuis déjà plusieurs heures et la jeune fille n'avait cessé de réfléchir. Son cheval suivait instinctivement celui qui le précédait, la laissant libre de penser. Ils n'avaient croisé aucun survivant à la bataille du gouffre et de toute manière, vu les alentours de la tour de l'Isengard après l'intervention des Ents, elle voyait mal comment Sarouman aurait put être averti de sa présence et de ses pouvoirs. Malgré tout, elle se doutait que l'œil de Sauron, lui, avait tout vu.

Après tout Sarouman été clair, le grand œil voit tout!

Le regard de la jeune fille tomba sur Haldir qui les accompagnait. L'elfe lui avait expliqué que Galadriel l'avait mis au courant pour ses dons avant son départ. Ce qui expliquait qu'il n'était pas plus surpris que ça durant la bataille.

Legolas se posta près d'elle l'interrompant dans ses réflexions :

- Tout va bien?

- Je pense que je ne suis plus dans l'ombre désormais…

- Et cela te fait peur.

- Dans un sens, oui, car à présent je suis une cible importante à ses yeux.

Au moment ou l'elfe voulut répliquer le ventre de Maïwen gargouilla fortement. La jeune fille rit et lâcha :

- J'espère que Merry et Pippin m'auront laissé de quoi manger!

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Quelques minutes plus tard il aboutirent dans ce qui semblait être une clairière, mais les murs en ruines démontraient le contraire. A peine sortit de l'obscurité des arbres, deux voix joyeuses et des éclats de rire leur parvinrent et ils découvrirent les deux hobbits, une pipe à la main, une pinte dans l'autre assis sur un reste d'un mur.

En les voyant arriver ces derniers les accueillirent bruyamment.

- Mes seigneurs, dit Merry en se levant. Bienvenue en Isengard.

- Oh, jeune coquin, s'exclama Gimli. Une belle chasse dans laquelle vous nous avez entraîné et on vous retrouve à festoyer et à fumer!

- Nous sommes assis sur le champ de la victoire, répliqua Pippin. Et savourons quelques réconforts bien gagnés! Le porc salé est particulièrement savoureux.

Maïwen déclara alors :

- Pitié dites-moi qu'il en reste! Je suis affamée!

Legolas, Aragorn, Haldir et Gandalf eurent un sourire, puis après que les hobbits les aient rejoint, Merry monta derrière Maïwen ( le donnant au passage un peu de nourriture ) et Pippin derrière Aragorn, et ils se rendirent au pied de la tour.

Sylvebarbe s'avança vers eux en déclara à l'attention du magicien :

- Jeune maître Gandalf, je me réjouis de votre venue. Le bois et l'eau, les troncs et la pierre je peux en venir à bout, mais il y a un magicien à mater ici, enfermé dans sa tour.

Tous levèrent les yeux vers la tour.

- Montrez-vous, marmonna Aragorn.

- Prudence, déclara le magicien. Même vaincu, Sarouman est dangereux.

- Alors réglons-lui son compte et qu'on en finisse! S'exclama Gimli.

- Non! Le coupa Gandalf. Il nous le faut vivant… il faut qu'il parle.

- Gandalf…appela doucement Maïwen.

Tous se tournèrent vers elle.

- C'est inutile, vous n'obtiendrez rien de lui.

Le magicien et la jeune fille se dévisagèrent mais soudain une voix interrompit leurs échanges, ils levèrent la tête et virent Sarouman au sommet de la tour.

- Vous avez menez bien des guerres et tuez nombre d'hommes Roi Théoden et vous avez tout de même fait la paix ensuite. Ne pouvons-nous tenir conseil comme nous l'avons fait jadis mon vieil ami? Ne pouvons-nous faire la paix vous et moi ?

Hypocrite, pensa Maïwen.

-Nous ferons la paix, commença Théoden sur un ton normal, puis il poursuivit en criant. Oui, nous ferons la paix! Lorsque vous répondrez de l'embrasement de l'Ouestfolde et des enfants qui gisent sans vie! Nous ferons la paix, lorsque les vies des soldats dont les corps furent dépecé devant les portes de Fort-le-Cor alors qu'ils étaient morts seront vengé! Lorsque vous pendrez à un gibet pour le plaisir de vos propres corbeaux, là nous serons en paix.

Il y eut un silence, puis Sarouman lâcha :

- Des gibets et des corbeaux, vieux radoteur! Que voulez-vous Gandalf le Gris? Laisser moi deviner…la clé d'Ortante? Ou peu être même les clés de Barradour? Avec les couronnes des sept rois et les baguettes des cinq magiciens.

-Votre traîtrise à déjà coûté de nombreuses vies et des milliers sont encore en péril, mais vous pouvez les sauver Sarouman car vous étiez dans les secrets de l'ennemi, répliqua Gandalf.

- Alors vous êtes venue quérir des informations…j'en ai pour vous.

Et sur ces paroles il sortit le palentir et le montra. Maïwen serra les dents en fixant l'objet.

- Quelque chose gronde en Terre du Milieu…quelque chose que vous avez omis de voir. Mais le grand œil la vu, lui. Même maintenant il met à profit cet avantage. Il attaquera très bientôt.(Gandalf fit avancer son cheval, se détachant ainsi du groupe) Vous allez tous mourir. Mais vous le savez n'est-ce pas Gandalf. Vous ne pouvez croire que ce rodeur pourra un jour s'asseoir sur le trône du Gondor. Cet exilé, sorti de l'ombre ne sera jamais couronné roi.

Maïwen tourna la tête vers Aragorn, qui fixait le magicien mâchoire crispé. Ce dernier poursuivit :

- Gandalf n'hésite pas à sacrifier tous ceux qui lui sont proche, ceux à qui il manifeste de l'amour. Dites-moi, quels mots de réconfort avez-vous susurrez au semi-homme avant de l'envoyer à sa perte? Le chemin sur lequel vous l'avez jeté ne peut le conduire qu'à la mort.

- Vous semblez bien sûr de vous? Intervint Maïwen.

Sarouman porta son regard sur elle :

- Crois-tu qu'une enfant avec quelques malheureux pouvoirs peu détruire Sauron, ricana t-il.

- L'enfant que je suis à fait beaucoup de dégâts dans votre si grande armée, rappela la jeune fille. Votre plus grande erreur est de sous estimer certaines personnes que vous croyez faibles.

- Petite insolente! Tu regretteras bientôt ta trop grande confiance en tes pouvoirs!

- J'en ai assez entendu, dit Gimli assis derrière Legolas. Tuez-le, transpercez-le d'une flèche.

- Non! Dit Gandalf alors que l'elfe faisait un mouvement vers son carquois. Descendez, Sarouman, et votre vie sera épargnée.

- Gardez votre pitié et votre clémence, cracha Sarouman. Je n'en ai nul besoin!

Le magicien pointa son bâton sur Gandalf et projeta une boule de feu sur ce dernier. Les chevaux hennirent lorsqu'elle atteignit le magicien. Mais lorsque les flammes disparurent, tous virent qu'elle n'avait eut aucun effet sur Gandalf.

Sarouman écarquilla les yeux, tandis que Maïwen s'autorisait un sourire amusé. Qui s'accentua lorsque Gandalf reprit :

- Sarouman, votre bâton est brisé.

A ses mots le dit bâton explosa dans la main de son propriétaire. Quelque seconde après Grima apparu derrière Sarouman et Théoden s'adressa à lui :

- Grima vous n'êtes pas obligé de le suivre. Vous n'avez pas toujours était ainsi. Autrefois vous étiez un homme du Rohan, descendez.

Alors que Grima s'inclinait, Sarouman lâcha avec mépris :

- Un homme du Rohan! Qu'est-ce que la maison du Rohan? Sinon une grange au toit de chaume où des bandits boivent dans les relents, pendant que leur marmaille se roule par terre avec les chiens. La victoire au Gouffre de Helm n'est pas la votre Théoden, dresseur de chevaux. Votre êtes le piètre fils d'une prestigieuse lignée.

- Ne l'écoutez pas…ce sont là les paroles amères d'un homme vaincu, dit Maïwen en regardant Théoden.

Théoden hocha la tête et reprit :

- Grima, rejoignez-nous, libérez-vous de lui.

- Libre, s'exclama Sarouman. Il ne saura plus jamais libre.

- Non…dit Grima

Le magicien se tourna vers lui :

- A terre…chien!

Sarouman frappa Grima qui s'effondra sur le sol de la tour.

- Sarouman, reprit Gandalf. Vous étiez dans les secrets de l'ennemi, dites-nous ce que vous savez!

- Vous rappelez vos gardes et je vous dirai où votre destin se décidera. Je refuse d'être retenu prisonnier ici.

Soudain Grima se rua sur Sarouman et le poignarda. Legolas tira alors une flèche sur Grima qui s'effondra à nouveau sur la tour alors que Sarouman tombait dans le vide et s'empalait sur une sorte de roue.

Maïwen eut un léger haut le cœur mais ne fut en aucun cas prise de pitié quant à sa mort. Il la méritait.

- Bon débarras. Récupérez le palentir dit-elle à Gandalf.

Le magicien approuva et une fois cela fait, ils partirent en direction d'Edoras.

- Minas Tirith, dit Maïwen à Gandalf, mais tous la regardèrent. C'est Minas Tirith la prochaine cible.

Et voilà! Oui je sais enfin!

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