Prologue
C'était la nuit, le sol des rues était encore mouillé et deux personnes courraient dans les rues, évitant les ombres, se tenant toujours à la lumière des réverbères. La femme tenait dans ses bras un petit paquet emmitouflé dans une couverture rose, alors que l'homme ne cessait de jeter des coups d'œil dans tous les recoins sombres. Ils ne s'arrêtèrent que lorsqu'ils étaient sur un pont, où la moitié était dans l'ombre. La femme replaça la couverture sur l'enfant qui dormait, dévoilant son petit visage aux traits d'ange.
-Pen, reste au moins le temps qu'elle ait un an, tu es sa mère, tu ne peux pas l'abandonnée... commença l'homme.
-Peter je te l'ai déjà dit, la coupa-t-il, d'une voix triste. Je ne suis pas supposé être ici, et encore moins être avec toi et elle. J'ai enfreint des tas de règle en tombant amoureuse de toi et de donné la vie a ma Iris. Si je ne reviens pas à ses côtés, qui sais ce qu'il serait capable de lui faire… non je ne peux pas prendre ce risque.
Elle se pencha vers la fillette et lui déposa un baisé sur son front, et Iris ouvrit ses yeux lentement et posa ses yeux d'un jolie bleu tournant vers le violet sur sa mère, et gazouilla de plaisir en tendant ses petites mains pour attraper une boucle de ses cheveux noirs. La femme sourie tristement et approcha son visage tout près de celui de sa fille.
-Ma belle Iris, tu seras voué à un fabuleux destin, et un jour tu découvriras tes origines. Ta vie sera dure et tu souffriras plus que ce qu'une jeune fille comme toi ne devrait souffrir, mais tu seras exceptionnelle. Un jour nous nous retrouverons, ma fille. Pardonne-moi, ajoutas sa mère avant de sellé ses paroles d'un baisé sur le front de sa fille.
Iris avait arrêté de gazouillé, comme si elle comprenait que sa mère ne sera pas là pour l'élever, que peut-être jamais elle ne la reverra. La femme redonna l'enfant à l'homme, ont le visage était déformé par la douleur du départ de la mère de sa fille. Elle l'embrassa brièvement, et même si le baisé était court, il reflétait toutes la rage et l'amour qu'elle ressentait en ce moment. Elle recula alors vers l'ombre, sans quitter des yeux son enfants et son père.
-Attend! Dit l'homme avant qu'elle n'ait franchit la limite de l'ombre. Qu'est-ce que je lui dirai quand elle me posera des questions? Quand elle se rendra compte qu'elle est différente?
-Dit lui que toute les réponses a ses questions lui serons révélé lorsqu'elle sera prête. Mais je ne peux rester, Hadès s'impatiente, et je ne peux rester Pénélope plus longtemps, même si ce fût avec joie que je l'étais a tes côté. Je dois redevenir Perséphone, dit la déesse et mère de l'enfant avant de reculé d'un pas et que l'ombre l'enveloppe comme des dizaines de bras qui la tirait en arrière. Elle disparu alors, comme aspiré par les ténèbres.
L'homme recula, avant de partir en courant loin du pont, loin de la déesse qu'il avait tant aimé, serrant dans ses bras la petite Iris qui pleurait maintenant à chaude larmes le départ de sa mère pour l'enfer, là où elle était reine.
Chapitre 1
Je me réveillai en sursaut, assise très droite dans mon lit, les sens en alerte et les muscles tendu. Je sortis lentement du lit, sans faire de bruit, et sortit de ma chambre en me dirigeant vers l'origine du bruit. En passant dans le corridor, je pris un des nombreux vases de fleur, près à le lancer au cas où il le faudrait. J'entrais d'un coup dans la cuisine, levant bien haut mon pot, avant de le rebaissé avec un soupir. Mon père était accroupi, ramassant les débris de porcelaine, de terre et de fleurs qui jonchait le sol, vestige d'un vase brisé.
-Papa, il est très tôt, qu'est-ce que tu fais éveiller? Dis-je en posant le vase et en m'accroupissant pour l'aider.
-Parce que je voulais voir ce que faisait le levé du soleil sur cette plante, mais j'ai dû être trop enthousiaste car elle est tombé… me dit-il en me souriant, avant de m'enlever de la terre de sur ma joue.
Peter James, mon père, était botaniste dans un laboratoire. Il était le plus intelligent que je connaisse et j'étais sa plus grande admiratrice. Il était grand, mince, avait des cheveux brun chocolat grisonnant un peu sur les tempes, et ses yeux bleus avait toujours une étincelle qui les faisait pétiller quand il souriait. Il avait nez fin et droit, et une petite fossette sur le menton, chose dont j'ai hérité. Je trouve que je lui ressemble, même s'il me répète sans cesse que j'ai la beauté de ma mère, même si je ne l'ai jamais vue.
J'ai un visage ovale, un petit nez droit avec de petites taches de rousseurs, des lèvres fines et de grands yeux d'une couleur exceptionnelle, d'où je tien mon nom d'ailleurs : d'un bleu violet unique, et la même étincelle que ceux de mon père. J'ai aussi de longues boucles noires en guise de cheveux, héritage de ma mère me dit mon père. Il m'a beaucoup parlé d'elle, mais a toujours refusé de me dire son nom. J'ai passé 15 ans à me faire dire que ma mère était parfaite, et pourtant je la détestais. Comment avait-elle pût me laisser, moi et mon père, alors que celui-ci me certifie qu'elle nous aimait? J'avais à peine un an! Pas même un visage ou un nom pour me rappelé d'elle. Mon père ne voulait pas que je la déteste, parce que lui comprenait son départ, mais avait toujours refusé de m'en dire la cause. « Un jour, quand tu sera prête, je te dirai tout… ou peut-être que ce sera ta mère qui s'en chargera » m'a-t-il dit un jour alors que je pleurais de ma différence.
Car oui j'étais différente. Extraordinaire, disait mon père, mais je restais différente des jeunes gens de mon âge. En commençant par la couleur de mes yeux, où encore par mon tempérament tantôt doux et attentionné, tantôt colérique et ravageur. Où encore le fait que les plantes n'est aucun secret pour moi. Ah! J'allais presque oublier! Le trouble d'hyperactivité qu'on a diagnostiqué très jeune chez moi. Mon père avait donc eu la brillante idée de m'inscrire à la gymnastique, une façon de m'aider a dépensé mon énergie. Et je dois l'avouer, ça fonctionne! Et je suis même plutôt douée.
Bref, je suis la victime idéale des moqueries des autres, spécialement des filles. J'ai si souvent changé d'école que s'en devient ridicule, mais c'était toujours à cause d'incidents étranges… mais je n'aime pas y pensé, donc je n'en parle pas.
Une fois la cuisine rangé, j'embrassai mon père sur le sommet de son crane avant de diriger vers ma chambre. Je n'étais plus fatigué, donc je décidai de me préparé pour ma journée d'école. Les vacances d'été arrivaient bientôt, et j'avais hâte de sortir enfin des murs de cette école pour enfin être libéré des mauvaises plaisanteries de mes camarades. Je mis un t-shirt blanc col v, un jean pâle et pris une veste au cas où. Je brossai consciencieusement chacune de mes lourdes boucles d'un noir de jais pour que les mèches folles dues à mes nuits mouvementées ne paraissent plus. Je retournai dans la cuisine, et vis qu'une assiette d'œufs m'attendait sur la table. Je m'assis et m'attaqua à mon petit déjeuner. Mon père me faisait dos et tentait de faire sortir sa rôtie du grille-pain avec un couteau.
-Papa, j'aurai besoin d'un sandwich pour ce midi, dis-je en avalant ma bouché.
Il se retourna alors, me regarda avec de grands yeux surpris, le couteau toujours à la main.
-Pourquoi? Tu as toujours insisté pour revenir mangé ici le midi… t'es-tu fait des amis? Demandas-t-il alors, le visage encore plus surpris.
-Je ne sais pas ce qui me blesse le plus; le fait que tu ne rappelle plus que j'a une sortie ou bien le fait que tu sois si surpris à l'idée que je puisse me faire des amis, dis-je en roulant des yeux et en me reculant pour m'accoté sur le dossier de ma chaise.
-Je m'excuse ma chérie. Où allez-vous?
-Oh, on va voir une comédie grecque au théâtre, dis-je en me levant pour allez porter mon assiette vide.
-Oh, dit-il, alors que son expression se crispa. Sois prudente d'accord? Je veux dire… ne met pas le feu au théatre, me dit-il, tout à fait sérieux.
Je poussai un soupir d'agacement avant de sortir de la cuisine, un peu fâcher que mon propre père me croit capable de mettre le feu à quelques choses. Je me brossai les dents avec un eu trop d'énergie, car quand je recrachai, la mousse était un peu teinté de rouge. Je pris mon sac, le lunch que m'avais préparé mon père avant de crier un au revoir et de sortir, pour me diriger vers ma prison. Je ne remarquai alors pas que mon père me suivait du regard par la fenêtre, le visage démontrant une certaine inquiétude.
Une fois arrivé à l'école, ils prirent nos présences et nous montâmes tous dans un autobus jaune. Je me dirigeai donc vers le fond, et je m'assis seule. L'autobus se mis en branle et commença à avancer avant de subitement s'arrêter. Le chauffeur grogna et ouvrit la porte, où un élève entra, visiblement essoufflé d'avoir couru, et le professeur mis un crochet sur sa feuille d'un geste irrité. Il chercha des yeux une place, pour tomber sur la seule qui était libre… moi.
Il était nouveau à l'école d'à peine quelques jours, et déjà bon nombres de rumeurs parlaient de lui. On dit qu'il avait été renvoyé de son ancienne école pour avoir mis le feu à un professeur avant de disparaître pour quelques jours. Mais puisqu'ils n'ont pas trouvé de preuve que c'était lui, ni même le corps du professeur, il l''ont seulement renvoyé de l'école. Malgré cet incident et les rumeurs, la moitié des filles étaient raide dingue de lui. Il était grand, mince mais athlétique, bronzé comme un surfeur californien, et avait des cheveux d'un blond doré, comme si le soleil les éclairait en permanence. Il avait une bouche mince, un nez droit et des yeux verts pétillent. Je dois l'avouer, il était très beau.
Il s'assit à côté de moi et me lança un sourire resplendissant, le genre de sourire qui aurais facilement pût passer dans une annonce de dentifrice, et je remarquai qu'il avait une petite fossette sur la joue droite lorsqu'il souriait.
-Salut! Je suis Thomas, je viens d'arrivé il y à quelques jours. Tu dois être Iris? Me dit-il en me tendant la main.
-euh… oui, dis-je, un peu surprise qu'il connaisse mon nom.
Je remarquai alors sur son poignet un bracelet en cuir brun, avec un cercle de bronze dessus où il y était dessiné une flèche.
-Qu'est-ce que c'est? Dis-je en pointant du doigt le bracelet.
-Un cadeau d'un ami, dit-il avant de remettre son chandail par dessus.
-Écoute Thomas, dis-je alors que je remarquai que la plupart nous jetait des regards étrange. Tu viens d'arrivé, je comprends que tu ne doit pas très bien connaître le fonctionnement de la vie social ici. Si tu veux réussir à te faire des amis, je ne suis peut-être pas la personne idéale, tu me suis? Dis-je plongeant mon regard violet dans le vers de ses yeux.
-Iris, qui a dit que je voulais avoir plein d'amis? Une seule me suffit, et t es a victime, désolé. Et puis au nombre de rumeurs qui court sur moi, crois-tu vraiment que je risque d'avoir plein d'amis? Ajoutas-t-il avec un regard entendu.
-Ouais, j'ai entendu parler de l'histoire du professeur en feu…
Pourquoi j'avais dit sa! Foutu hyperactivité qui me fait dire tout ce que je pense. Je le sentis se raidir, et il baissa la tête pour regarder ses mains, en marmonnant que c'était elle qui l'avait attaqué. Le bus s'arrêta, et les élèves commencèrent à sortir tranquillement. Thomas me laissa passer en premier, et alors que je marchais, une fille me fit un croche-pied, et je me serais étalé par terre si Thomas ne m'avait pas retenu en me prenant par la taille. Les filles gloussèrent, et je lançai un regard si noir à la fille qu'elle arrêta tout de suite de rire. Je sortis alors à grandes enjambé furieuse hors du bus, et tenta de me calmé en attendant Thomas.
-Merci, murmurais-je lorsqu'il arriva à ma hauteur.
-De rien beauté, me dit-il en me lançant un clin d'œil, et je rougis un peu.
Nous avançâmes côte à côte vers le théâtre, lui de sa démarche pleine d'assurance, moi essayant de me faire petite, comme toujours. Nous rejoignîmes le groupe qui était regroupé autours d'une jeune femme d'environ une vingtaine d'année qui devait être une employée du théâtre. Elle nous expliqua les règlements, ses grands yeux bruns toujours ouvert comme si elle était surprise, et un faux sourire, tout crispé, était collé à son visage. Je ne sais pas pourquoi, mais elle me faisait froid dans le dos, et je me jurai silencieusement de pas me retrouvé dans la même pièce qu'elle.
-Elle agit bizarrement, me glissa Thomas quand elle eut le dos tourné et que nous la suivions vers une petite exposition sur la Grèce avant la pièce de théâtre.
Je hochai la tête, soulagé de ne pas être la seule à l'avoir remarqué. Alors que la guide nous parlait de tous les vases et les antiquités entassées dans cette pièce, Thomas lui s'appliquait à me faire rire en l'imitant et en déformant tout ce qu'elle disait. Je ne pus me contrôlé plus longtemps, et j'éclatais de rire devant sa mimique, et mon rire se répercutât dans toute la pièce. La guide arrêta de parlé, et posa ses yeux sur moi et Thomas, et un frisson me parcourut l'échine alors que mon rire s'éteignait dans ma gorge.
-Iris James, peut-être pourriez-vous nous éclairé sur ce que représente cette scène sur ce vase? Me dit-elle de sa petite voix sifflante.
Je regardais l'objet qu'elle me montrait. Il y était peint une scène de guerre entre des gens en armure et avec des épées. Sans savoir pourquoi, je sus immédiatement ce que ce vase représentait.
-C'est le demi-dieu Héraclès et les Amazones, dis-je, alors que le sourire de la femme se transforma en rictus mauvais avant de redevenir normal.
-Très bien, tu connais ton histoire, Iris James, dit-elle avec une voix aux inflexions étranges.
-Que voulez-vous dires? Dis-je avant de rendre compte que j'avais pris la même voix qu'elle.
Tout le monde se retourna vers moi en me regardant extrêmement bizarrement, et je rougis en me faisant encore plus petite. La guide continua de parler comme si cette scène n'avait jamais existé, et nous dit de la suivre. J'allais le faire, mais Thomas me retenu par le bras et me tira vers un coin de la pièce, nous cachant ainsi de la vue du groupe et de la guide.
-Depuis quand tu sais parler le Grecque ancien, me demanda-t-il en posant ses mains sur mes épaules, délaissant son expression comique à un visage sérieux et inquiet.
Le quoi? Mais de quoi parlait-il! Je ne sais pas parler le Grecque ancien… enfin, pas à ma connaissance. Alors c'était quoi ce petit numéro tantôt? Me dit ma petite voix intérieure.
-Je… je ne l'ai jamais parlé, dis-je, plus perdu que jamais. Qu'est-ce qu'il y a? C'est grave que je sache le parler? Demandais-je, un peu paniqué.
-Pour l'instant peut-être. Connais-tu tes deux parents?
-Seulement mon père pourquoi?
-Oh mon dieu… D'accord Iris, écoute moi c'est très important. La guide nous veut du mal, à toi comme à moi. Ne pose pas de question, fait toi le plus discrète possible, nous essaierons de sortir en cachète sans qu'elle nous voit. Je te le promets, je vais tout t'expliquer, mais pour l'instant, notre priorité est de sortir d'ici vivant. D'accord?
Je hochai la tête, sentant les larmes me piquer les yeux. Mais qu'est-ce qui se passe bon sang! Quel était le rapport avec le fait que je ne connaisse pas ma mère? Et pourquoi la guide me voulait du mal? Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête, sans toutefois trouver des réponses. Thomas me pris la main et m'entraina vers le la salle de théâtre. Il nous fit s'asseoir au fond, tout près de la sortie de secours. Durant toue la représentation, il ne retira pas la main de son bracelet, l'autre était crispé sur une pièce d'or étrange, et regardait sans arrêt autours de lui d'un air grave. Il était passé au mode sérieux. Mon ventre était noué, et je tentais de me calmé même si je êtais pas de m'imaginé la guide en train de me pourchassé avec un grand couteau.
Une fois la représentation terminée, moi et Thomas tentâmes de nous éclipsé discrètement par la porte de sortie, mais un professeur nous repérâmes et nous ordonna de rejoindre le groupe. Nous restâmes à l'arrière, cherchant une autre sortie. La classe partie vers une autre pièce, et nous en profitâmes pour regagné la pièce o`u toutes sorte d'antiquité étaient exposé, là où Thomas avait repéré une sortie de secours. Mais alors que nous allions sortir, un raclement de gorge se fit entendre derrière nous.
-Alors, on tente de me faussé compagnie? C'est très impolis vous savez.
Nous nous retournâmes, et la guide se tenait devant la porte par laquelle nous sommes entrés. Elle la referma et la barra.
-Qui êtes-vous? Dit Thomas d'une voix se voulant dure, mais qui reflétait une certaine inquiétude.
Il se plaça légèrement devant moi, les jambes et les bras un peu écarté, bien décidé à vouloir me protégé au besoin. La guide partie à rire, et rejeta la tête en arrière. Un craquement retentissant se fit entendre et elle tomba à genou. Deux ailes sortirent de son dos, alors que ses mains devenaient des pattes griffues. Son buste était toujours celui d'une femme, mais son sourire était maintenant beaucoup plus large, montrant une rangé de dent pointu, et ses yeux était jaune et cruel.
-La sphinge, soufflais-je, sans savoir pourquoi je connaissais son nom.
-Bien dit Iris James. Je vous lance un marché; si vous devinez la réponse à ma question, vous serez libre, si non, vous serez mon déjeuné. Alors, Thomas O'connell, parfois je suis fort, parfois je suis faible. Je parle toutes les langues, sans jamais les avoir apprises. Qui suis-je?
-Un demi-dieu? Dit Thomas d'une voix moqueuse.
-Mauvaise réponse. C'était l'écho.
C'est alors qu'elle mit son poids sur ses pattes arrière avant de sauter vers nous, déployant ses longues ailes et en poussant un cri perçant, comme celui de l'aigle, mais en mille fois pire. Thomas et moi nous poussâmes de justesse, et j'amortis ma chute d'une roulade, comme je l'avais appris à la gymnastique. Finalement, ces cours étaient vraiment très utiles! La sphinge était tombée sur une vitrine qui explosa, alors que l'alarme retentit, vite submergé par le cri de rage que poussa la créature. Elle se dirigea alors vers moi, mais avant qu'elle n'ait pu m'atteindre, une flèche vint se fiché dans ses côte, lui arrachant un autre cri perçant. Thomas se tenait maintenant debout, le bras tendu et tenant une arbalète aux flèches magique dans ses main. Mais où l'avait-il eu?
-Hey le monstre! On t'a jamais appris qu'il faut se brosser les dents parfois? Parce que ça sens jusqu'ici! Dit thomas en se pinçant le nez.
-Petit insolant! Dit la sphinge avant de foncer sur lui. Il n'eut pas le temps de tiré une nouvelle flèche que déjà le monstre le plaquait au sol, ses pattes sur ses mains et son visage a quelques centimètre du jeune homme. J'en profitai pour ramassé une sorte d'épée toute usée qui était exposé dans la vitrine qu'elle venait d'éclater, alors que la fureur me faisait comme un boule dans l'estomac. Elle ne touchera pas à un seul des cheveux de Thomas, le seul ami que je n'ai jamais eu et qui m'a sauvé la vie quelques instants plus tôt. Je me relevais, l'épée toujours en mains, et m'avança sans faire de bruit derrière le monstre qui continuait toujours de reniflé Thomas, qui lui tentait d'attrapé son arbalète.
-J'ai une autre devinette pour toi demi-dieu… commença le monstre.
-c'est à mon tour de posé la devinette, dis-je d'une voix froide, que je ne reconnu à peine. Qu'est-ce qui est pire que la mort? Dis-je tout en levant bien haut l'épée au-dessus de moi.
Elle tourna la tête et me regarda en poussant un cri perçant.
-Mauvaise réponse, c'était le tartare. Bon séjour, sale garce! Dis-je avant de plongé l'épée dans le corps du monstre qui poussa un autre rugissement avant de se désintégré en poussière.
Je lâchais l'épée, alors que je prenais tout à coup conscience de ce que je venais de faire. Thomas se leva prestement, pris son arbalète qui se transforma en bracelet de cuir et l'attacha à son poignet. Il me prit la main, en me criant de le suivre, mais sa voix me parvenait comme dans un rêve.
Je me laissais trainer par lui vers la sortie et nous courûmes sans nous arrêter jusque dans une ruelle. Là, j'arrachai ma main de la sienne et me pencha en avant, les mains sur mes genou pour essayer de reprendre mon souffle et me calmé.
-Qu'est-ce que… que s'est-il passé là? Explosais-je, pointant du doigt la direction du théâtre.
-C'est incroyable! Tu aurais dû te voir, la façon dont tu as tué la Sphinge à été hallucinante! Jamais je ne te remercierai assez pour m'avoir sauvé la vie, me dit-il.
-Pardon? Non mais t'as vue ce qui s'est passé ou bien t'étais trop occupé à te réjouir que j'ai… j'ai… enfin tu sais.
-Iris, tu n'as pas à avoir honte d'avoir tué ce monstre. Nous devions le faire, c'est notre responsabilité.
-Mais de quoi tu parles? La seule responsabilité que je devrais avoir c'est de faire le ménage de ma chambre. Je suis seulement une adolescente de 1 5 ans qui rêve de vire une vie normal, est-ce trop demander? Dis-je alors que ma voix se cassait.
-Isis… toi et moi sommes loin d'être de simple adolescent. Il ne s'est jamais passé des choses étranges dans ta vie? Tu ne t'es jamais demander pourquoi ton père ne veut pas te parler de ta mère ou qu'il n'y a pas de photo d'elle chez toi?
-Ouais mais… je ne vois pas en quoi ça à rapport avec toute cette histoire!
-Ouvre-toi les yeux Isis! Toutes les choses étranges que tu vis, ton habileté à parlé le grecque ancien, ta mère presque inexistante, et puis ton hyperactivité –enfin, si tu l'es… et puis toutes les choses que tu sais sur la Grèce antique alors que tu ne les as jamais apprise.
-Tu… tu veux dire que…
-Oui Isis, je veux dire que ta mère est une déesse! Dit-il en levant les mains en l'air, l'air exaspéré.
