Alors, les personnages ne m'appartiennent pas. Je tiens juste à vous Présenter cette petite histoire. Un beau jour en tombant Sur une image, j'ai tout de suite pensé à ça! Alors nda Le couple est Divins Edward et Roy! J'espère que ça vous plaira! ^. ^
C'est tout innocent. Et je m'excuse d'interrompre mon histoire en cours pour Publier ces deux chapitres mais j'avais une impatience de le faire lire.
Comme mes talents d'écriture sont très limités je tiens à préciser que toutes les pensées en italiques sont celles d'Edward au cas où il y aurait de la confusion entre les lignes.
Le Jeu de la Bouteille.
* Je me souviens... De ce jour...
Comme la première fois.
Je me souviens de toutes ces guirlandes partout d'une couleur rouge et verte. Les lettres majuscules écrites avec de la peinture sur les banderoles qui décoraient les portes d'entrées de chaque chambre de la Caserne.
Les bureaux étaient vides de paperasse et les couloirs du QG étaient déserts. C'était la fin de l'année et le travail était déjà bien achevé.
Tout le monde s'était regroupé au même endroit pour fêter cet événement qui ne se produisait qu'une fois tous les ans.
La Nouvelle Année.
Chaque jour, les militaires se tuaient à la tâche en gérant toutes sortes de situations compliquées. Leur rôle étant de jouer les héros du pays sans broncher, beaucoup étaient amenés à faire des missions qu'ils n'avaient guère envie de finaliser. Les bureaucrates s'occupaient de la paperasse qui ne semblait être qu'un jeu d'enfant à vue d'œil. Leur boulot ne semblait jamais être à la hauteur des espérances communes de tous les citoyens d'Amestris, qui eux, ne se gênaient de pas beaucoup pour les envoyer paitre au moindre pet de travers.
Être un chien à la botte de l'armée dans ce pays n'est pas de tout repos. C'est pourquoi lorsque la nouvelle année arrive, une fête est prévue pour que l'on se souvienne du « Pourquoi » nous sommes encore là.
Pour ma part, ce que peuvent penser les militaires, je m'en fou un peu...
Je me souviens de ce jour...
Car c'était exceptionnel. Chaque minute devenaient précieuses auprès de mon frère qui avait retrouvé sa chaleur humaine de chair et de sang. Son sourire si beau et unique était un simple spectacle pour le simple passant ou inconnu.
Je me souviens de ce jour comme une victoire, car nous avions enfin retrouvés nos corps d'origines et je parle aussi pour moi qui me réjouissait d'autant plus, rien qu'en ressentant un picotement nerveux dans ma jambe gauche. Le simple fait de serrer un verre de champagne dans ma main droite m'arrachait un sourire en sentant le contact du verre contre ma peau et la douce froideur qui émanait du liquide emprisonné.
Une simple poignée de main me rendait heureux. J'avais l'impression d'être un enfant de cinq ans qui découvrait enfin qu'il avait des dents... C'est assez ironique en y pensant.
Mais...
Je me souviens aussi de ce jour, tout particulièrement car, c'était la toute première fois que j'étais ainsi comblé de joie depuis tant d'années. *
Edward entra dans le QG de Central avec un grand sourire aux lèvres. Aucune trace d'une quelconque colère. Pas le moindre regard tueur ou encore poing refermé en pestant contre un certain grand brun. Non... Un magnifique sourire qui avait décidé de rester à jamais sur cette face d'ange aux cheveux dorés.
Il défila dans le couloir du QG en direction du bureau du Colonel Mustang et en route il croisa plusieurs personnes qui se tenaient debout sur des chaises pour placer les banderoles de la nouvelle année contre les murs. Il posa sa main contre la poignée de la porte de son supérieur et la tourna sans prendre la peine de frapper, comme à son habitude, puis la referma d'un coup de pied une fois à l'intérieur.
Et à l'intérieur, c'était la pagaille.
Riza Hawkeye rangeait des cartons qui étaient pleins de papiers en tout genre dans la grande armoire qui creusait le mur à côté de la grande fenêtre centrale du bureau. Jean Havoc s'occupait de retenir les nombreux coups de fils qu'il refilait par la suite à Fuery pour continuer de rédiger certains rapports inachevés. Il fumait tout en tamponnant les dossiers d'un air lasse et passant ici et là un coup de stylo avant de poser les feuilles sur le côté de son bureau. Falman trillait les armoires près de la porte d'entrée pour ranger correctement et Breda s'occupait d'éviter le plus possible Black Hayate en s'emparant de la liste que Jean Havoc lui avait donné pour faire des courses de dernières minutes concernant la fête prochaine...
Et enfin, Roy Mustang se tenait la tête d'une main tout en baissant les yeux sur une feuille posée de son bureau. De l'autre main il écrivait sans relâche comme si sa vie en dépendait. Lorsqu'il se rendit compte de la présence du jeune homme en pleine intrusion dans son bureau, il releva son regard de braise vers lui et soupira en tapotant sa feuille de l'extrémité de son stylo;
" - Que me vaut l'honneur de ta visite, FullMetal ? J'ai beaucoup de travail et très peu de temps avant ce soir. "
Edward passa une mèche de ses cheveux derrière ses oreilles, ce qui fut un geste bien inutile car elle revint tomber sur son visage. Le jeune homme ne cachait pas sa moue boudeuse et répliqua au Colonel;
" - Qu'est-ce qui vous prend de soudainement rattraper votre éternel retard ? Forcément, vous vous y mettez le soir de la fête du nouvel an ! "
Il croisa les bras et fronça les sourcils;
" - Si vous vous y étiez mis un peu plus tôt aussi...
- Cesse donc de faire la morale, quelqu'un l'a déjà fait avant toi... "
Son regard se dirigea lentement vers Riza Hawkeye qui feignait l'innocence tout en rangeant les piles de carton et faisait semblant de ne pas savoir de quoi il parlait. Par la suite, l'alchimiste de flamme soupira et reporta son attention sur sa feuille. Edward s'autorisa un petit sourire dont il avait le secret, tendre et enfantin sur sa petite gueule d'ange. Il se tourna rapidement vers la porte et avant de la refermer sur lui, il rajouta;
" - Bah dépêchez-vous Colonel !! "
Et il claqua la porte qui eut pour effet d'envenimer les pensées de Roy, qui était déjà suffisamment sur les nerfs.
*Je me souviens que mon impatience grandissait au fur et à mesure que la soirée approchait, car inconsciemment je savais que quelque chose se produirait. Quelque chose de bien et que je n'étais pas prêt d'oublier... *
Edward se dirigea, tout sourire, à l'appartement qu'il louait avec Alphonse. Il rêvait de prendre une bonne douche et un café. Lorsqu'il rentra il fut accueillit par une masse blonde très séduisante du nom de Winry qui lui sauta au cou. Les joues du jeune homme s'empourprèrent alors que par réflexe il entourait la taille de la jeune femme avec ses bras.
Après un petit instant, ils se séparèrent de cette étreinte et la jolie jeune blonde aux yeux bleus pris la parole;
"- Ça fait plus d'une heure que Alphonse et moi on t'attend pour se préparer ! Râla-t-elle en exagérant un peu"
Malgré tout elle le gratifia d'un sourire qui se voulait gentil et doux. Elle se détourna de lui pour agripper le bras d'Alphonse;
"- Mais d'abord tout le monde à la cuisine ! J'ai fais une tarte aux pommes !"
Edward souriait bêtement en regardant son frère qui s'exclama de plaisir et suivait Winry à la hâte, la cuillère déjà dans la main.
"- Et après c'est moi le morfale... ironisa Edward en les suivant"
Sa silhouette s'élança derrière eux sans qu'ils remarquent quoi que ce soit. Mais Edward avait changé; son visage s'était adouci, ses yeux s'étaient éclaircies et il avait enfin grandit. Il ne dépassait toujours pas Alphonse, mais il avait au moins battu Winry à ce petit jeu-là en la surpassant d'une bonne tête. La vie le récompensait enfin pour tout ce qu'il avait accompli. Quelques centimètres suffisaient à le mettre de bonne humeur.
La journée passa tranquillement dans le petit appartement. Après la bonne tarte aux pommes de Winry, Edward était allé prendre sa douche puis il s'était affalé sur le canapé du salon, une bonne tasse de café en main et un bouquin dans l'autre. Winry et Alphonse étaient allés se promener dans le parc de Central pour rattraper le temps perdu.
Edward en sourit encore lorsqu'il pense à ces deux-là; un beau jour il était rentré de la Caserne un petit peu plus tôt et avait surpris un petit baiser entre son jeune frère et sa meilleure amie d'enfance ! Tout de suite alors, il s'était exclamé;
"- Une nièce !! Je veux une nièce ! S'il vous plaît quoi !"
Puis il éclata de rire et durant les trois jours qui défilèrent par la suite, il cassa les oreilles de son frère en réclamant une nièce...
"- Ed ! J'espère que c'est ironique ce que tu me dis là ! Avait protesté Alphonse
- Bien-sûr ! Plutôt deux fois qu'une ! Mais promet-moi que plus tard, dès que tu seras suffisamment près à fonder ta propre famille, tu me fais une jolie nièce !!"
Alphonse lui en fit alors la promesse, des étoiles pleins les yeux en bougeant sur sa chaise comme un enfant impatient de recevoir son cadeau de Noël. Ce jour-là, l'ainé des Elric découvrit alors que Feu Maes
Hughes avait refilé sa manie à Alphonse de pouponner les gens qu'il aimait....
En parlant de ce bon vieux Maes, Edward décida qu'une fois son chapitre fini ainsi que son café il irait surement faire un tour chez Gracia Hughes et en profiter pour souhaiter une bonne année à la petite Elysia.
Il enfila son légendaire manteau rouge et descendit les marches de son immeuble pour marcher dans la belle rue de Central qui baignait dans le couché de soleil orange et jaune qui peignait le ciel.
Quelques minutes plus tard il sonnait à la porte d'une vaste maison et une petite fille vint le saluer. Son sourire d'enfant devint immense lorsqu'elle reconnue l'invité. Elle serra la jambe de son Edward-préféré(y'en a qu'un en même temps), puis laissa le passage à sa mère.
"- Bonsoir Edward ! Comment te portes-tu ? Demanda la femme aux courts cheveux châtains et aux yeux verts émeraudes.
- En pleine forme ! Et vous, Gracia ?"
Elle lui répondit par un hochement de tête et un sourire magnifique tendit qu'il ébouriffait les couettes d'Elysia. Gracia rigola puis alla tirer sur le tissu rouge du manteau d'Edward;
"- Toujours avec cette veste. Et toujours aussi voyant.
- On ne change pas une équipe qui gagne ! Répondit Edward en rigolant."
Il ne s'attarda guère, mais prit tout de même le temps de papoter avec Gracia avant de leur souhaiter une bonne année avec un peu d'avance et de les laisser pour se préparer.
Lorsqu'il rentra à l'appartement, Winry et Alphonse étaient déjà là, préparés, assis sur le canapé tout en batifolant comme de jeunes amants.
Edward mit sa main devant ses yeux et traça son chemin jusqu'à sa chambre. Ce qu'il pouvait l'envier celui-là ! Maudit sois-tu jeune frère beau et séduisant, pensa-t-il !
Après un soupir bien entendu, il détacha sa queue de cheval et commença à se brosser les cheveux. Des nœuds l'arrêtaient parfois dans son élan, mais il combattait avec la force d'un Jedi jusqu'à ce qu'il ne tienne plus;
"- Nom de Dieu !!!!"
Un coup sec de la brosse et son nœud s'envola comme une bonne poignée de cheveux. Il regarda ses mèches blondes d'un air dépité puis continua de se brosser. Pendant ce temps-là, Alphonse apparut sur le pas de la porte. Son doigt pointa son frère ainé et il dit alors;
"- Combien de fois je t'ai dit que tu devrais te les couper ?
- Je ne les compte plus Al, mais même pas dans tes rêves ou tes cauchemars les plus fous !"
Alphonse s'éloigna en riant de bon coeur et en répétant inlassablement "Le même...Toujours le même..."
Après avoir conclu un marché avec ses cheveux, Edward les rattacha en une queue de cheval prenant soin à refaire sortir sa petite mèche centrale puis se précipita à la salle de bain pour se rincer le visage. Une fois sec, il regarda l'heure et un sourire se pencha sur ses lèvres étendues;
"- Ça y est, c'est l'heure ! Que la fête commence !"
Il tirait Alphonse et Winry pour qu'ils se dépêchent.
* En fait, ce que je voulais par-dessus tout, c'était passer une bonne soirée et remercier toutes les personnes qui nous avaient aidés Al et moi. Depuis que nous avions retrouvés nos corps nous ne l'avions toujours pas fait.. J'étais si pressé de venir que j'en avais oublié beaucoup de choses. Je m'étais promis de passer au cimetière une fois être allé saluer Gracia et Elysia mais finalement l'impatience m'avait convaincu d'aller me préparer en vitesse. "J'irais demain". Voilà ce que je m'étais dit.
En attendant, je me souviens qu'une fois que Alphonse, Winry et moi sommes arrivés au QG, nous étions un peu comme émerveillés. Ce n'était plus une Caserne, mais plutôt la caverne du Papa Noël. Il y avait des cadeaux sur une table au fond de la salle de séjour et les couloirs étaient remplis de banderoles en tout genre. Non seulement c'était la nouvelle année, mais aussi l'anniversaire d'une personne qu'on aimait tous... A notre façon. *
Lorsque les trois têtes blondes suivirent les applaudissements des militaires, ils se tournèrent tous les trois en direction d'une voix qui leur était bien familière;
"- Merci ! Merci ! Je ne m'y attendais pas ! C'est un fait !"
Puis un rire. Un rire tout aussi familier. Comment pouvait-t-on le rater avec son chapeau de clown sur sa tête à l'unique mèche blonde ? Comment pouvait t-on l'oublier avec sa masse imposante pleine d'une musculature sans failles ?
"- Un Armstrong parmi les générations des générations ! Un an de plus et je me sens en forme comme jamais avant !"
Sa moustache souriait en même temps que lui alors qu'il s'approchait de ceux qui osaient rester sur son chemin. Il les serraient dans ses bras trop énorme puis les reposaient sans se rendre compte qu'il en avait sans doute écrasé plus d'un. Lorsqu'il reconnut Edward et Alphonse qui le fixait d'un air joyeux il se précipita vers eux, les larmes aux yeux. Tout en les serrant dans ses bras, il s'exclama;
"- Les jeunes Elric sont venus me souhaiter un anniversaire plein de joie et de sincérité ! Je suis ému, si vous saviez !"
Pendant qu'ils tentaient de respirer sous les muscles du grand gaillard, ils lui tapotaient le dos en signe de leur affection sans oser bouger de trop.
* Finalement, entre cette étreinte amicale et tout le reste, je pensais toujours à toi. Je ne te voyais pas encore, mais je savais que tu attendais le bon moment pour te montrer et faire une de tes entrées théâtrales dont tu avais le secret. J'attendais donc. Une fois que Alex-Louis fut parti ouvrir ses cadeaux auprès de ses sœurs, j'abandonnais Alphonse et Winry qui le regardait et je te cherchais du regard. Je voulais juste te voir. C'était innocent. *
Le Chapitre deux Arrive. Et sans lui d'ailleurs, l'histoire n'a pas vraiment de sens x )
