Salut les gens ! Me revoilà avec un one-shot qui me trottait en tête depuis un moment. J'espère que vous allez aimer.

En ce jour d'avril, une réunion avait été organisée chez Ludwig. Pendant la pause, ce dernier discutait avec Feliciano, Lovino, Arthur, Francis, Gilbert et Alfred. C'est alors que Gilbert posa une question qui surpris tout le monde.

-Dîtes, les gars, de quel événement vous gardez le meilleur souvenir ?

Francis réfléchit un instant et répondit :

-Si je devais n'en choisir qu'un seul, ce serait la sortie de « L'Encyclopédie ». Diderot et d'Alembert ont vraiment fait du super boulot et j'ai été content d'avoir pu les aider à l'écrire. À l'époque, il y avait beaucoup de chose que les gens ignoraient et qu'ils avaient besoin de savoir. Ce livre, c'était la solution idéale. C'était vraiment la première fois que je me disait « Ca vaut le coup. C'est important. ». On a galéré mais le résultat était là.

-C'est vrai que vous avez eu une bonne idée, pour le coup. Dit Arthur. Moi, je dirai que c'est quand Alfred a accepté de devenir mon petit frère. Avant, mes frères n'arrêtaient pas de me persécuter, de se moquer de moi. Lui, il ne l'a pas fait. La période où il vivait chez moi était certainement la plus heureuse de ma vie.

-Le fait qu'elle soit mêlée à ta période pirate n'y est pas pour rien. Rit Alfred.

-C'est vrai. J'ai adoré mettre l'océan sans dessus dessous. La tête de la reine était hilarante, quand je lui ai annoncé que je me lançais dans la piraterie. Et toi, Alfred ?

-Je pense que c'est lorsque l'esclavage a été aboli. J'ai souffert de la Guerre de Sécession et j'ai dû faire pression sur le gouvernement mais ça a aboutit. Certes, les noirs étaient toujours considérés comme inférieurs mais c'était le premier pas vers l'égalité. Lovino, Feliciano, c'est quoi, pour vous ?

-Notre réunification.Répondirent les deux frères italiens.

-Pourquoi ? Demanda Gilbert.

-On ne s'était jamais rencontrés, avant. Dit Feliciano. Lorsque Papi Rome était encore en vie, il m'a emmené en voyage avec lui et avait laissé Lovino derrière. A sa mort, on n'était pas sous le contrôle du même pays. Moi, j'étais chez Roderich alors que Lovino était chez Antonio. On se croisait souvent mais on n'avait pas l'occasion de se parler.

-Après notre réunification, on a vraiment pu se parler, faire connaissance. Continua Lovino. J'ai tout de suite envié la gentillesse et l'optimisme de Feli.

-Et moi, j'ai tout de suite envié le fait que Lovi ne se laissait pas toujours faire et qu'il osait protester. Ludwig, Gilbert, c'est quoi, pour vous ?

-Pareil que vous. Notre réunification. Répondit Ludwig. Pendant quarante ans, on a été séparés, sans pouvoir se parler alors qu'on a toujours été très complices.

-Après notre réunification, on a pu rattraper le temps perdu. Continua Gilbert. Et puis, j'ai pu convaincre Ludwig de m'aider à faire une bêtise. Rien que pour ça, ça valait le coup.

-Quelle bêtise ? Demanda Francis, surpris.

-Vous vous souvenez quand Ivan a trouvé sa maison entièrement repeinte en rose avec tous les meubles et objets renversés par terre ? Demanda Ludwig.

-Oui. Répondirent les autres.

-C'était cette bêtise-là. On voulait tous les deux se venger d'Ivan. J'ai adoré transformé sa maison en champ de bataille. Et sa tête était très... distrayante.

Toutes les nations, présentes, hormis Gilbert, regardèrent Ludwig comme s'il lui avait soudainement poussé une deuxième tête. Ludwig, avouer avoir été content de faire une bêtise ? Inquiets, ils regardèrent par la fenêtre. Ils furent soulagés en voyant que, non, ce n'était manifestement pas encore la fin du monde. Finalement, Francis dit :

-Ah là là ! C'est dur d'être une nation mais on a quand même de supers expériences.

-C'est vrai. Dit Ludwig. Bon, c'est pas tout ça mais on a une réunion à terminer.

En soupirant, tout le monde rentra dans la salle de réunion.