Il faisait froid, très froid en cette nuit de novembre sur Gotham city. Bien qu'il se soit vêtu de l'une de ces meilleurs veste, il pouvait sentir l'air frai contre sa peau blanche, aussi blanche que la neige qui tombait à l'extérieur.
Le joker entra dans un immeuble en piteux état d'apparence, on aurait cru à un bâtiment abandonné mais il n'en était effet, le clown avait décidé d'aménager cette bâtisse pour en faire un QG.
Au rais de chaussé et au premier étage on pouvait trouver les appartements de ces hommes, au second, le laboratoire du Joker dans lequel il ne valait mieux pas s'aventurer. Au troisième il avait eu l'idée de transformer les apparts en galerie d'armes. Tout s'y retrouver, des petites couteaux de cuisine aux bazukas en passant par la bombe atomique. Le dernier étage était réserver au prince du crime, bien que son arlequin y passe plus de temps que lui.
Il est vrai que celui-ci n'avait pas trop le temps de se reposer entre les guerres de gangs avec le pingouin, la police, les inventions chimiques qui mettait énormément de temps et Batman qui le suivait à la trace dans toute la ville, il ne pouvait pas en plus se permettre de suivre un feuilleton téléviser ou se prélasser au bord de la piscine.(d'ailleurs il n'en avait pas)
Bizarrement cela ne le dérangeait pas d'avoir une vie aussi chargée, il détestait la routine
ou les flemmards qui posent leurs cus toute la journée en enchaînant les films et les filles. NON ! Lui il aimait l'action, le suspens, l'anarchie, et il s'y donnait à coeur ouvert il lui était déjà arrivé de rester près de trois jours sans dormir afin de réaliser son plan PARFAITEMENT bien.
Après il faut dire qu'il était complètement K.O au moment de passer à l'action, c'était pour cela qu'il avait préféré le repousser au lendemain, puis au surlendemain car il avait dormi une journée entière.
Heureusement il pouvait compter sur Harley pour tout diriger en son absence. Elle n'en avait pas l'air, pourtant la jeune femme avait beaucoup d'autorité sur ces hommes qui lui obéissaient comme des petits chiens. Il pensent que c'est à cause du génocide qu'elle avait fait lorsque l'un d'entre eux l'avait surnommée « la pute de service ». De toute façon, si elle elle ne l'avait pas fait, il s'en serait chargé.
Le Joker ne savait pas vraiment s'il aimait Harley ou non. Cela pourrait paraître ridicule pourtant il était sans cesse partagé entre deux sentiments, deux envies celui de l'aimait, la chérir, la combler et celui de la torturer, la tuer puis la brûler.
Il se disait qu'il pouvait faire des efforts pour lui montrer qu'il l'aime un minimum mais chaque fois, il avait l'impression qu'elle prenait le contrôle de son être et le transformait en ce qu'il n'est pas.
C'est dans ces moments ou il peut se montrer très violent et insupportable. Et c'est dans ces moments saussi ou Harley claquait la porte puis disparaissait pendant deux semaine. Ensuite comme à son habitude elle reviennait dans ses bras s'en qu'il n'est rien fait, et ce cirque continueait sans s'achever. HILARANT !
En y repensant, il se dit qu'ils venaient de faire un record, ça faisait plus d'une semaine qu'ils ne s'étaient pas disputés, INCROYABLE!il faudra qu'il pense à noter la date dans le calendrier.
Le Joker se trouver devant la porte et fouilla dans sa poche pour en sortir un petit trousseau de clés. Avant d'entrer dans l'appartement qui lui était destiné, il essuya ses chaussures et enleva son chapeau, laissant apparaître ses cheveux verts parfaitement bien décoiffés. Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas la valise qui se trouvait à ses pieds. Il la percuta puis tomba violemment en se frappant la tête contre le sol ( comme si il était pas déjà assez fou, il fallait en rajouter!). Le clown se releva en colère et regarda la cause de sa chute. Une valise de forme rectangulaire rouge avec des losange noir sur les bords, et écrit en grosse lettre dessus, « HARLEY ».
Sa colère ne fit qu'augmenter et il hurla son arlequins afin de savoir pourquoi cette « PUTAIN » de valise se trouvait à l'entrée.
Il attendit quelques secondes puis une porte claqua derrière lui. Il eut à peine le temps de se retourner qu'il se pris une énorme baffe sur la joue gauche. C'était tellement puissant que son oreille se mit à siffler à cause de ça, il n'entendit que la moitié des insultes que Harley était en train de lui hurlait.
Puis dans un second claquement de porte, elle partie avec sa petite valise et il y eu un silence pesant pendant lequel le Joker réfléchissait à ce qui venait de se passer. COMMENT bordel avait -elle réussi a lui foutre une giffle ! et POURQUOI n'avait-il pas réagis à cette soudaine provocation !?
Il n'en savait rien, ce qui était sûr, c'était que le records venait de se terminer dans l'incompréhension totale de l'homme.
Comme il avait plût tout à l'heure, le joker était trempé et décida donc de se changeait en mettant de coté se qui c'était passé. Heureusement, Harley avait mis le chauffage se qui lui permettait de rester torse nu car, les chemises c'est bien, mais parfois ça devient saoulant. Une fois terminer, il se dirigea vers la chambre qui était la leur et s'allongea sur le lit, regardant le plafond.
Une chose étrange le dérangea dans son dos et il se rendit compte bien vite de ce que c'était. En effet, sous ses couvertures se trouvait son téléphone (ou plutôt celui qu'il avait volé) qu'il avait perdu depuis ce matin.
Il le pris et en l'allumant il tomba directement sur sa messagerie. D'ailleurs il avait reçu très récemment un message de « Jessie » qui lui disait
« Demain soir patron, je rapporte le vin, les chips, et j'oublie pas le rouge à lèvre »
Il comprit immédiatement ce qui c'était passé. Harley avait la sale manie de se mêler de se affaires, et il détestait ça. Elle était un peut trop parano à son goût car chaque fois qu'il parle ou qu'il regarde juste une autre fille elle tire la gueule.
Combien de fois l'a t-elle accusé à tort d'avoir une maîtresse ! Pour ne pas aggraver la situation, elle est la meilleurs amie de poison Ivy qui s'incruste dans leurs couple et lui reproche de faire du mal à sa « chérie ». Dés que l'occasion se présente, elle lui saute dessus et donne toujours raison à Harley pour essayer de l'éloigner de ce dégénéré qu'il était, en vain.
Le problème n'était pas là, le problème, c'était que cette mignonne petite Harley venait de voir ce message et que idiote comme elle est, elle a du prendre tout cela au premier sens du terme. Il est vrai que « patron, vin, chips, rouge à lèvre » pourrait faire douter de la fidélité du clown. Pourtant cela n'avait aucun rapport !
C'était juste un langage codé qu'il avait mis en place afin d'éviter les contrôles de polices via le téléphone. Et ça fonctionnait ! Ca fonctionnait même un peut trop car Harley y a crut !
Le Joker parti alors dans un fou rire à cause de ce mal-entendu. Il ne savait pas trop s'il aimait Harley ou non, mais ce qui était sûr, c'était qu'elle le faisait beaucoup rire !
