Hello tout le monde.

Non vous ne rêvez pas, je suis bien de retour pour un petit cadeau de Noël avant l'heure. En réalité j'étais en train d'inspecter une de mes vielles clef USB lorsque je suis tombée sur cette histoire terminée datant de 2013. Ça commence à dater c'est vrai ^^ lol

Du coup je me suis dit « pourquoi pas ». Donc s'il me reste un peu de lectorat voici une petite histoire sans prétention. Un Jella bien évidemment (mes amours n'ont pas trop évolués ^^) et all human (ce n'est pas une première mais ça reste assez rare chez moi.)

Il devrait y avoir 5 parties environ mais rien n'est moins sûr. Elle est totalement écrite mais le nombre de parties, risque de varier en fonction du découpage.

J'étais partie sur la base d'un One shot mais celui-ci compte environ une centaine de pages. C'est un peu long pour un O.S. Du coup cela me permettra également de me relire et de me m'auto-corriger puisque je n'ai pas de bêta pour cette histoire.

/!\Oh j'allais oublier! Si les scènes MA vous dérangent, ne restez pas parce que c'est chaud bouillant et ça commence dès cette partie avec entre autre, une scène de contrainte, qui pourrait choquer les âmes sensibles.


Résumé : Jasper est le fils du Major-Général Whitlock qui gère sa famille comme il gère ses troupes. L'adolescent oppressé par cette régence militaire et tyrannique, entrera en rébellion contre toutes les formes d'autorités jusqu'à le pousser à malmener sa si douce et si insignifiante voisine, la fille du shérif et accessoirement la petite amie du si vertueux et parfait Edward Cullen.


Rebelle partie 1

Encore cette saloperie de sonnerie stridente du réveil qui me sortait de mes rêves pour m'annoncer une autre putain de journée de merde sans aucun doute. Je me levais du pied gauche comme d'habitude et comme d'habitude je devrais faire bonne figure, me plier aux règles de mon père, du lycée, d'Alice. Quelle vie de merde. J'étais à deux doigts de craquer mais personne ne s'en rendait compte.

Je me levais et allais dans la salle de bains, je fis couler l'eau et me savonnais énergiquement pour essayer d'enlever les restes de mon sommeil persistant. Seulement les cheveux à peine shampooingnés, l'eau devint froide. Je pestais tout ce que je savais contre mon père qui restreignait l'eau chaude afin de faire des économies et Rosalie qui avait dû dépasser son quota de minutes sous la douche. Je finis donc de me laver à l'eau froide comme à peu près deux ou trois fois par semaine.

J'arrivais au p'tit déj et au regard de mon père je sus que ça allait mal se passer.

-Tu as cinq minutes de retard ! Nous t'attendons tous pour commencer.

-Désolé, m'excusai-je en prenant m'asseyant à ma place encore contrarié par ma douche froide du matin.

Ma mère me servit mon petit déjeuner comme la bonne petite ménagère, mère et épouse de militaire parfaite qu'elle était. Le genre totalement soumise incapable d'avoir une propre pensée personnelle sans en référer d'abord au Major-Général.

-Les bénédicités maintenant et fais court je suis en retard ! Me dicta mon paternel.

-Nous vous rendons grâces, Dieu tout-puissant, pour tous vos bienfaits, vous qui vivez et régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

-Amen, répondit en canon le reste de la famille.

-Mangez ! Claqua mon père. Rien ne se faisait sans qu'il nous en donne l'autorisation et c'était pour tout pareil. J'avais la sensation d'être le seul à me rendre compte qu'il régnait une dictature chez nous, même ma sœur plutôt rebelle, se pliait aux bonnes règles de la maison sans broncher.

Avant la fin du repas, mon père sortit de table soit exactement deux minutes avant l'heure programmée officielle, qui étaient les deux minutes de retard que j'avais eu à venir à table. La tension que nous imposait la présence de mon père ne s'atténua qu'un minimum lorsqu'il fut parti, car son ombre planait toujours dans la maison, même lorsqu'il n'était pas là.

-Tu abuses, tu sais pourtant qu'il n'aime pas le retard.

-C'est bon tu ne vas pas t'y mettre toi aussi Rose. Tu n'as pas besoin de prendre la relève lorsqu'il n'est pas là !

-Tu t'es levé du mauvais pied ou quoi ?

-Comme tous les jours. Mange et tais-toi !

-Je me demande comment fait Alice pour te supporter ?

-Continue à te poser la question mais en silence ! Répliquai-je en desservant mon couvert.

J'arrivais au lycée où normalement j'aurai dû avoir un peu plus de tranquillité mais malheureusement ce n'était plus le cas. Entre les profs qui nous harcelaient de devoirs et d'interro afin de nous préparer correctement pour les examens de fin d'année et ma petite amie qui s'était révélée être quasiment aussi autoritaire que mon père, j'y allais à reculons. Et tous les jours, je revivais la même journée.

Arrivée : petit bisou à Alice sans l'approfondir au cas où son rouge à lèvre ne viendrait à filer et afin d'éviter de se remaquiller avant d'aller en cours. Une discussion plus que barbante sur les cours, les devoirs et les profs avec Edward, le frère d'Alice et le mutisme permanent de sa petite amie, qui buvait chacune de ses paroles inintéressantes avec une vénération à faire peur. Elle me faisait un peu penser à ma mère. Une fille sans caractère, en manque de confiance et qui ne vivait que pour Edward Cullen. Pathétique.

-Bonjour, Jasper, me salua Alice avec sa légendaire aristocratie qu'elle aimait afficher. J'avais aimé Alice, beaucoup même mais ces derniers temps je ne la supportais plus. C'était Jasper ci, Jasper ça, Jasper cette couleur ne te va pas. Je ne veux plus revoir ce sweat. Jasper tu pourrais faire un effort nous pouvons rencontrer mes parents…. J'en passe et des meilleurs.

Cela faisait plus de deux semaines que je réfléchissais à comment rompre avec elle, surtout qu'en plus mademoiselle, m'allumait à n'en plus finir mais refusait de conclure, se réservant pour le mariage. Mariage qu'elle avait d'ailleurs planifié et j'avoue qu'il était hors de question que je passe ma vie comme ça. J'attendais impatiemment la fin de mes études parce que je me doutais bien que je ne pourrais pas me payer mes études d'ingénierie en aéronautique ou mes vingt et un ans révolu pour pouvoir tout plaquer. Enfin, si je ne tenais jusque-là.

-Jasper, ne t'avais-je pas demandé de ne pas remettre ce jean ! Tu ne ressembles à rien là-dedans. En plus je t'avais clairement stipulé hier que je serai en bleu aujourd'hui. Tu sais que je n'aime pas lorsque nous ne sommes pas assortis.

-J'ai déjà une jumelle Alice, je n'en veux pas d'autre. Et puis j'ai pris ce qu'il me venait sous la main.

-T'es de mauvais poil ?

-Pas plus que d'habitude.

-C'est bon Ally, laisse le tranquille, ce n'est pas grave si pour une fois vous n'êtes pas parfaits tous les deux.

-Oui, mais je le lui avais dit, répliqua Alice dans l'un de ses sempiternels caprices d'enfant gâté.

-Au fait, tu sais que tante Carmen, vas bientôt signer les papiers d'adoption d'Irina.

-Elle va être contente. Que va-t-on bien pouvoir lui offrir à cette nouvelle petite cousine. Un poney, ça fait toujours plaisir un poney pour une petite fille. Non ?

-On verra ça avec maman, répliqua Edward. Une fois son attention détournée de moi, ils s'engagèrent tous les deux dans l'une de leurs interminables discussions rasoirs.

Comme d'hab je m'ennuyais ferme jusqu'à l'heure de la sonnerie, puis je me rendais en cours et pas de bol pour moi j'avais deux heures de français. Allez savoir pourquoi mon père m'avait imposé cette langue. En plus la prof était d'une connerie aberrante et vu que je n'y mettais pas du mien, elle m'avait pris en grippe.

Mais qu'est-ce que j'en avais à foutre de la langue de Molière, moi ! Ce n'est pas comme si c'était la langue la plus parlée au monde.

-Mr Whitlock ! Je me demande pourquoi vous venez toujours à mon cours. Vous nous faîtes perdre notre temps à tous les deux.

-Parce que c'est obligatoire madame Durant et que si je ne viens pas je risque une sévère remontrance par le Major Général.

-De l'indiscipline en plus. Vous me ferez une dissertation de quatre pages minimum sur la guerre de cent ans. Je veux les dates, les détails des guerres avec les noms des personnes historiques.

-Bien madame Durant.

-Pour vendredi, ajouta-t-elle avec une lueur mesquine dans le regard.

-Vous plaisantez ?

-En ai-je l'air monsieur Whitlock.

-Vous avez raison, je nous fais perdre du temps à tous les deux. Alors votre dissertation vous savez où vous pouvez vous la mettre ?! Eclatai-je en me levant d'un bon. C'est bon j'en ai ras le cul, je me casse ! Criai-je en lui envoyant son foutu livre à ses pieds. Elle me regardait complètement choquée mais je n'en pouvais plus. C'était la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase et malheureusement c'était tombé sur elle.

-Jasper ! S'écria Alice outrée à mes côtés.

-Oh toi la ferme ! Et pendant que j'y suis, je te largue. J'en peux plus de toi et de ta passion pour ta personne. Trouves toi un autre larbin espèce de coincée et frigide fashionista à la manque ! Lui retournai-je devant toute la classe déversant toute ma rancœur et ma rage. Puis je rassemblais mes quelques affaires dans un brouaha que j'avais semé et je sortis en claquant la porte.

J'en pouvais plus. J'avais accumulé tellement de pression, de colère et de frustration que je savais que j'allais caquer. J'étais dans une colère noire, j'étais tendu comme jamais je ne l'avais été et ce petit éclat ne m'avait pas calmé bien au contraire. Je sentais encore plus de pression en moi, il fallait que je l'évacue et je sus comment, au moment où je croisai Lauren dans les couloirs avec tout un tas de papier, qu'elle avait sans doute dû aller chercher pour un prof.

Je m'approchais d'elle à pas rapide, elle me vit et fut surprise.

-Jasper, ça ne va pas ?! Me demanda-t-elle soucieuse. Lauren avait toujours un faible pour moi et aujourd'hui ça tombait bien. J'allais enfin exaucer une partie de ses souhaits.

-Viens avec moi, lui dis-je en lui prenant le bras d'autorité.

-Mais je dois ramener ces docs au professeur Banner.

-On n'en a pas pour longtemps, insistai-je en l'entraînant avec moi. Je collais mon oreille à la porte d'une classe. Il n'y avait absolument aucun bruit. Je l'ouvris et poussais Lauren dedans.

-Qu'est-ce qu'il se passe Jasper ?

-Tu es toujours amoureuse de moi ? Lui demandai-je en lui prenant ses papiers des mains.

-Mais, euh, je ..

-Oui ou non ?! Tonnai-je un peu sèchement.

-Euh, oui, répondit-elle impressionnée et mal à l'aise en baissant les yeux pour regarder ses chaussure.

-Tant mieux, lui répondis-je avant de fondre sur elle, relevant son visage et prenant ses lèvres pour l'embrasser sauvagement. Elle ne comprit pas ce qu'il se passait mais lorsque mes mains prirent ses seins d'assauts elle crocheta ses bras autour de mon cou et se mit à gémir.

Je lui remontais la jupe qu'elle portait jusqu'à ses hanches, en saccageant littéralement sa bouche. Je me retirai pour défaire ma ceinture et déboutonner les boutons de mon jean.

-Enlève ta culotte.

-C'est un string, répondit-elle comme si cela avait une grande importance pour elle.

-J'en ai rien à foutre enlève-le ! Dictai-je me foutant comme de l'an quarante de ce qu'elle portait. Elle s'exécuta à la hâte.

-Mais tu n'es pas avec Alice ? Demanda-t-elle tout de même en s'exécutant.

-Non, c'est fini, je viens de la larguer à l'instant. Elle me sourit et me sauta dessus. Je la pris sous les fesses et la portais sur le bureau du prof.

-On va faire ça ici ?

-C'est mieux que dans les chiottes non ?

-Oui, mais….

-Tais-toi ! Grognais-je en la pénétrant brutalement. Elle poussa un petit cri de surprise mais franchement j'en avais rien à foutre. Seule la sensation de me sentir dans un vagin me donnait entière satisfaction.

Alors qu'elle s'accrochait comme elle pouvait au bureau, je pilonnais et martelais comme un forcené, mon corps claquant bruyamment contre le sien. Si bien que rapidement je sentis l'orgasme que je recherchais me submerger. Ce n'était franchement pas mon meilleur orgasme, ni même mon record d'endurance mais cela me suffirait pour le moment. Une fois que je jouis, je me retirai d'elle et me rhabillais.

-Ca veut dire qu'on est ensemble maintenant, demanda Lauen un peu confuse et hésitante.

-Non, ça veut dire que j'avais besoin de tirer un coup et tu étais là, rien de plus, répliquai-je froidement en reprenant mon sac de cours sur l'épaule et en sortant de la pièce la laissant derrière moi comme une moins que rien qu'elle était. Pour la première fois de ma vie je me sentais libre et bien et je n'avais certainement pas l'intention de laisser quiconque me réduire à l'état de larbin. J'avais décidé que c'était terminé à partir de maintenant. A partir de maintenant je ferai ce que je voulais, quand je le voulais et accessoirement avec qui je voulais.

J'arrivais dehors et me rendis directement à la voiture. Le seul hic, c'est que Rosalie avait gardé les clefs, c'était elle qui conduisait aujourd'hui. Je rageai de nouveau, ma petite baise dans la salle de cours n'était visiblement pas suffisante.

-Hey Whitlock ! Qu'est-ce que tu fous sans ta laisse ! Me railla une voix un peu plus loin à l'orée de la forêt.

-Ferma ta gueule James ! Je ne suis pas d'humeur.

-Houlà ! C'est qu'il se rebelle. Miss Cullen ne va pas être contente du tout, se moqua sa salope de rouquine.

-Foutez lui la paix, s'interposa Maria. Qu'est-ce qu'il t'arrive beau blond ?

-Qu'est-ce que cela peut bien te foutre à toi.

-Pas grand-chose c'est vrai. Tu veux tirer ? Me demanda-t-elle en me tendant le joint qu'elle avant dans la main.

-Pourquoi pas ! Répliquai-je voyant là une occasion de me passer les nerfs. J'avais essayé une fois et j'avoue que cela avait fait son effet. Je m'approchai d'elle et pris le cône qu'elle me tendait avec un sourire satisfait. Je tirai quelques barres dessus avant de le tendre à James qui avait avancé sa main.

-Alors pourquoi n'es-tu pas en cours ? Demanda Maria.

-J'ai envoyé chier la prof.

-C'est du beau tout ça ! S'amusa James. Tu n'es sans doute pas si désespéré que ça après tout.

-Et vous ?

-On sèche, pas envie aujourd'hui. T'as qu'à rester avec nous, me proposa Maria.

-De toute façon j'ai pas les clefs de la caisse, je peux donc pas me barrer.

-Ben raison de plus, minauda-t-elle en s'approchant de moi tout en m'allumant.

-Fait gaffe Maria, miss sainte nitouche va t'arracher les yeux, lâcha la rouquine

-J'aimerai bien voir ça ! Rigola la brune volcanique.

-Ca ne risque rien, je l'ai envoyée de faire foutre en plein cours en même temps que la prof ! Répliquai-je en prenant Maria par la taille.

-Tu as fait ça ? Demanda-t-elle surprise et amusée alors qu'elle passait ses mains sur mon torse. Je hochai la tête pour acquiescer. Elle me sourit satisfaite et m'embrassa sans plus de cérémonie.

-Je sens qu'on va vite être de trop, rigola Victoria.

A midi lorsque nous rejoignîmes la cafet' mon éclat de la première heure avait déjà fait le tour des couloirs. Tout le monde me regardait entrer avec les parias du lycée et j'entendis des chuchotis sur notre passage alors que j'avançais Maria pendue à mon cou.

Alice nous croisa avec son frère et sa bonne sœur de petite amie. Elle me lança un regard glacial auquel Maria répondit en lui envoyant un baiser soufflé, appuyé d'un clin d'œil. Edward voyant cela, s'approcha de moi apparemment pas content du tout.

-C'est quoi ton cirque Jasper et qu'est-ce que tu fous avec eux.

-Casses-toi Cullen, lui répondis-je Va essayer de sauter ta grenouille de bénitier et fous moi la paix.

-Ça ne va pas bien chez toi ! Brailla-t-il. Ne supportant plus sa comédie, je lui lançais mon poing en pleine figure. Ca me fit un bien fou, car je rêvais de faire ça depuis bien longtemps. Il tomba sur les fesses au beau milieu de la cafétéria le nez en sang. Alice et Bella se précipitèrent sur lui, me lançant tour à tour des regards noirs.

Je pris mon plateau mais à peine mon cul fut-il posé sur la chaise que le proviseur se pointa à notre table.

-Mr Whitlock, veuillez me suivre, je vous prie.

-Après bouffer ! Répondis-je. Je n'avais plus l'intention de me faire marcher dessus, j'en avais marre de voir les semelles de tout le monde me ratatiner la tronche.

-Maintenant Mr Whitlock ! S'agaça-t-il.

-Tu ferais mieux d'y aller maintenant, me conseilla James. Il sera encore plus chiant si tu le fais attendre. Je soupirais et pris le croque-monsieur dans ma main et alors que je le suivais nonchalamment, attirant sur moi tous les regards. Sans pour autant m'en soucier, je croquais dans le sandwich qui était infâme.

En passant près de la table des Cullen, celle où je mangeai jusqu'à présent, je balançais cette saleté qu'ils appelaient nourriture dans l'assiette d'Edward qui avec une serviette en papier épongeait son nez.

-Asseyez-vous ! M'ordonna le principal après avoir fermé la porte derrière moi. Je m'exécutai sans dire mot attendant qu'il me fasse son sermon ou me sorte ses menaces.

-J'ai eu vent de votre emportement dans le cours de madame Durant ce matin. Je haussais les épaules. Je ne comprends pas, vous êtes pourtant un brillant élève monsieur Whitlock. Bon je reconnais que vous avez quelques lacunes en français. Je conviens également que ce n'est pas une langue facile. Que vous arrive-t-il Mr Whitlock ?

-Rien de particulier. J'en ai eu ras le bol et je l'ai envoyé valser avec sa dissertation. De toute façon je n'avais pas choisi cette matière, c'est mon père me l'a imposée.

-Vous vous rendez-bien compte qu'un comportement pareil en plus de l'agression de Mr Cullen suscite une sanction.

-Renvoyez-moi, ça me fera des vacances, répondis-je.

-Cela sera dans votre dossier scolaire et nuira à votre acceptation dans certaines universités.

-Pour ce que cela me fait. De toute façon dès ce soir mon père, le connaissant, va sans doute m'envoyer dans un pensionnat militaire alors à quoi bon préserver mon dossier scolaire.

-Je vois, vous y mettez beaucoup de mauvaise foi et de mauvaise volonté.

-Détrompez-vous, je suis seulement réaliste.

-Bien dans ce cas je ne vois pas d'autres solutions que d'appeler vos parents.

-Bien dans ce cas je retourne manger et lorsqu'ils seront ici, rappeler moi, répliquai-je en me levant.

-Je ne sais pas ce qu'il vous arrive Jasper. J'espère sincèrement que c'est une mauvaise passe et que vous vous remettrez bien vite dans le droit chemin. Il serait dommage de gâcher l'avenir qui semble se dessiner pour vous.

-Si vous l'dites, lâchai-je juste avant de fermer la porte.

Contre toute attente la journée se passa sans que je fusse appelé. Lorsque la sonnerie de fin de cours retentit, je me rendis à la voiture afin d'attendre Rosalie. Cette dernière comme à son habitude traînait pour rentrer ne voulant pas lâcher son joueur de foot. Maria arriva et me sauta dessus devant tout le monde, elle était à la limite de me violer sur le capot de la BMW de ma mère. Violer était un bien grand mot, j'étais plus que consentant.

-Toi et ta pouff vous dégagez du capot tout de suite ! Grogna Rose en arrivant au bras de son bodybuilder.

-Elle parle à qui la salope ! Répliqua Maria acide.

-OH ! Tu te calmes, c'est ma sœur là !

-Elle m'a traitée de pouff !

-Rien à foutre ! Tu lui parles pas comme ça c'est tout !

-Va te faire foutre Whitlock.

-Je préfère fourrer mais apparemment tu n'auras pas l'occasion de le savoir, lui retournai-je. Donne-moi les clefs c'est moi qui conduis, indiquai-je à ma sœur.

-Non c'est mon tour, s'opposa Rosalie.

-Dans ce cas on rentre maintenant ! Tranchai-je. Je la vis embrasser Emmett rapidement avant de monter en voiture.

-Mais qu'est-ce qu'il t'a pris aujourd'hui. C'est quoi tout ce cinéma que tu nous as fait là !

-Occupes toi de tes affaires et conduis.

-Le proviseur m'a fait appeler dans son bureau cet après-midi. Il voulait contacter les parents, et j'ai réussi à l'en dissuader, seulement il va te falloir arrêter tes conneries maintenant.

-Je fais ce que je veux.

-Tu me fais surtout chier Jasper, fulmina-t-elle en appuyant un peu plus sur l'accélérateur.

Lorsque nous rentrâmes maman était déjà à la préparation du souper. Nous montâmes tous les deux nous enfermer dans nos chambres respectives.

J'étais tranquillement allongé sur mon lit avec ma guitare à la main en mode sourdine lorsque mon téléphone se mit à vibrer dans ma poche. Un sms.

-Désolée pour ta frangine mais je n'aime pas lorsqu'on me cherche,

-Elle l'avait cherché mais c'est ma sœur et je ne peux tolérer qu'on lui manque de respect, répondis-je.

-C'est bon je le saurai pour la prochaine fois. On enterre la hache de guerre ?

-Incident clos répondis-je. A demain.

-A demain beau blond. Juste une chose. J'ai hâte que tu me fourres ) Je souris et reposais le téléphone à côté de moi pour reprendre le solo de In Bloom de Nirvana. J'étais un fan inconditionnel de Cobain.

Les jours passaient et je faisais dorénavant parti des parias du lycée. Tout le monde m'évitait comme la peste ce qui n'était pas plus mal. Avec James nous avions pris pour cible Cullen et son petit agneau. Mon nouvel ami m'avoua avoir un faible pour Bella depuis la primaire, raison pour laquelle j'avais trouvé un allier en sa personne afin de persécuter Edward le beau gosse et de temps à autre sa sœur qui avait trouvé un nouveau boy friend en la personne de Laurent.

Ma vie était un peu plus riche en émotions et en disputes également. Maria était une bonne amante mais elle me gavait un peu à vouloir me régenter comme le faisait mon père ou l'avait fait Alice. Ca n'avait rien à voir avec mes tenues pour le coup mais aux sourires que je faisais à certaines filles ou alors lorsque parce que je refusais de prendre part à leur racket quotidien. J'avais des limites tout de même, cependant je n'étais pas contre la vente du shit et j'étais le premier à aller chercher l'argent lorsque nos clients tardaient à venir rembourser leurs dettes.

Sur le plan sexuel aussi, ma vie était devenue plus intéressante. Il est affolant de constater le succès que j'avais depuis que j'avais adopté cette nouvelle attitude qui, je dois l'avouer, me convenait bien. Je ne me sentais plus comme une sous-merde. J'étais celui qui dominait, celui que tout le monde craignait et j'adorai cette sensation de puissance.

Je sortais de la réserve ménagère, laissant derrière moi Lauren qui contre toute attente était devenue accro à nos rencontres sauvages. Ce que j'aimais chez elle, c'est que jamais elle ne disait non pour et pour rien.

Je croisais Rose qui me fit les gros yeux. Au lycée elle m'évitait comme tout le monde me signifiant par cette action qu'elle méprisait ce que je devenais, mais franchement j'en avais rien à foutre.

-Je te donne les clefs, je rentre avec Emmett ce soir, maman est au courant.

-Tu fais ce que tu veux ! Répondis-je en prenant les clefs. Lauren sortie à ce moment et baissa la tête devant le regard noir de ma sœur.

-Le jour ou papa va apprendre ce qu'il se passe ici, tu vas filer direct en pension militaire.

-Si tu te la fermes, il n'en saura jamais rien et puis je ne viens pas mêler de tes parties de jambes en l'air avec ton footeux, alors fous moi la paix.

-Tu sais que le jour où tu me prendras la tête je risque bien de faire une gaffe.

-Dans ce cas je gafferai également pour toutes les fois où tu fais le mur pour aller te faire sauter. Si tu veux me menacer Rose, assures toi d'être irréprochable et c'est loin d'être le cas.

-Tu es une merde pathétique. J'ai honte d'être ta jumelle.

-J'en ai autant à ton égard, répliquai-je en la laissant planter au milieu du couloir. Comme je le disais il était terminé le temps où on me faisait chier.

J'étais devant la télé, ma mère était partie en course, mon père pour l'une de ses missions je ne sais où et Rose toujours pas rentrée, lorsque l'on sonna à la porte.

J'allais ouvrir et je fus assez surpris de voir la gentille petite amie docile de cet abruti de Cullen et accessoirement notre voisine.

-Le petit agneau ! m'exclamai-je avec un sourire torve. Que viens-tu faire dans l'antre du grand méchant loup ? Demandai-je en me penchant pour voir s'il y avait quelqu'un derrière elle. Elle se recula d'un pas sous la surprise de me voir ouvrir la porte avec de grands yeux ronds.

-Ta mère n'est pas là ? Bafouilla-t-elle.

-Non.

-Ta sœur ?

-Non plus.

-Bon ben ce n'est pas grave, dit-elle en faisant marche arrière. Désolée de t'avoir dérangé.

-Qu'est-ce que tu veux Swan ? Demandai-je curieux.

-Je… J'ai perdu mes clefs et je ne peux pas rentrer chez moi, avoua-t-elle visiblement très mal à l'aise. Je voulais demander à ta mère si je pouvais emprunter votre téléphone pour appeler mon père.

-A ma mère et à ma sœur mais pas à moi, hein ?! La raillai-je.

-C'est que… Enfin tu ne m'aimes pas beaucoup, avoua-t-elle.

-Et que je te fais peur également, ajoutai-je. Elle baissa la tête mais son silence venait de confirmer que j'étais tombé juste. Je ris et me reculai pour la laisser entrer.

-Appelle ton père, lui dis-je.

-Tu es sûr ?! Je veux dire je ne veux pas te déranger.

-Le Shérif risque de me poser des problèmes s'il apprend que j'ai laissé sa si précieuse et gentille petite fille à la porte à la nuit tombée, répliquai-je. Elle me jeta un regard étrange, mêlé de crainte et d'agacement qui me surprit.

Elle entra un peu tendue tout de même. Je lui montrai le téléphone et retournai à la télé.

Je l'entendis demander le chef Swan puis dire à son interlocuteur de l'informer qu'elle était à la porte et qu'il devait rentrer au plus tôt.

Elle raccrocha et la vis apparaître sur le pas de la porte du salon.

-Merci Jasper, puis elle fit demi-tour.

-Hey Swan ! L'appelai-je sans bouger de mon divan.

-Oui ?

-Ton père, attend le ici.

-Mais, euh…

-Je sais tu ne veux pas déranger, lui répliquai-je agacé par son manque de répartie. Cependant c'est mon père qui risque de me tuer s'il apprend que je t'ai laissée dehors. Le sens du devoir est une qualité à laquelle il accorde beaucoup d'importance et je crains plus mon père que le tien.

-C'est gentil.

-Ce n'est pas gentil, c'est une obligation pour moi. Elle souffla de nouveau agacée et me demanda.

-Tu peux me dire où je peux m'installer pour faire mes devoirs ?

-Pas ici, car si tu rayes la table laquée on est bon pour une semaine aux fers. Suis-moi, lui dictai-je en éteignant la télé.

Je montais à l'étage et la fis entrer dans ma chambre.

-Mais c'est ta chambre ! S'exclama-t-elle en faisant un pas en arrière.

-Ouais, tu pourras dire que tu auras eu le privilège de la visiter. Je ne démentirai pas, lui rétorquai-je ironiquement en lui faisant un clin d'œil.

-Je ne pense pas que ce soit une très bonne idée. Je ferai mes devoirs plus tard, répliqua-t-elle en restant sur le pas de la porte complètement immobile.

-Tu fais comme tu veux, répliquai-je en prenant ma guitare et en m'installant sur mon lit. Je mis mon casque et branchais mon empli.

-Tu joues ?

-Non j'apprends à cuisiner, ça ne se voit pas ?!

-En tout cas ça ne s'entend pas et désolée de t'emmerder avec mes questions ! gronda-t-elle en me fusillant du regard.

-Wouah ! Miss Swan tu te rends compte que tu viens de dire un vilain mot. Cullen ne va pas apprécier du tout cette grossièreté. Tu risques de te voir congédier pour un truc pareil.

-Laisse Edward là où il est et fous lui la paix ! S'emporta-t-elle. Je la regardais ébahie.

-En fait tu sais parler et tu as même du caractère ! J'en suis vraiment surpris.

-Je m'adapte, tu es devenu un con prétentieux et arrogant. J'utilise le langage que tu peux comprendre.

-Tu n'es pas si insignifiante que ça, finalement, me moquai-je. J'en aurai appris une bonne ce soir. Allez miss studieuse, tu peux prendre mon bureau pour travailler et promis je saurai garder ma braguette fermée.

-Ouais, ben je te le conseille, parce que tu ne serais pas près de la ressortir le cas contraire, répliqua-t-elle en se dirigeant vers mon espace de travail.

Elle s'installa et sortit ses affaires. Je la vis plancher sur ses cahiers et bouquins un bon moment alors que je grattais quelques accords, puis lorsqu'elle fronça son regard je sus qu'elle avait des difficultés. Je me levais et allais voir ce qui la bloquait. Pas que j'avais particulièrement envie de l'aider mais j'avoue qu'elle m'avait assez agréablement surpris ce soir et que du coup le petit agneau m'intriguait un peu.

-Tu bloques ?

-Oui, sur les maths, ça ne veut absolument pas rentrer et je rame. Edward a beau m'expliquer mais je n'y arrive pas je fais un blocage. Pour cet exercice de dérivation par décomposition en fractions simples, il faut que je fasse un système de 3 équations à 3 inconnues.
J'ai déjà essayé de le résoudre plusieurs fois en croyant avoir eu la bonne technique, mais je ne tombe jamais sur les bons résultats. Pourtant c'est quelque chose de simple à faire, parait-il.

Je me penchais pour voir son énoncé.

1) A+B=0
2) C-2B=2
3) 4A-2C=-1

-Regarde de la première on peut facilement déduire que :

A= -B(") en remplaçant ceci à la (3) :

-4B-2C= -1

donc 1-4B= 2C
on en déduit que C = (1-4B) / 2 (')

Et en remplaçant ceci à la (2) :

1-4B-4B = 4 Tu me suis toujours ?

-Euh Oui ! Répondit-elle avec entrain.

-Ensuite.

1-8B = 4
et donc *B = -3/8*

A partir de (") : * A = 3/8*
et de (') : * C = 5/4 *

Donc tes résultats sont : a={3}{8},\ b=-{3}{8},\ c ={5}{4}"

-Mais oui, c'est ça ! S'exclama-t-elle.

-Jasper ? Oh bonjour Isabella.

-Bonjour madame Whitlock, répondit la brunette avec politesse.

-Vous travaillez c'est bien. Ceci dit je viens de voir ton père arriver je pense qu'il te cherche.

-Merci madame. J'ai perdu mes clefs et Jasper m'a très aimablement proposé de rester ici en l'attendant.

-C'est un bon garçon, répondit ma mère avec son sourire de mère parfaite. Je vis Bella lui retourner un sourire poli. Je vais dire à ton père que tu arrives. Vous avez terminés au moins ?

-Oui madame, confirma Bella.

Alors que je retournai sur mon lit, elle se retourna et me regarda avec une expression étrange.

-Qu'est ce qu'il y a ? Lui demandai-je.

-Je ne comprends pas ton comportement, tu as de sérieuses dispositions et tu gâches tout ton potentiel.

-Occupes toi de tes maths Swan ! Et retourne vite voir papa avant qu'il lance toutes les autorités des Etats-Unis contre ma maison.

-Merci Jasper, j'ai tout compris grâce à toi.

-Encore une chose que j'ai de mieux que ton Eddy boy, lui retournai-je ironiquement. Elle leva les yeux au ciel et rangea ses affaires.

Elle me remercia encore lorsqu'elle sortit de ma chambre. Je retrouvai mon calme habituel, reposais ma guitare à côté de moi et pris ma petite boite que planquais dans le creux de mon empli. Je me fis un joint et me mis à la fenêtre pour le fumer, mon père n'étant pas à la maison je n'avais rien à craindre car ma mère était en retard sur l'horaire et donc elle s'affairait déjà en cuisine pour essayer de rattraper son retard.

Je vis la chambre de Bella s'allumer et je regardai ce qu'elle faisait. Elle posait ses affaires sur son bureau farfouilla dans sa commode puis enleva son pull, elle remonta ses cheveux qu'elle attacha puis elle sortit de sa chambre.

-Maman m'a dit que tu travaillais avec Bella ? S'étonna ma sœur en rentrant dans ma chambre.

-On ne t'a jamais appris à frapper aux portes ?!

-Je suis surprise, t'as essayé de la baiser elle aussi ?

-Ca ne risque pas, je ne vais pas passer derrière ce dégénéré.

-Sauf qu'elle n'y est pas passée la petite Swan. Edward prône les mêmes principes que sa frangine. Tu n'as pas vu sa bague de virginité ?

-J'en ai une aussi, ça ne veut rien dire.

-Pas chez eux, sinon tu aurais pu te taper la frangine.

-De toute façon elle n'est pas assez sexy pour moi.

-Elle n'est pas assez pute pour toi, oui. Que faisait-elle là alors ?

-Elle a paumé ses clefs, elle a appelé son père et en attendant elle est restée faire ses devoirs. C'est bon tu as fini avec ton interrogatoire ?

-Fais tirer ! Me dit-elle en me prenant mon joint.

-Tu fumes ?

-De temps en temps, répondit-elle en prenant une longue bouffée sur mon cône.

Le lendemain en cours je fis comme si de rien n'était avec la fille Swan. Et comme d'habitude je la chambrais lorsqu'elle passait à proximité. Cependant son regard avait changé, j'y voyais toujours de la crainte mais pas cette peur ou cette appréhension qu'elle affichait auparavant. Cette petite soirée devoir improvisée m'avait apparemment desservi, j'allais donc devoir remédier à cela. Je fus au comble du bonheur lorsqu'un soir trois semaines plus tard, le chef et sa fille vinrent manger à la maison.

Après le bénédicité, le Major-Général, lança la discussion sur le motif de leur présence.

-C'est pour quand ce départ Charlie ?

-La semaine prochaine et je te remercie de bien vouloir prendre ma fille sous ton toit. Ca me soulage, surtout que je te demande ça à la dernière minute.

-C'est bien normal. Comment va Renée ?

-Elle est en rééducation, ses opérations se sont biens passées.

-Que lui est-il arrivé ? Demanda Rosalie surprise.

-Tu ne leur as pas dit ? Questionna Charlie à sa fille.

-Non, je préfère rester discrète au lycée, répondit cette dernière visiblement mal à l'aise.

-La mère de Bella a eu un accident de voiture. Un routier a perdu le contrôle de son poids-lourd et a encastré la petite voiture de Renée. Elle a dû subir plusieurs interventions et ils ont dû lui placer une broche à la hanche.

-Oh ! J'en suis désolée Bella.

-Tu n'y es pour rien. Elle est vivante et c'est l'essentiel, répondit la brunette émue.

-En tout cas tu es la bienvenue à la maison, Isabella lui avança ma mère compatissante.

-Je vous remercie. J'avais dit à mon père que je saurai m'en sortir seule, mais il s'inquiète un peu trop.

-Il part deux semaines, c'est un peu normal. C'est long comme absence, renchérit mon paternel. Bella hocha la tête.

J'allais avoir l'agneau à demeure durant deux semaines et je m'en réjouissais à l'avance. Elle allait morfler la petite Swan, foi de Whitlock et en plus je pourrais atteindre monsieur perfection pas la même occasion. Que la vie était bien faite de temps en temps. Cette annonce me remonta le moral pour la soirée et je redoublai de fausseté à l'égard du Shérif. Je vis Rose et Bella échanger des regards sceptiques et cela me plut davantage.

Lorsque Bella emménagea avec nous, nous entamions la pause de printemps le Spring Break, une semaine où elle serait contrainte aux mêmes obligations que nous, même si pour l'occasion nous avions droit à quelques privilèges comme l'eau chaude illimitée pour les douches, des sorties réévaluées à une heure de plus par jour et l'autorisation de grasse matinée.

Le nombre restreint de chambre fit que Bella devait dormir dans la chambre de Rose soit celle juste à côté de la mienne et si ma sœur avait pris cela de mauvais cœur moi je m'en réjouissais. J'avais déjà établi quelques projets pour lui rendre la vie impossible.

Le premier jour, je la laissais prendre ses aises et ses marques, je l'avais ignoré afin qu'elle relâche la garde. Elle avait aidé ma mère dans ses tâches ménagères et à la cuisine pour le plus grand plaisir de ma mère qui se désespérait de ne pas avoir converti sa fille. Puis les hostilités commencèrent le second jour. Alors qu'elle était dans la salle de bain en train de se brosser les dents après le petit déjeuner, je me permis d'entrer. La salle de bain étant aussi la pièce des commodités en tout cas à l'étage.

Elle me regardait un peu surprise et tout en déboutonnant mon pantalon pour me soulager je la vis rougir furieusement et se précipiter à l'extérieur de la pièce alors que je sortais mon pénis. Je ris devant son air effarouché. Lorsque j'eus fini, elle attendait derrière la porte tout en me jetant un regard noir, ne pouvant pas parler à cause du dentifrice qu'elle avait dans la bouche.

-Ne fais pas ta prude miss Swan, tu sauras au moins à quoi ça ressemble comme ça. Elle me contourna de mauvaise humeur et referma la porte derrière elle sans la claquer mais avec énergie tout de même.

Le reste de la semaine de vacances se déroula de la même façon, entre railleries, sarcasmes, allusions douteuses, quelques visites dans la chambre de ma sœur lorsque celle-ci faisait le mur et de petits attouchements anodins par ci, par-là, je vis qu'elle commençait à redouter ma présence. Dès que j'arrivai dans une pièce où elle était seule, elle se hâtait d'en sortir ou appelait soit ma mère, soit ma sœur pour des questions ou des renseignements bidons. Cependant et à ma plus grande surprise elle n'en avait pas parlé à ma frangine.

La rentrée eut lieu et nous dûmes amener et attendre Bella lorsque nous allions en cours. Le premier jour elle se précipita dans les bras d'Edward et je crus que j'allais encore une fois avoir la chance de lui flanquer mon poing dans sa petite gueule mais il n'en fut rien. Elle garda le silence, je décidais donc de passer à l'étape supérieure afin de la faire craquer. Le soir même nous nous retrouvâmes que tous les deux à la maison. Rosalie étant allée chez Angela Weber pour un exposé qu'elles devaient préparer et ma mère était à son rendez-vous hebdomadaire avec son club de lecture, quant à mon père en général nous ne le voyions rarement le soir.

Je sentis Bella un peu tendue, elle s'enferma dans la chambre de ma sœur mais malheureusement pour elle, je savais ou ma frangine planquait sa clef de secours. J'ouvris la porte au moment où elle se déshabillait.

-Sors de là ! Cria-t-elle en se protégeant la poitrine alors que celle-ci était encore recouverte de son soutient gorge.

-Oh ! Oh, mais tu as des formes ! La raillai-je.

-Jasper sort de là ! Je commence à en avoir ras-le-bol de tes agissements. Je vais finir par en parler à ton père.

-Mais vas-y petite allumeuse, répliquais-je en m'approchant d'elle.

-S'il te plait, sors me supplia-t-elle.

-Qu'aurai-je en échange ?

-De quoi ?! S'estomaqua-t-elle.

-Je veux savoir ce que tu me donneras en échange ?

-Mais rien ! Tu t'en vas un point c'est tout. C'est la chambre de ta sœur et la mienne également pour la semaine qu'il me reste à passer ici.

Je m'approchais davantage et lui pris les mains de force afin de les écarter de sa poitrine.

-Qu'est-ce que tu fais ?! Demanda-t-elle paniquée essayant de se soustraire à ma poigne et à mon regard sur ses seins.

-Je regarde ce à quoi ton cher petit ami refuse de toucher. C'est du gâchis, si tu veux mon avis. Je l'obligeai à reculer jusqu'à ce qu'elle heurte le mur derrière elle. Elle était pratiquement en larme.

-Chut, ma belle, lui susurrai-je en me collant contre elle. La voir à moitié nue devant moi me donnait une trique d'enfer et je le lui montrai bien.

-Regarde l'effet que tu me fais à moi.

-Un chien te ferait le même effet ! Piqua-t-elle les larmes aux yeux cette fois-ci.

-Une chienne certainement, avouai-je en me frottant outrageusement contre son bas ventre. Ferme les yeux !

-Non, s'il te plait Jasper, ne fais pas ça, pleurait-elle maintenant.

-Ferme les yeux, répétai-je. Terrifiée elle obéit ses larmes ruisselant abondamment et hoquetant bruyamment.

Lorsque ses yeux furent fermés, je la regardai avant de prendre ses lèvres entre les miennes. Elle se saisit et ne répondit pas à mon baiser.

-Embrasse moi ou je continue à te toucher partout, la menaçai-je.

-Pourquoi tu fais ça ?! Me demanda-t-elle en ouvrant ses yeux pleins de désespoir.

-Parce que j'en ai envie, parce que je veux que tu ailles tout raconter à Cullen.

-Tu fais ça juste pour te venger d'eux ?! Tu es un minable.

-Un minable en position de force ma belle. Je lâchai l'un de ses bras et descendis ma main sur son vagin tout en restant au-dessus de sa culotte.

-Embrasse-moi ou je plonge mes doigts dans ton antre bien chaud et encore intact, lui susurrai-je à l'oreille. Elle me fusilla du regard. Je passai un doigt sous sa culotte elle ouvrit de grand yeux puis ferma les yeux avant de m'embrasser. Je retirai mon doigt et empoignai ses cheveux afin d'approfondir ce baiser. Lorsque j'eus ce que j'étais venu chercher, je la laissai pour m'en retourner dans ma chambre.

-Je vais me finir tout seul, si tu veux venir tu es la bienvenue et n'oublies pas d'en parler à Cullen, lui dis-je avec un sourire perfide.

-Tu n'es qu'un salaud Whitlock et jamais je ne te pardonnerai ça.

-Ça tombe bien, je ne veux pas que tu me le pardonnes. Je veux juste que tu lui en parles, rigolai-je en fermant la porte derrière moi.

J'arrivais dans ma chambre et défis les boutons de mon jean que je baissai en même temps que mon boxer. Et alors que je prenais appui d'une main contre ma porte je pris mon pénis de l'autre pour m'astiquer durement. Putain je ne pensais pas que l'agneau puisse me mettre dans un état pareil. J'entendis sortir Bella de la chambre de ma sœur alors que j'étais sur le point de jouir et je lâchai assez fort.

-Putain Bella, t'es trop bonne ! Je suis en train d'imaginer ta bouche sur ma queue là. Putain ouiiiii…. Elle tapa fortement sur la porte de ma chambre alors que je venais d'éjaculer.

-C'était sacrément bon, princesse, lui dis-je en ouvrant la porte ma queue à la main. Elle se précipita dans les escaliers et j'entendis la porte d'entrée claquer. Je me rhabillais et me dirigeai à la fenêtre, elle rentrait chez elle sans doute pour appeler Cullen et je m'en félicitais.

Cependant je ne vis personne arriver et lorsque nous apparûmes tous à table ce soir-là, elle garda la tête baissée et le silence durant tout le repas.

Le lendemain lorsque nous la déposâmes au lycée et qu'elle se précipita comme tous les jours vers son petit ami, je m'attendais à le voir débarquer alors j'étais resté près de la voiture afin qu'il ne me cherche pas trop longtemps. Cependant la sonnerie retentit et je fus à la fois surpris et en colère. Elle ne lui avait pas dit sinon il serait venu, même en sachant qu'il allait se prendre un peignée, il serait venu quand même. Lorsque je la croisais en me rendant en cours je lui lançai un regard froid. Je la vis frémir et baisser la tête.

Suite à cela je passai une très mauvaise journée. Maria m'avait gonflé et James pareil. Seule Victoria avait compris que je n'étais pas d'humeur et m'avait fiché la paix.

Le soir venu, nous retournâmes chez nous et ce soir je n'étais pas seul avec elle. De plus elle avait redoublé les activités avec ma mère, délaissant totalement son travail scolaire. Je n'avais pas pu lui tomber dessus, j'en rageai plus encore. Seulement aux alentours de 22h45, j'entendis le chéneau grincer légèrement et je savais que Rose sortait pour aller se faire troncher par son footeux. Je souris machiavéliquement et me levais. Mes parents étaient encore devant la télé et je savais qu'ils ne monteraient pas ce soir. Ils iraient se coucher directement à la fin du film et leur chambre était au rez-de-chaussée.

Je me faufilai discrètement dans le couloir et ouvris la porte de la chambre de Rose, la lumière était éteinte mais j'entendis le froissement des draps dans le lit d'appoint qu'occupait Bella.

-Vilaine fille, je vais finir par penser que tu aimes ça. Tu n'as rien dit à Cullen pour notre petite entrevue d'hier.

-Tu ne te serviras pas de moi pour le provoquer Jasper. Tu perds ton temps. Laisse-moi tranquille où j'appelle tes parents.

-Ils sont encore debout, vas-y. Comme ça ils avertiront ton père qui rentrera avant la fin de son séminaire et au bout du compte Cullen sera au courant. Je t'en prie fais toi plaisir, insistai-je. Je savais que je jouais à un jeu dangereux mais le résultat en valait la chandelle.

Je m'installais sur son lit et elle se recroquevilla. Je retirai ses draps elle essaya de les récupérer. Je les fis voler en dehors du lit et elle se redressa. J'en profitai de nouveau pour lui attraper les mains et je l'obligeai à s'allonger sur le dos en usant un peu de force, il fallait l'admettre.

-Ne bouge pas ! Grommelai-je.

-Laisse-moi tranquille ! Ragea-t-elle.

-Tu n'as pas aimé hier ?

-Non, tu me dégoûtes.

Je souris alors que je m'allongeai sur elle qui portait apparemment un short pyjama avec un petit top qui n'était pas assorti mais qui révélait ses courbes et même dans l'obscurité je pus les distinguer.

-Ecarte les jambes.

-Non !

-Bon alors on va recommencer. La menaçai-je en prenant ses deux mains dans l'une des miennes et en passant l'autre par-dessus son short de nuit en coton.

-Arrêtes de faire ça s'il te plait, recommença-t-elle à me supplier.

-Tant que tu ne lui en parleras pas, je n'arrêterai pas.

-C'est bon, je lui en parlerai, se résigna-t-elle.

-Bizarrement je ne te crois pas, écartes les jambes ! Lui ordonnai-je encore une fois alors que deux de mes doigts se perdirent dans sa fentes.

-J'obéis si tu arrêtes de faire ça ? Demanda-t-elle affolée. Je hochai la tête et elle écarta les jambes tout en fermant les yeux. Je pris place entre elles et lui retirais son top.

-Si tu es docile, je ne te prendrai pas mais on va jouer à un petit jeu tous les deux.

-Je ne veux pas.

-Crois moi tu vas aimer, lui retournai-je en me penchant sur son sein que je pris en bouche. Elle tenta de me repousser et je dirigeai ma main vers son intimité. Elle cessa de se débattre et fit la planche. Seuls ses reniflements m'indiquèrent qu'elle était en train de pleurer. Je repris son sein en bouche avec la ferme intention de lui donner du plaisir. Je voulais la faire jouir afin de la faire culpabiliser davantage et je savais qu'elle allait jouir si j'en avais décidé ainsi.

Je titillais son mamelon alternant ma langue et ma bouche il se durcit rapidement, signe que ça l'excitait. De mon autre main se lui caressai son autre sein tout en me frottant contre son centre.

-S'il te plait Jasper arrête ça ! supplia-t-elle.

-Pas maintenant princesse, lui répondis-je avant de prendre d'assaut sa bouche. Mais cette fois-ci j'y allais plus en douceur, si je voulais qu'elle prenne du plaisir, il fallait que j'y aille doucement avec elle. La baiser comme ç m'aurait plu de le faire, ne l'amènerait pas à cet état. Seulement je rencontrai un problème, le lit d'appoint en plus d'être inconfortable et étroit, grinçait.

-On passe dans le lit de Rose.

-Pas dans le lit de ta sœur ! Répondit-elle choquée.

-Ok, dans ma chambre alors.

-Je ne veux pas Jasper, s'il te plait.

-Ne recommence pas tu vas m'agacer ! Elle se leva et prit son top qu'elle plaqua sur sa poitrine. Je lui pris la main et silencieusement j'ouvris la porte de la chambre, la télé était éteinte ce qui signifiait que mes parents étaient partis se coucher. Furtivement je nous fis faire les quelques pas qui nous séparaient de ma chambre.

Une fois à l'intérieur et la porte fermée, je lui retirai le morceau de tissu qui lui permettait de se couvrir la poitrine et le jetai au loin. Je la dirigeai vers mon lit où elle s'allongea non sans réticence.

J'enlevai mon pyjama à mon tour ne restant qu'en boxer et la rejoignis dans le lit. Je n'eus pas besoin de la menacer pour qu'elle écarte ses jambes d'elle-même.

-Tu es une bonne fille, c'est bien princesse. Puis je repris là où je m'étais arrêté. Je caressai son corps tout en l'embrassant. Elle était toujours tendue, je pris son lobe en bouche en même temps que je le mordillai et le suçotai je pinçai délicatement l'un de ses tétons. Je l'entendis retenir un gémissement et cela me fit sourire.

-Tu aimes ça Bella ? Elle ne répondit pas. Dis-moi si tu aimes ou pas, sinon je mettrai ma menace à exécution.

-Oui, dit-elle un peu sèchement.

-Oui quoi ?

-Oui j'aime ça.

-Je continue ?

-Non !

-Tu es sûre ? Lui demandai-je en posant ma main par-dessus sur short. Je pouvais sentir l'humidité de son excitation.

-Non, continue, répondit-elle un brin agressive.

-C'est bien princesse, retournai-je avant de l'embrasser, tout en la caressant.

Je me frottais tout contre elle et embrassai tantôt sa bouche, tantôt ses seins et de temps à autre ses lobes qui étaient apparemment un endroit extrêmement érogènes chez elle.

-Caresses moi, toi aussi, lui ordonnai-je. Lâche-toi et viens chercher ton plaisir. Elle passa ses mains dans mon dos et pour l'amener un peu plus loin dans son excitation je lui relevai les jambes de façon à ce que nos deux sexes soient le plus en contact possible tout en l'embrassant partout sur son corps.

Le résultat ne se fit pas trop attendre car elle se mit à remuer sous moi, approfondissant nos frottements et ses mains se firent moins délicates dans leurs caresses. Elle se mit même à gémir. J'augmentais et intensifiais la cadence de notre froti-frota, je la sentais se tendre sous moi et elle gémit un peu plus fort alors qu'elle resserra ses bras autour de mon cou. Elle venait d'avoir son orgasme, j'étais assez content mais moi je ne l'avais pas encore atteint et je doutais y parvenir de cette façon. Une fois qu'elle m'eut relâché, je me dégageais d'elle et baissais mon boxer.

-Regarde-moi, lui ordonnais-je.

-Je non… je peux pas.

-Regarde-moi ou je t'oblige à me finir toi-même ! Grognai-je. Elle se redressa sur le lit et me regarda prendre en main mon sexe engorgé et douloureux. Je vis qu'elle était embarrassée mais sa gêne virginale m'excitait. J'étais à genoux devant elle en train de me branler alors qu'elle regardait ma queue.

-Touche-toi ! Enlèves-moi ton putain de short écarte les jambes et fais toi jouir toute seule.

-Je…

-Fais-le tonnai-je plus durement. Elle retira son short alors que j'arrêtai mes mouvements, je ne voulais surtout pas venir avant de l'avoir vu se toucher.

Elle plaça sa main sur son clitoris et commença à le cajoler. Elle l'avait déjà fait, cela se voyait et j'en fus à la fois surpris et ravi.

-Touche toi les seins de l'autre main et écarte tes jambes plus grand que ça. J'y vois rien. Elle s'exécuta tout en fermant les yeux. Je la vis commencer à gigoter et à gémir. Ses doigts allèrent plus vite et je repris ma masturbation.

-Regarde-moi maintenant et continue, ne t'arrête pas ! Lui ordonnai-je. Putain si j'avais su qu'un jour je pourrai voir la Cullen future madame se doigter devant moi, je me serai traité de fou.

-Oh putain oui princesse, continue plus fort vas y plus fort. Grommelai-je en durcissant mes propres gestes sur ma queue. De nouveau elle jouit, tout en me regardant bien droit dans les yeux. Cela me fit venir à mon tour et alors que mon foutre s'échappa je gémis à mon tour.

-Putain, princesse, c'est bo, lâchai-je plus serein après avoir joui. Je m'allongeai à ses côtés. Elle resserra ses cuisses tout en gardant le silence.

-Ça t'a plu ? Lui demandai-je. Et vu qu'elle ne répondait pas, je grimpais sur elle. Ma queue pas encore redescendue juste à l'entrée de son vagin ruisselant.

-On va mettre les choses aux clairs tous les deux. Je te pose une question, tu y réponds et tu y réponds en toute franchise. Alors est-ce que ça t'a plu ? Redemandai-je en jouant sur mon bassin. J'étais sur le point d'entrer en elle.

-Oui ça m'a plu, répondit-elle en me repoussant avec ses mains.

-Tu veux recommencer ?

-Pas ce soir, dit-elle en baissant la tête.

-Très bien princesse. La complimentai-je satisfait tout en retirant la menace que mon pénis représentait pour sa petite fleur encore intact.

Elle allait pour se relever.

-Tu vas ou ?

-Me rhabiller et retourner dans la chambre de Rosalie.

-Non pas maintenant et reste à poil. Je me penchais et attrapai ma petite boite. Alors qu'elle s'allongea regardant le plafond, je roulais un joint. Je me levai toujours à poil moi aussi et me dirigeai à la fenêtre.

-Viens ici. Elle se leva et me rejoint se protégeant la poitrine. Laisse tes seins tranquille les voisins c'est toi, lui dis-je en lui montrant sa maison. Je tirai quelques barres sur mon joint et le lui tendis.

-Je ne fume pas.

-Et tu ne baises pas non plus mais ce soir c'était un peu ça. Fume, ça te détendra. Elle prit le cône et le porta à sa bouche. La première bouffée la fit tousser ce qui m'amusa mais j'insistai. Elle en prit trois de plus sans tousser cette fois. Puis me le redonna, je le finis alors qu'elle était restée à côté de moi, accoudée à ma fenêtre et regardant sa maison. Nous étions restés côte à côte silencieusement un bon moment et cela était même assez agréable.

-Retourne dans ta chambre, Rose arrive, l'avertis-je. Elle se dépêcha d'attraper ses affaires avant de les remettre, puis elle disparue rapidement et silencieusement.

Le lendemain matin, je l'attrapais alors qu'elle sortait de la chambre de Rose.

-Tu vas lui en parler ?

-Non, répondit-elle.

-Et pourquoi ? M'étonnai-je. Je pensais pourtant que cette fois-ci j'avais été assez loin et que ce serait la bonne.

-Parce que d'une part je ne veux pas être celle pour qui tu lui casseras la gueule. Une fois m'a suffi. Et de plus s'il venait à l'apprendre, il me quitterait et je ne le veux pas.

-Je pourrai très bien lui dire.

-Je démentirai et vu la haine que tu nourris à l'égard des Cullen, ils me croiront sans aucune hésitation.

-Espèce de salope.

-C'est possible maintenant et c'est à cause de toi ! Trancha-t-elle en me passant pour rejoindre l'escalier me laissant pantois au milieu du couloir. Pour le coup elle m'avait sonné et même reprit la main mais je n'allais certainement pas lui laisser ce plaisir.

Nous la déposâmes au lycée et je n'attendis pas, je rejoignis directement Newton et lui décrochai un grand coup de poing en pleine tronche.

-Tu me dois des sous, demain matin je les veux ou ce sera pire.

-Tu les auras, répondit-il la main sur sa truffe et le cul dans une flaque d'eau.

-T'es de mauvais poil, tu veux que j'arrange ça ? Minauda Maria en me rejoignant.

-Pas maintenant, il faut que je trouve Crowley. C'est la récolte aujourd'hui. Puis je partis la laissant comme une idiote.

Je passai encore une sale journée, ça en devenait une habitude. Je ne faisais que penser à cette petite salope qui endurait tout sans broncher et ça commençait à m'agacer.


Voilà pour cette première partie qui commence sur les chapeaux de roues ^^

J'ai oublié de préciser que je publierai à hauteur d'un chapitre par semaine.

J'attends vos retours pour cette partie, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

A la semaine prochaine.

Beti