Disclaimer : L'anime Puella Magi Madoka Magica ne m'appartient pas, je n'ai aucun droit dessus et je ne gagne pas le moindre centime grâce à cette fanfic, je fais simplement ça pour le plaisir~ !

Prologue

« Hey ! Réveille-toi, Tomoe Mami ! »

La jeune fille ouvrit peu à peu les yeux, essoufflée. Elle regarda devant elle, se remémorant soudain tout ce qu'il venait de lui arriver. Le coup de klaxon strident, quasiment infini. Le choc. L'accident.

Sa vue était trouble, et le moindre mouvement lui était terriblement douloureux. Néanmoins, elle chercha des yeux la voix aiguë qui venait de l'appeler. Cette voix était peut-être après tout sa seule chance de survie… Tout ce qu'elle vit fut cependant une étrange créature, qui de loin, ressemblait à un chat blanc. Celui-ci la fixait bizarrement du regard.

– A… au secours… réussit à articuler Mami.

Elle tendit douloureusement le bras vers la créature et vers la sortie, espérant finir par réussir à sortir de cette voiture, mais en vain.

– Je peux t'aider, Mami, lança la voix.

La jeune fille eut la soudaine impression que la voix en question était celle de la créature. Elle devait sans doute être en train de rêver, c'était impossible… Elle poussa un nouveau cri de douleur, tout en essayant de nouveau de sortir de la voiture.

– Pour cela, reprit la voix, il suffit que tu acceptes de passer un contrat avec moi, et de devenir une Puella Magi… En échange, je réaliserai le vœu de ton choix, n'importe lequel…

Les yeux dorés de Mami s'arrondirent. N'importe quel vœu ? Cela semblait trop beau pour être vrai. Cependant, dans sa situation actuelle, elle n'avait pas le loisir de réfléchir à tout cela. (Elle tenta encore une fois de bouger, et poussa un long gémissement, tandis qu'elle sentait ses muscles se froisser) Si elle voulait s'en tirer, elle devait accepter au plus vite la proposition, peu importait ce que signifiait exactement d'être une Puella Magi ou quoi que ce soit d'autre…

– Sauve-moi… haleta-t-elle. Je t'en prie…

– Ne t'en fais pas, si tel est ton souhait, tu survivras à cet accident, assura la voix. Maintenant

Une lueur aveuglante se forma autour de la petite créature, obligeant Mami à fermer les yeux. Elle sentit aussitôt une étrange chaleur parcourir son corps et guérir ses blessures, comme par magie. Elle ressentit ensuite, le temps d'un instant, une douleur insoutenable au niveau de sa poitrine, qui se dissipa aussitôt.

Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle était allongée sur le dos, sur la chaussée, et tenait dans ses mains un petit objet jaune. Elle était seule, avec la créature, qu'elle détailla un peu plus. Il esquissait un petit sourire inexpressif, et continuait de fixer Mami de ses yeux rouges perçants.

– Tout va bien, Mami ? s'enquit la créature.

– Huh… Oui, très bien… Trop bien… Mais qui es-tu, et comment peux-tu me parler et savoir qui je suis ?

– Oh, j'oubliais de me présenter ! Je suis Kyubey, et je suis chargé de transformer certaines jeunes filles spéciales en Puella Magi. Tu es l'une d'entre elles, Mami Tomoe, et cela fait un moment que je t'observes.

– Puella Magi… répéta Mami. De quoi s'agit-il, exactement ?

– Pour faire simple, ce sont des jeunes filles qui, chaque jour, combattent des sorcières, qui causent tout le mal et le désespoir dans le monde, expliqua Kyubey. Mais je t'expliquerai tout cela en détail chez toi, si tu veux bien.

Toujours allongée sur le sol, Mami regarda rapidement autour d'elle. De nombreuses voitures de police, de pompiers et autres venaient de faire irruption autour du lieu de l'accident.

– Attends ! lança Mami en voyant que Kyubey s'apprêtait à partir. …Et ma famille, alors ?

– Tes parents n'ont pas survécu à l'accident, répondit Kyubey. Ils étaient déjà morts lorsque je suis arrivé.

Kyubey continua de parler, mais la jeune fille n'écoutait plus. Elle se contenta de rester immobile, paralysée, tandis qu'elle commençait à se rendre compte de ce que Kyubey venait de dire. Une voix d'homme surgit alors derrière elle.

– Mademoiselle, vous allez bien ? Il y a une survivante, les gars !

Mami se mordit les lèvres aussi profondément qu'elle le pouvait. Il y a une survivante… Elle était seule.