Bonjour, bonjour! ^
Bon je suis resté dans le pairing ZoSan (comment ça je suis obsédée par ce couple ?) !
Bon alors me voilà avec l'histoire pour le concours! ^^ Vous avez dû vous dire, mais c'est quoi ce titre? Elle nous fait quoi là? Et ben oui, j'innove, avec un titre en latin! :D Il signifie "Il faut détruire Carthage" C'est une UA.
L'histoire se déroule dans l'Antiquité.
Voilà, alors Carthage est une ville situé en Afrique subsaharienne à côté de Tunis, qui fut construite par la reine Didon. Elle fut entièrement rasée par un Empereur Romain du nom de Sextus Empiricus. D'où la célèbre phrase en haut prononcé par ce dernier… Et donc c'est une ville prospère, souvent en guerre et rayonnant sur tout l'Afrique autour. Voilà pour les points de détails pour le moment, histoire de vous situer le cadre ! ^^
Disclaimer/ Warning : Bon les persos, sont à Oda-sama et le contexte historique est plus ou moins bien respecté ! (plus moins que bien d'ailleurs XDDD) ^^
Rating M, alors bon de la violence, du sang, du sexe, de la guerre, voilà ! Vous êtes prévenus ! Alors présence d'une relation homosexuelle ! ^^ (Notez que l'époque s'y prête particulièrement bien… XD Haaaa… Ces romains et leur vie sexuelle débridée, on a tout à apprendre d'eux ! XD)
Dédicace : Même si elle ne verra jamais ça, un énorme merci à ma prof de latin de lycée, qui m'a fait découvrir les versants cachés de l'Antiquité avec une passion débordante, qui m'a donnée envie d'aller voir Carthage et la Sicile, de continuer le latin envers et contre tout, de me faire lire des auteurs géniaux comme Ovide et Virgile, bref, … de m'avoir transmis le feu de la passion Antique ! :D
Voilà!
Bonne lecture !
Prologue: Destins croisés…
Carthage, 149 av J-C.
La ville de Carthage brûlait de mille feux. Ce soir avait lieu la grande fête en l'honneur du dieu Baal.
Les gens dansaient, riaient autour de grands feux de joie. Les sacrifices allaient débuter...
Du haut de sa grande villa d'inspiration Romaine qui surplombait la ville, un jeune noble observait tout cela avec peu d'intérêt. Il avait vu sur toute la ville et le spectacle l'enchantait toujours. Mais pas ce soir. Il trouvait ces coutumes de sacrifices extrêmement barbares et peu utiles. Franchement, tuer un animal sans aucune autre fonction que de l'offrir à un dieu vorace, sans goûter à sa chair tendre, cela l'agaçait. Quel gâchis!
Penché à la fenêtre, ses cheveux blonds luisaient dans l'éclairage des bougies qui brûlait dans sa villa et des lampions extérieurs. De là où il était-il apercevait les feux pourtant gigantesque comme des points de lumières dans la nuit. Et les gens qui tournoyaient autour, rien de plus que des papillons autour d'une flamme. Légers, éphémères, essayant de s'accrocher à quelque-chose quitte à se brûler les ailes...
Il ne faisait pas déjà assez chaud comme cela ? Ils avaient besoin d'allumer des feux gigantesques ? Alors que lui malgré la hauteur sur laquelle il était et sa villa aérée, il mourait de chaud. IL n'avait qu'une toge légère de soie, mais il transpirait, il étouffait face à la moiteur de l'air. Il appela un de ses esclaves. Ce dernier arriva précipitamment.
« Que désire-tu maître ? »
« Fais-moi couler un bain s'il te plaît, il fait beaucoup trop chaud. »
L'esclave alla dans la grande salle de bain adjacente à la chambre et Sanji le suivit. Elle était immense et une sorte de piscine en pierre vide se tenait au centre. L'ensemble de la pièce était couverte de carreaux de différents bleus. Il y régnait une fraîcheur appréciable. Même la moiteur nocturne qui s'engouffrait entre les colonnes marquant la frontière entre le jardin et les bains n'arrivait pas à réchauffer la pièce.
Sanji regarda son serviteur accompagné des autres remplir le bain à l'aide de grand sceau dont l'eau était puisée dans le puits au beau milieu du jardin. Les esclaves rajoutèrent des pétales de fleurs pour parfumer l'ensemble. Lorsqu'ils posèrent de nouveaux habits à côté du bassin, Sanji soupira de soulagement. Enfin. Le bain était prêt. Il allait pouvoir évacuer toute cette sueur, cette lassitude qui l'envahissait comme à chaque fois que la chaleur et la grande fête pour Baal étaient combinés …
« Merci, Marius, va t'amuser aux feux si tu veux maintenant… »
« Tu es gentil maître, merci, mais je vais rester avec ma femme ce soir si ça ne t'embête pas. J'ai peur pour elle. »
En voilà un autre sujet qui énervait Sanji tiens. Lors de ces libations, les esprits masculins débridés abusaient des pauvres femmes sans défense de la ville. De nombreuses femmes restaient cloîtrés dans leurs maisons terrorisés, tandis que d'autres… La fête de Baal mystifiait les esprits, les rendant aptes aux plus incroyables débauches…
« Vas, tu as raison, de toutes façons vous êtes à l'abri ici. »
Sanji offrait une sorte de petite maison personnelle à ses esclaves qui avaient une femme. Il ne comprendrait jamais la méchanceté dont faisaient preuve certains maîtres vis-à-vis d'eux. Après tout, leurs révoltes l'avaient prouvé, non ? Les esclaves ne se rebellaient pas lorsqu'on était bon avec eux.
Marius est les autres esclaves s'en allèrent, laissant Sanji seul. Il ôta sa tunique de soie et se glissa doucement dans le bain frais en frissonnant d'aise. Il se sentait bien, allongé dedans. Il sentait la délicate odeur des fleurs, la fraîcheur du bain détendant ses membres gourds de la chaleur insupportable de son pays. Ses yeux bleus se fermèrent, goutant à la tranquillité de sa villa.
Les autres nobles l'avait invités à une célébration pour Baal, mais il préférait décliner poliment l'invitation, même s'il savait que cela serait mal perçus. On ne refuse pas une invitation pour célébrer le dieu sacré de la ville. Même le roi y participait. Mais il refusait de se mêler à cette débauche dont les pauvres femmes sans défense en seraient les victimes. Il les respectait trop pour ça. Et puis, s'il pouvait éviter ce Darius qui le regardait avec une envie étrange au fond des yeux à chaque fois qu'il le voyait… En effet, il n'y avait pas que les femmes qui avaient à défendre leur honneur…
Après ce n'est pas comme si il ne savait pas se défendre, non, il était même connu dans toute la ville pour cela. Le seul noble à ne pas avoir de garnison personnelle et de cuisinier. Parce-qu'il remplaçait à lui seul les deux… Mais il n'avait pas envie de se battre pour des histoires stupides de sexe. Il n'était pas non plus fermé à cela, mais il n'avait jamais rencontrés quelqu'un, homme ou femme, qui lui avait donné envie de succomber au plaisir…Alors cela ne l'intéressait pas.
Il réfléchissait pour éviter de s'endormir et de se noyer dans son bain. Et à ce point de ces réflexions, il se dit qu'il aimerait rencontrer cette personne un jour. Il se demandait si elle existait seulement dans l'Afrique entière, en Grèce ou à Rome. Il avait cette impression de vide qui le suivait partout.
Il soupira en se disant qu'il ne s'arrangeait pas. Il décida de quitter la fraîcheur bienvenue de son bain. Son lit l'attendait, l'appelait à grands cris. Il se dressa, nu, hors du bain et attrapa la serviette déposé à cet effet à côté du bain. Il s'essuya sommairement avec. Encore humide, il prit la toge de soie que Marius avait sortis pour lui, la passa autour de son corps et la noua à son épaule. Il quitta la pièce encore trempé et se dirigea droit vers son lit.
Les rideaux blancs s'agitaient sous l'effet d'une brise chaude, mais bienvenue. Il aperçut la corbeille de fruit et la carafe posée prêt du lit. Cela devait être l'œuvre de Sanjeera, la femme de Marius. Il sourit. Les femmes décidément étaient des créatures délicates…
Il s'assit au bord du lit et attrapa une datte. Il mordit dedans, savourant le jus sucré qui coulait dans sa gorge, en appréciant la fraîcheur bienvenue. Il jeta le noyau par la fenêtre, avant d'en prendre une autre, puis de finir le bol en entier. Il se glissa ensuite sous les draps frais du lit à baldaquin, languissant, s'abandonnant à un sommeil bienvenu, bercé par le bruit provenant de la grande Carthage aux airs civilisés mais à la nature barbare…
Japon, province de Hokkaido, quelque part dans les forêt de l'Es de la province,2010
Zoro fixait la bête en face de lui. Il ne devait pas la perdre des yeux. Sans quoi son dîner de ce soir lui échapperait. Il s'approcha du grand cerf, aussi silencieux qu'une ombre. Il était suffisamment proche maintenant. Et le cerf ne le voyait pas. C'était l'avantage des cheveux verts dans la végétation…
Il posa sa main sur son katana. Une inspiration. Il avança son pied gauche prêt à bondir. Une expiration. Une branche craqua. Zoro retint son souffle. Le cerf releva la tête. Et Zoro attaqua.
Il dégaina son sabre, aussi rapide qu'un guépard en pleine course et trancha la gorge de la pauvre bête qui ne vit rien venir. Son corps s'affala dans la poussière, les yeux vides. Son sang coulait à gros bouillon de la plaie ouverte. Mais Zoro en éprouvait une satisfaction immense, il allait pouvoir manger pendant plusieurs jours ! Il rangea son katana. De voir le sang comme cela, lui donnait faim… Et il s'en gifla mentalement. Cela faisait plusieurs années maintenant qu'il avait quitté Osaka afin de vivre en ermite dans une forêt peu fréquenté. Zoro eut un rictus. Et encore moins, maintenant qu'un être à la réputation démoniaque y vivait !
Il essayait de cette façon de réprimer ses pulsions assassines, combien de fois n'avait-il pas agressé les gens qui lui voulaient du mal ? Maintenant il préférait se tenir loin de tout cela et ignorer tout contact avec cette civilisation qu'il trouvait abrutie à coup de machin électroniques, de produits de consommations et de choses dont il avait fini par oublier le nom. Savait-il seulement encore parler japonais ?
Mais c'était plus fort que lui, il n'arrivait pas à se contrôler. Il trouvait un peu de calme quand il s'entraînait au kendo, ou quand il méditait, mais le reste du temps, c'était plus fort que lui, il avait envie de tuer, de violer, de prendre tout pour lui, la vie, l'honneur pour apaiser sa rage de vivre, parce-que rien ne le satisfaisait ici.
Il ramassa sa proie, se sortant de ses sombres pensées et se dirigea jusqu'à sa tanière, non loin de là. Elle était à côté d'une cascade. Il y faisait toujours frais. Zoro décida qu'avant de toucher à la bête, il allait s'apaiser un peu en allant méditer. Il ôta ses vêtements et se posa sous la cascade. Il se sentait bien, ici, seul avec lui-même, nu comme au premier jour avec seulement ses sabres pour compagnons. Il s'assit sur un rocher et ferma les yeux.
Comme toujours il laissait ses pensées couler comme un flot. Mais une, revenait cette fois –ci, une réflexion qu'il se faisait souvent. Il n'était pas à sa place en ce monde. Il avait l'impression, qu'il lui manquait quelque-chose. Mais quoi ? Alors qu'il s'enfonçait dans son esprit, il se demandait si un jour il parviendrait à être en paix avec lui-même…
Tout à coup, une image frappa son esprit. Celle d'une grande salle de bain aux carreaux bleus, et d'un homme blond à l'intérieur d'une sorte de piscine étrange…
Zoro ne comprenait plus rien qui était cet homme et pourquoi cette image à milles lieue de ces pensées, de son quotidien ? Il était intrigué, perplexe et paniqué, parce-que l'image refusait de partir, et qu'il se sentait…accroché à celle-ci. Il ne comprenait plus rien, n'avait plus de contrôle, se demandait ce qu'il se passait.
Il avait l'impression de jouer aux voyeurs en contemplant cette scène et cet homme. Oui, parce-qu'il ne savait pas non plus pourquoi, mais il ressentait un profond désir pour ce blond. Il avait envie de lui. Même s'il doutait profondément de son existence, se demandant si son esprit ne divaguait pas, sous le coup de ces années d'ermitage…
Prit entre toutes ces émotions contradictoires, il ne se sentit pas glisser, s'enfoncer inexorablement dans un ailleurs… Ce fut lorsque la réalité ne lui parvint plus qu'il réalisa et paniqua. Mais il n'eut pas le temps de réagir et tout devint noir autour de lui… Il sombrait dans un gouffre géant…
Alors, ça vous a plu ?
J'aime bien imaginer l'idée que des gens comme Zoro dans cet fic', vivent en ermite dans des forêts ou des trucs comme ça de nos jours…
On n'est pas non plus au Sahara, alors oui, il fait chaud la nuit… Et on n'est pas au 21ème siècle donc les températures sont pas les mêmes…
Alors ,reviewvez, siouplaît !
Ps : Le premier qui OSE me dire que la soie c'est un habit de tapette, je vais lui montrer ce que j'en pense moi...Moi je trouve que c'est carrément classe et que ça va super bien à notre blond sophistiqué.
