Médialophobie
(chapitre un)
Le cœur de Ginny Weasley battait à tout rompre tandis qu'elle déchirait le papier qui protégeait l'objet qu'elle serrait entre ses doigts. L'emballage portait l'inscription suivante: Test de grossesse TEMETS: un Test Express Magique et Efficace en Toutes Situations.
« Quel nom débile, » songea-t-elle.
Elle déplia le mode d'emploi et lut: Absorbez la capsule violette (fig. 1) et placez la plaquette (fig. 2) contre votre ventre, au niveau du nombril. Décrivez ensuite un large mouvement circulaire avec votre baguette (fig. 3) et patientez quelques secondes; le test annoncera alors à haute et intelligible voix si vous êtes enceinte ou non.
Ginny s'exécuta et attendit quelques secondes, puis une minute et rien ne se passait. « Quelle arnaque, ces tests express » pensa-t-elle avec nervosité. « Qu'est-ce que je dois en conclure? Peut-être que je ne fais pas bien le mouvement… » Elle recommença et attendit, consciente d'avoir l'air parfaitement stupide, tandis que rien ne se produisait. Mais comme elle allait retirer la plaquette de son ventre, celle-ci s'exclama en lui faisant faire un bond de surprise: « VOUS ÊTES ENCEINTE! »
Ravie, Ginny poussa un petit cri de joie et sortit de la salle de bain pour informer Harry de l'événement, se prenant les pieds au passage dans une serviette qui traînait par là pour d'obscures raisons.
En chemin vers la chambre où dormait encore le bienheureux jeune homme, elle se surprit à penser qu'il n'y avait pas que du bon dans cette nouvelle. Elle s'en voulut d'abord, puis songea qu'après tout elle doutait un peu que Harry et elle soient vraiment en mesure d'accueillir un bébé. Ils vivaient dans un minuscule appartement près du centre-ville de Londres et c'était la zone, surtout pour un bébé. En plus, Harry n'avait pas fini ses études d'Auror et le maigre salaire de serveuse au Chaudron Baveur de Ginny ne ferait pas le poids face à un enfant.
Et puis, qui savait si Harry allait véritablement pouvoir devenir Auror, étant donné que de là à quelques années on aurait exterminé les derniers mages noirs? Il fallait bien avouer que depuis que Harry avait assassiné Voldemort, cette profession avait franchement perdu de son utilité.
Ginny ricana en repensant à cette histoire, qui n'avait pourtant rien de drôle aux yeux de Harry. Lorsqu'il avait tué Voldemort, il avait beaucoup fait parler de lui dans la presse, et malgré les nombreuses ruses auxquelles il procédait afin de garder un semblant de vie privée, les journalistes du monde entier lui avaient mené la vie dure.
Il gardait un souvenir particulièrement cuisant (et qui avait le don de faire mourir de rire Ginny) de l'interrogatoire sous véritasérum que lui avait fait subir en public une jeune et astucieuse journaliste hollandaise. Harry avait révélé ce jour-là des choses dont lui-même ne s'était jamais douté, et ce fut seulement l'intervention (à contrecœur) de Ginny qui lui avait permit de ne pas commettre quelque gaffe irréparable.
Depuis ce jour mémorable, il s'appliquait à se tenir éloigné de toute forme de journalisme. Il avait même procédé au sacrifice suprême, douleur des douleurs, de renoncer à sa carrière de joueur de quidditch. C'était une décision qui lui avait beaucoup coûté, mais il savait qu'il aurait finit par craquer, avec tous les journalistes qui lui auraient couru après à la fin de chaque match. Ron n'arrêtait pas de le narguer en répétant à tort et à travers qu'un jour ou l'autre il deviendrait un joueur mondialement connu, mais Harry attendait de voir… Pour l'instant, il vivait aux crochets de sa famille, ayant emménagé avec Hermione dans la maison d'une vieille tante gâteuse qui avait été déportée à Sainte-Mangouste.
Harry craignait souvent que cette « médialophobie » ne le poursuive toute sa vie, qui promettait pourtant d'être encore longue, puisqu'il n'avait qu'une vingtaine d'années. Que se passerait-il lors de la naissance de ses enfants? Serait-il obligé de les suspendre par la fenêtre? Et lorsqu'il mourra, prendra-t-on son cercueil en photo? Cette simple idée le faisait frissonner, mais les appareils n'y étaient peut-être pour rien. Heureusement, il comptait vivre encore très longtemps, il n'avait donc pas de soucis à se faire à ce sujet!
Ginny pensait justement que Harry était peut-être un peu trop jeune pour s'occuper d'un bébé lorsqu'elle pénétra dans la chambre, mais après tout, ce n'était pas plus mal. Elle allait bien rigoler lorsqu'il faudrait assister au désolant spectacle de Harry changeant une couche… Si toutefois elle arrivait un jour à lui annoncer la nouvelle. (il serait difficile de changer la couche d'un bébé inexistant) Elle n'avait aucune idée sur la façon de procéder et jugea que pour l'instant, le mieux à faire était de réveiller son bien-aimé, avant de lui faire calmement remarquer qu'il était censé être en cours depuis plusieurs minutes.
Elle s'y attela, mais devant le refus catégorique d'obtempérer de Harry elle se vit dans l'obligation de lui lancer un maléfice de Chauve-Furie dans la figure, histoire d'être un poil plus convaincante. Puis elle le traîna dans la cuisine, où elle lui servit une tasse de café volontairement bouillant. Alors seulement, il consentit à se réveiller.
Harry finit par se remettre, mais son cerveau psychotait encore dans un épais brouillard lorsque Ginny se lança, trop impatiente pour attendre qu'il se réveille tout à fait;
« Harry… » commença-t-elle, hésitante. Puis elle s'arrêta, cherchant à toute vitesse une façon de tourner la chose.
Harry sembla soudain se rendre compte qu'on l'avait appelé et leva la tête de son café. « Mmouuuui…? T'allais dire quelque chose?
-Heu, oui, voilà, se reprit Ginny. Harry… J'ai une super, super nouvelle.
Ah. »
Harry ne pouvait pas s'empêcher de s'attendre au pire; avec Ginny, c'était devenu un réflexe. Elle avait pour habitude d'être effroyablement optimiste.
« Ben, vas-y, l'encouragea-t-il. Dis-moi.
-Voilà… Je suis enceinte! » s'écria-t-elle enfin d'une voix perçante.
Elle scruta le visage de Harry, guettant sa réaction.
Et bien qu'il soit trop estomaqué pour parler, son sourire béat en disait long. Ginny se sentit alors infiniment soulagée et ne douta plus une seconde qu'ils sachent s'occuper de l'enfant à venir.
Un silence s'installa soudain entre eux, Harry étant toujours incapable de parler et Ginny rêvant à la trombine que pourrait avoir son futur bébé. Il fut cependant brisé, non-pas par l'un d'eux, mais par un choc sourd qui les fit sursauter. Ginny chercha des yeux la provenance du bruit et la découvrit sans difficulté: cela venait de la fenêtre. En distinguant derrière les carreaux un tas de plumes d'un roux flamboyant, elle comprit ce qui s'était passé et courut ouvrir. Elle revint en tenant à bout de bras une superbe chouette effraie et déclara:
« C'est Mildred qui s'est prit la vitre.
-Ça m'étonne pas, marmonna Harry.
-Tiens, tu te remets à parler toi? demanda Ginny avec un sourire. Alors? Pas de commentaires à propos de l'arrivage imminent d'un colis très prenant dans ta vie?
-Si, bien-sûr! répliqua aussitôt Harry. C'est… c'est fabuleux. Ouais, c'est ça; fabuleux, génial et tout.
-Contente que tu penses comme moi, déclara Ginny. Tiens, c'est une lettre de Ron, » ajouta-t-elle en se saisissant de la l'enveloppe froissée que transportait la chouette.
Mildred était la chouette que Hermione avait offerte à Ron à l'occasion de son dernier anniversaire. Elle disait l'avoir achetée pour son sublime pelage assorti aux cheveux de Ron, mais Harry savait que c'était en réalité pour l'embêter (amour vache, paraît-il). En effet, Mildred n'était pas à proprement dire un « cadeau »; son habitude de foncer dans les fenêtres fermées au lieu de frapper contre le carreau avait tendance à taper sur les nerfs et il faut dire qu'elle était extrêmement allergique à la nourriture pour hiboux. Ses goûts culinaires étant par ailleurs très difficiles, Ron se retrouvait souvent à lui servir du caviar ou de la dinde aux marrons, pour la plus grande hilarité d'Hermione.
« Qu'est-ce qu'il dit? demanda Harry, lorsque Ginny eut achevé de lire la missive.
-J'ai une bonne nouvelle! assura-t-elle.
(Harry ne put s'empêcher d'espérer qu'elle soit aussi bonne que la précédente)
-Ron est très content de ses performances aux sélections des Canons de Chudley, reprit Ginny. Il écrit qu'il est à peu près certain de prendre la place de Gudleen et…
-Qui? demanda Harry.
-Tu sais, celui qui ressemble à une asperge mais en plus grand et en plus mince, répondit Ginny. Et plus pâle, aussi… ajouta-t-elle d'un air pensif.
-Le batteur? s'étonna Harry. Mais je croyais que Ron voulait être gardien!
-Ben ouais, moi aussi, mais il dit que finalement il préfère être batteur… Que ça le changera de Poudlard. Mais si tu veux mon avis, il a simplement vu un gardien super balèze faire ses essais et il s'est dit que batteur, ça devait être passionnant.
-Oui, sûrement, approuva Harry avec un sourire. Qu'est-ce qu'il dit d'autre, dans la lettre?
-Oh, des banalités, répondit Ginny. A la fin, il a mit que Hermione le rendait fou en ce moment… (ils éclatèrent de rire) Tu sais quoi? Je parie qu'elle est enceinte aussi, ça doit être la saison… Je me demande si Ron est au courant?
-Attends, tu vas un peu vite là. Si ça se trouve, elle n'est pas enceinte du tout…
-Oui, mais si ça se trouve, elle l'est! insista Ginny. Tiens, on va leur écrire, comme ça on leur annoncera la bonne nouvelle!
-Mais oui, bien-sûr, on va leur écrire que Hermione est enceinte, se moqua Harry.
-Mais non, idiot! rétorqua Ginny. On va leur annoncer pour moi. Tiens, file-moi une plume et du parchemin. »
Quelques minutes plus tard ils étaient assis dans un fauteuil qu'ils se partageaient, Ginny serrant une plume entre ses doigts.
« Bon, qu'est-ce que je mets? demanda-t-elle. Salut! Félicitations à Ron pour ses essais ?
-Mouais… répondit Harry. On sait pas s'ils étaient réellement félicitables ses essais, mais, au cas où, on n'a qu'à mettre ça. »
Ils s'efforcèrent d'écrire la suite sans parler de l'humeur d'Hermione, au cas où elle intercepterait la lettre, et c'est ainsi qu'un peu plus d'une heure plus tard Mildred arrivait devant la maison de ses maîtres, une lettre attachée à la patte.
En prévision de son retour, Ron et Hermione avaient laissé la porte grande ouverte, mais elle préféra s'en tenir à ses vieilles habitudes: foncer sur la fenêtre du salon.
Malheureusement pour elle, personne ne sembla remarquer qu'elle s'était piteusement écrasée contre la vitre fermée car une grande dispute semblait sur le point d'éclater à l'intérieur.
En effet, Hermione insistait une fois de plus pour convaincre Ron d'aller habiter en France, un projet qu'elle lui soumettait depuis de nombreux mois. Elle y tenait absolument car, disait-elle, il y avait là-bas une académie de magie qui pourrait lui permettre de faire des études approfondies des matières qu'elle avait consacrées à Poudlard (Étude des Runes, Étude des Moldus, Métamorphose, Histoire de la Magie… Tous les trucs chiants quoi). Mais tout cela aurait été possible si seulement Ron avait accepté de déménager. Malheureusement pour elle, ce n'était pas le cas; il se raccrochait furieusement à sa bonne vieille Angleterre et ne cessait de répéter qu'il comptait bien intégrer l'équipe des Canons de Chudley, et que ce serait impossible s'il partait habiter en France. Mais Hermione était encore plus têtue, et l'histoire tournait au cas de prise de bec maxi.
« Mais puisque je te dit que je ne veux pas ! s'exclamait Ron en insistant sur les dernières syllabes. Pas question d'aller habiter en France! Dans ce pays de fous en plus…
-T'es gonflé! s'indigna Hermione. T'es pas mieux qu'eux! En plus, tu te prends pour le centre du monde! Et si on pensait un peu à moi, pour une fois? C'est important pour moi d'entrer à l'Académie de Magie Camilla Vernetta!
-Et les Canons de Chudley, t'en fais quoi? riposta Ron.
-Tu veux vraiment le savoir? répondit Hermione d'un air féroce. D'accord, tu peux t…
-Non, en fait ça ira sans, » l'arrêta Ron en considérant avec inquiétude le chandelier dont elle s'était saisie.
Alors qu'ils continuaient à se disputer, la conversation fut soudainement interrompue par quelques coups brefs frappés au carreau. Hermione, qui était la plus proche, se dirigea vers la fenêtre d'un pas rageur et manqua de la faire sauter hors de ses gonds en l'ouvrant. Le grand hibou brun qui avait tapé contre le carreau s'envola dans un bruissement d'ailes et se posa à côté de Ron, à qui il tendit la patte, tandis que Hermione découvrait Mildred. Elle la prit et la déposa sur la table du salon avant de détacher la lettre qu'elle portait, avec des gestes tout aussi rageurs. Puis tous deux se mirent à lire chacun une lettre, et leurs visages s'assombrirent simultanément. Un éclair traversa leurs yeux lorsqu'ils achevèrent leur lecture; un peu de colère pour Ron, et un peu de jalousie ou de tristesse pour Hermione.
Ils levèrent la tête et leurs regards se croisèrent. Ron était encore plus énervé qu'avant, mais la lettre qu'elle avait lue avait eu sur Hermione l'effet d'un seau d'eau glacée.
« Ron… murmura-t-elle.
-Laisse tomber. On n'a qu'à aller dans ce fichu pays, puisqu'il y a plus que ça à faire! la coupa Ron, dans un mélange de colère et de déception.
-Hein? s'étonna Hermione. Mais qu'est-ce qui te prends tout à coup?
-Laisse tomber, je te dis. »
Hermione préféra ne pas insister, trop heureuse de cette victoire facile. Mais il lui restait une autre bataille à mener, et elle était bien décidée à engager la conversation sur un sujet qu'ils évitaient depuis des mois, et dont la lettre de Harry et Ginny venait de raviver le souvenir.
« Ron, ta sœur est enceinte, déclara-t-elle sans cérémonie.
-HEIN? s'exclama Ron. Déjà?
-Bein oui, comme tu vois, répondit Hermione d'un ton froid. Et je te signale que « Déjà? » ce n'est pas très approprié à la situation, étant donné que nous essayons d'avoir un enfant depuis presque un an.
-Oui, mais nous, c'est pas pareil, s'emporta Ron. Nous, on a…
-…un an de plus qu'elle, oui, » acheva Hermione.
Cette dernière phrase cloua Ron sur place. Il n'avait jamais semblé comprendre que Ginny avait presque le même âge que lui, même quand elle avait commencé à sortir avec Harry.
« Ce n'est pas ce que je voulais dire… marmonna-t-il.
-Je m'en doute, répondit Hermione. Mais moi je voudrais te parler de nous. »
Ron frémit. Il savait dans quelle conversation ils s'engageaient, et n'avait pas envie de continuer.
« Il faut qu'on fasse quelque chose, poursuivit Hermione sans attendre de réponse. D'abord, si on va en France, personne ne le remarquera, et tout le monde croira qu'il est à nous.
-Mais…
-Ça te dérange? On n'a pas le choix. C'est ça… ou rien!
-Bon, d'accord, accepta Ron dans un souffle. On peut toujours faire des recherches.
-Quand tu veux, déclara Hermione. Moi j'ai déjà prit ma décision.
-Ouais, et puis de toute façon, pour les Canons, c'est fichu, marmonna Ron au bout de quelques instants.
-Comment ça? s'étonna Hermione. Tu as été refusé?
-Non, répondit-il. Et je crois bien que c'est ça le pire. J'aurais été admis comme batteur des Canons de Chudley… si les Canons existaient encore, déclara-t-il, dépité.
-Quoi? s'étonna Hermione. Tu veux dire que…
-Ils ont décidé de démonter l'équipe et d'arrêter le quidditch, acheva Ron. C'est parce qu'avec tous ces changements, l'équipe n'était plus du tout la même qu'au début…
-Je suis désolée… dit Hermione avec sincérité. Tu dois être dégoûté.
-Ouais, je te le fais pas dire. »
Ils oublièrent la dispute un instant et s'étreignirent. Ils restèrent ainsi quelques minutes, jusqu'à ce que Hermione se décide à briser le silence et demande d'une voix timide: « Alors… si pour les Canons, c'est fichu, ça veut dire qu'on peut aller habiter en France? »
Ron sembla sur le point de s'énerver, mais il comprit rapidement que ce serait inutile et qu'il avait perdu la bataille. Résigné mais agacé, il se contenta d'approuver d'un signe de tête.
Hermione, soulagée et un peu fière d'elle, s'empressa d'écrire une lettre à Harry et Ginny dans laquelle elle leur annonçait leur départ prochain pour le pays de fous et s'excusait de ne pas pouvoir être là pour la naissance de leur enfant. Ensuite, elle contacta la direction de l'Académie de Magie de Camilla Vernetta et leur annonça que son inscription pour la rentrée prochaine était bel et bien valable. Ron fut un peu vexé de voir qu'elle s'était inscrite à l'avance.
« Comprend-moi, il fallait bien que je prenne des mesures au cas où… s'expliqua-t-elle. La rentrée se fera dans trois jours, et je n'aurait jamais pu m'inscrire plus tard! D'ailleurs, j'ai déjà prévu l'endroit où nous habiterons. C'est temporaire, mais c'est déjà ça.
-Eh oh, attend deux secondes, l'arrêta Ron en ouvrant des yeux ronds. Tu veux dire que tu avais tout préparé à l'avance sans rien me dire?
-Je te l'ai dit, il fallait que je prenne des précautions, répondit Hermione, à la fois agacée et appréhendant de le voir s'énerver à nouveau. Et puis de toutes façons tu ne parles pas un broc de français, tu ne m'aurais donc pas été franchement utile.
-Mais c'est vrai, ça! s'exclama Ron. Comment je vais faire, moi? Et puis qu'est-ce que je ferai de mon temps, pendant que tu seras en cours?
-Tu travailleras, cette question! Je t'ai trouvé un emploi de vendeur.
-Ah ouais? Merci de me prévenir. Et c'est quoi?
-Tu verras bien une fois là-bas.
-Super… Je me réjouit d'avance… »
Fin du premier chapitre! S'il vous plaît, postez des reviews et dites-moi ce que vous en pensez! (c'est ma première fanfic)
