Purple Haze.

Partie 01 - Fantasy Isn't Real.

Prologue.

2010.

Kurenai mâchouillait inlassablement et bruyamment un chewing-gum à la cerise, tout en s'amusant de temps en temps à faire quelques bulles rosées. Ses cheveux, que ce temps légèrement ombragé avait rendu plutôt brun, par le manque d'éclat, était détaché et virevolté autour d'elle allégrement. Ses écouteurs sur les oreilles, elle écoutait diverses chansons qui se jouaient aléatoirement, il y avait là un peu de tout. Vraiment de tout, et pour dire, à ce moment précis, s'était la Marche Funèbre de Chopin. C'était loin d'être une chanson des plus réjouissantes, mais Kurenai était une fille qui aimait la beauté pure des choses, et notamment de la musique symphonique de la période romantique. Le volume à fond, ceci lui permettait de ne rien entendre des bruits urbains alentour et de pouvoir se plonger dans son monde, parallèle. Et puis, elle avait un sac balancé sur son épaule, rempli d'affaire de cours et de son uniforme de son université oui, elle était tombée dans l'une des rares universités japonaise qui exigeait encore le port de l'uniforme. Mais elle n'aimait pas porté ça en ville. La tenue était certes pas moche, comme la plupart des uniformes, par chance, mais les gens voyait tout de suite de là où elle étudiait, et tout de suite, elle se retrouvait affichait comme une gosse de riche. Chose qu'elle n'était pas du tout, soit dit en passant.

À force de trainer dans les rues de Tokyo, tranquillement, elle se retrouva fatalement à zieuter les vitrines des boutiques alentours… Jusqu'à tomber -comme tous les jours-, sur une confiserie. Une confiserie fort tentante qui plus est, qui lui donnait l'eau à la bouche. Elle s'arrêta devant, un instant, posant ses mains sur la vitre.

Kurenai était une accros au sucre, une grande dépendante de confiserie qu'importe puisse-t-elle être. Les bonbons, les chewing-gums, les sucettes, les guimauves, les sodas, les confitures, les chocolats… À peu près tout y passé et pour en attester, son sac en contenait pas mal, mine de rien. Elle passa rapidement sa langue sur ses lèvres, et se détourna de la vitrine aussi tôt.

Elle reprit sa marche, rapidement interrompu. Elle ne l'entendit pas, mais elle le sentit. La voiture, un cabriolet noir aux vitres teintées qui roulait, dans cette rue et qui ralentit une fois arrivé à sa hauteur pour roulé à la même allure qu'elle n'avancé. La vitre arrière s'abaissa lentement, et une jeune demoiselle à la tête blonde apparu sortant légèrement la tête de la vitre et gesticulant des bras avec conviction.

«Rena-chan ! Rena-chan !»

L'interpellée se stoppa aussitôt et fit un quart de tour sur le côté haussant un sourcil et retirant ses écouteur de ses oreilles. Elle sourit.

«Dakota-chan ! Ca fait plaisir de te voir. Je croyais que tu ne rentrait pas au Japon avant la semaine prochaine.»

Ladite Dakota secoua la tête, et lui sourit grandement.

«Non, mon père voulais que je rentre pour pouvoir avoir des cours avant les examens blancs de la semaine prochaine… Bon tu te montes, ou tu te fais prier ?»

Kurenai, s'approcha du véhicule et comme convenu monta. Elle salua au passage Harold le chauffeur, qui ne parlait pas un mot de japonais, et que devais lui aussi être australien, vu l'accent anglais qui était le sien.

Dakota, était la fille d'un riche homme d'affaire australien, immigré au Japon depuis de longues années. Il avait implanté son entreprise, au pays du soleil levant. Kurenai et elle, se connaissaient depuis leur première année d'étude, étant dans la même classe de science, elles avaient toutes les deux vite sympathisé. Malgré la barrière social qui les séparait.

«Tu veux te changer ? Demanda Dakota, qui voyait que son ami ne portait pas son uniforme dans la rue, comme toujours.

-Ah oui, c'est une bonne idée.»

Kurenai s'appliqua donc à la tâche, sortant son uniforme de son sac et se changea rapidement. Ca lui éviterait d'avoir à se changer dans les toilettes de son université avant d'aller en cours.

L'uniforme était constitué d'une chemise blanche et d'une veste bleu marine, fait d'un tissu cher, très cher, en vu de la qualité qui était celle de cet uniforme. D'une jupe aussi, plissé, et en tartan bleu comme l'uniforme, vert et jaune. Il y avait également une cravate, que Kurenai aimé bien laisser lâche autour de son cou. Kurenai accompagnait le tout de chaussette haute noire et de bottine à talon noire, également. Une fois parait, elle rangea ses vêtements dans son sac.

Les deux jeunes femmes discutèrent tout le trajet durant et elles ne se séparèrent que devant leur établissement, n'ayant pas les même cours.

Cette université accueillait les élèves les plus riches du Japon, elle était connu et reconnu dans le pays tout entier pour son enseignement pointu et pour détenir les meilleurs professeurs de l'archipel. Kurenai elle était différente. Elle faisait partie des quelques rares élèves bénéficièrent d'une bourse d'étude, donné par l'université elle-même. Et c'était une véritable chance en vu de sa situation familial, du salaire miséreux de sa mère qui partait dans le loyer et diverse connerie, et en vu du quartier pauvre dans lequel elle vivait. Elle savait qu'elle avait la chance et la possibilité de s'en sortir et de pouvoir faire quelque chose de sa vie et de ne pas rester éternellement dans le même quartier pourris à moisir en tant que caissière et à tenter de survivre à tout. Elle avait un QI largement supérieur à la moyenne, ce qui la rendait débrouillarde et qui lui permettait de venir étudier ici. Plus que beaucoup d'autres élèves riches, elle avait sa place ici. Mais elle ne pensait en rien ainsi. En faite, elle ne pensait même pas à qui avait sa place ou non. Tant qu'on la laisser étudier, elle, elle ne se plaignait pas.

Sciences, c'était son premier cours de la journée. Elle alla s'installer dans la salle de classe qui était en faite en petit amphithéâtre. Légèrement en avance, elle en profita pour poser ses écouteurs sur ses oreilles et lancé un peu de musique, après avoir sortie un carnet de note et un stylo. Elle ferma les yeux, se laissant guider par le rythme de la musique et secouant légèrement la tête. Ainsi, elle se plongeait totalement dans son monde, ne faisant plus attention à rien ni personne. Pas même au jeune homme qui s'assit juste à côté d'elle, en toute innocence.