Hello guys Comment allez-vous? Ceci est une création inspiré d'Harry Potter donc personne ne nous appartient (blablabla)
L'idée originale vien de Serdra, Demon Dray n'est que la co-écrivaine

Genre: Drama (vous verez pourquoi) et Romance de part le nombre relativement important de couple ^^

Précision: Cette fic se déroule sur deux ans et commence en sixième années, les post se feront de manière régulière (enfin nous essaierons) et toutes critiques (constructive) est bonne à prendre =)

Rating: M, vous trouverez de la violence, du sexe, de la vulgarité par moment, donc ne soyez pas surpris(es)

Bonne lecture =)


Prologue

Draco se dirigeait seul vers le quai 93/4 , il se sentait mal depuis qu'il savait que jamais son rêve ne pourrait se réaliser.

Le blond passa le mur qui se trouvait entre les quai 9 et 10 sans même le remarquer, et enfin se dirigea lentement, longeant les murs au plus près, tête baissée afin de ne pas se faire remarquer, vers le poudlard express qui s'apprêtait à partir, crachant une fumée blanche épaisse.

Draco avait encore maigri suite à ses vacances au manoir Malfoy, son dos lui faisait souffrir le martyr car les marques gravées dans sa chaire n'avaient pas totalement disparu et frottaient contre le tissu de ses robes de sorcier, provocant une sensation de brulure intense.

Il continua pourtant à avancer et leva lentement la tête, en entendant des rires un peu plus loin, jusqu'à poser son regard amorphe sur la famille Weasley, presque au complet, accompagnée de la famille Potter elle aussi au complet. James et Arthur discutaient sans doute de diverses affaires au ministère, Lyly et Molly quand à elle étaient entrain de se complimenter l'une l'autre au sujet de Ginny sur son nouveau look, sa nouvelle coupe et Harry et sa carrure d'attrapeur, puis se remerciant l'une l'autre. Ensuite voyant l'heure Molly Weasley prit ses enfants dans ses bras tout en leur faisant mille et une recommandations et les embrassa les uns après les autres, puis finit par serrer Granger et Potter également contre elle. Ils avaient tous le sourire au lèvres, des sourires de bonheur qui provoquèrent un pincement au cœur du jeune Malfoy, qui continua a les observer avec envie.

Lui aussi aurait aimé que ses parents le prennent dans ses bras, qu'ils l'accompagnent jusqu'au train et lui disent qu'il allait leur manquer ainsi qu'il devait faire attention à lui…

Mais non, la réalité était bien plus cruelle. Il était là, seul, devant le train à observer une famille unie qu'il n'aura jamais la chance de partager, puis il repensa à sa seule et dernière conversation avec son père, enfin son père avait parlé et lui s'était simplement tue, il n'arrivait même pas à le regarder dans les yeux tellement son regard était dur et plein de haine…

Flash back

Draco se trouvais dans sa chambre assit sur son lit tête baissée, fixant le sol en tremblant légèrement, son père se tenant devant lui visiblement en colère.

- Je te préviens pour la dernière fois Draco, tu n'a pas intérêt à encore trainer notre nom dans la boue, et à nous faire honte en étant médiocre. Avait-il craché Tu es infoutu de battre Potter, infoutu de battre une sang de bourbe, même une belette crasseuse te domine ! Tu n'es vraiment qu'un bon a rien, tu entends ? Un bon à rien ! Lucius hurlait ses mots à présent, des mots qui faisaient atrocement souffrir Draco, mais il ne disait toujours rien, fixant obstinément ses pieds pour ne pas affronter le regard de dégout de son géniteur. Cette année je veux que tu sois premier en cours, si j'apprend que tu as encore fait des tiennes je t'assure que ces deux mois passé avec ta mère et moi au manoir auront été tes dernière vraies vacances.

Le jeune blond leva les yeux vers son père avec un regard apeuré mais pourtant ne dit rien. L'adulte reprit alors d'une voix où perçait à la fois dégoût et cruauté. Tu sais Draco, par moment je préférerais avoir Potter comme fils. À coté de toi il serait presqu'un dieu, et au moins il se montrerait plus digne que toi de porter notre nom.

Draco baissa la tète ne pouvant soutenir le regard de celui qu'il avait toujours du appeler « père », ses mots le blessant au plus profond de lui.

Lucius voyant son fils, baisser les yeux lui mit une gifle magistrale qui fit vaciller Draco, qui finit pas tomber à terre sous la violence du coup.

- Tu n'es qu'un faible, un Malfoy ne baisse jamais les yeux montre toi plus digne, ai plus d'orgueil. Je ne t'ai pas élevé pour avoir une loque comme fils ! Lucius commença à s'éloigner vers la porte de la chambre de Draco, puis s'arrêta à mi-chemin et ajouta en fixant ce dernier d'un air moqueur. Oh, tant que j'y pense : sache que j'ai fait en sorte que tu soit surveiller d'encore plus prêt cette année, alors ne me déçoit pas, pas une fois de plus.

Le jeune homme se releva enfin, toujours quelque peu sonné, et finit par faire un mouvement de tête à son père, lui prouvant qu'il avait compris le message.

Ensuite il prit sa valise, la finit en quatrième vitesse et se dépêcha de quitter le manoir. En passant devant Bellatrix, celle qu'il avait longtemps considéré comme sa mère, il lui murmura au « au revoir » à peine murmuré qu'elle n'entendit pas, ne faisant clairement pas du tout attention à celui qu'elle avait recueillit après à la mort de sa sœur suite à son accouchement seize ans plus tôt. Se préoccupant plutôt des nouveau rideaux qu'on leur avait livré dans la matinée. Dans un sens il valait peut-être mieux qu'elle ne lui cours pas après pour « jouer » comme elle le dit si bien avec son rire dément qui l'effraye tant. Draco ouvrit enfin la porte puis transplana hors des terres de sa famille jusqu'à arrivé à une des nombreuse rue de Londres, leva ensuite sa baguette pour appeler le magicobus, monta dedans ne regardant pas derrière lui, sachant pertinemment que rien ne l'y attendait.

Fin du flash back

Sortant de sa rêverie en entendant le coup de sifflet du train qui s'apprêtait à partir, Draco finit par détourner le regard de cette vision familiale idyllique, qui lui brisait le cœur, puis monta dans le train dans l'urgence et commença à se chercher un compartiment vide.
Il finit par en trouver un dans le wagon numéro six, une fois installer, il s'assit prêt de la fenêtre, en repliant ses jambes contre lui et bloqua la porte du compartiment par un sort de « collaporta » pour ne pas être déranger, il colla sa tête a la vitre et, bercé par les mouvements du train, finit par s'endormir au bout de quelques minutes.

Il se réveilla un heure plus tard lorsque le train, dans un virage, l'envoya au sol. Après s'être difficilement rassit sur la banquette Draco regarda par la fenêtre et, remarquant qu'ils était seulement au milieu du trajet, se leva histoire de se dégourdir un peu les jambes, ainsi que se rafraichir aux toilettes.
En passant devant le compartiment du trio il les entendit raconter des blagues avec leurs amis Luna, Neville, Dean et Seamus, il soupira ayant une envie puissante de les rejoindre, mais continua son chemin.
Arrivé devant les toilettes il entra, mais lorsqu'il voulu se retourner pour fermer la porte, se fit rudement pousser plus a l'intérieur jusqu'à ce qu'il heurte le mur en face de lui.

Il réussi à se retourner et se trouva nez à nez avec ses « amis » Crabbe et Goyle, qui le regardaient narquoisement avec de petits sourires en coins qui ne laissaient rien présager de bon pour le blond.
Celui-ci ouvrit grand les yeux, ayant presque oublier leur existence avec tout ce qu'il lui était arrivé cet été. Il revint pourtant rapidement à la réalité lorsque Crabbe l'attrapa par les cheveux, les lui décoiffant sans même y faire attention, lui en arracha sans vergogne quelques mèches lorsqu'il le traina à travers la petite pièce et finit par lui cogner violement la tête contre le lavabo.

- Bah alors Draco, tu ne nous as pas oublier quand même ? J'espère que tu te rappelle au mois que cette année nous sommes en charge de ta surveillance, bien sûr nous resterons encore plus prêt qu'avant ! Lui dit goyle avec un sourire cruel et une nuance perverse dans la voix.

Ne laissant pas le temps au frêle blond de répondre quoique se soit, deux gros bras l'attrapèrent et lui mirent la tête dans la cuvette des toilettes, Crabbe rit en lui disant qu'après tout ça lui ferait du bien de se rafraîchir un peu vu l'a tête de zombie qu'il se tapait. Enfin ils finirent pas entendre le bruit de vieille trompette que fit le train, indiquant par celui-ci qu'ils allait bientôt arriver à quai. Le laissant reprendre son souffle agenouillé à coté de la cuvette, Goyle donna à Draco un coup de pied violent a l'estomac qui le fit se plier en deux de douleur ainsi que cracher un peu de sang. N'y prêtant absolument pas attention les deux Serpentards sortirent en riant, et fermèrent la porte sur le jeune blond recroquevillé à terre.

Il se releva avec peine, une douleur fulgurante le transperçant à chaque mouvement. Puis tenta de marcher le plus normalement possible, boitant tout de même un peu, afin de rejoindre son compartiment sans se faire remarquer, enfin arrivé à son compartiment sans encombre il parvint à mettre sa robe de sorcier sans trop souffrir et réussi à attraper sa valise bien que difficilement, puis sortit du train en trainant celle-ci tout en continuant de boitiller légèrement. Sa lèvre et son estomac lui faisaient mal, atrocement mal, en mettant sa robe il avait remarqué un énorme bleu ainsi qu'une de ses côte semblait anormalement tordue, malgré tout il essayait de retenir des grimace de douleur.

Tout en marchant le long du quai et remarqua, plus loin devant, le célèbre trio de Griffondor qui continuait à rire comme si de rien n'était, Draco les regarda avec un désespoir tellement visible que même son aura transpirait l'appréhension et la souffrance, lui aussi aurait aimé avoir des amis fidèles avec qui rire et surtout à qui se confier.
Plus il regardait Harry entouré, riant et heureux, plus il l'enviait, lui est adulé, entouré, aimé, et pourtant Draco avait du mal à comprendre comment il parvenait à toujours jouer le pauvre petit survivant poursuivit par un tarer, à jouer le garçon gentil et honnête, et à ressembler parfaitement au pauvre garçon qui voudrait seulement être comme les autres, alors qu'avec lui il se comportait comme un salaud et que son apparence de gentil garçon populaire ne l'empêchait pas de se servir de sa réputation de sauveur du monde pour aller voir à droite ou à gauche autant qu'il le souhaitait et avoir celles et ceux qu'il voulait, et le pire c'est qu'il ne s'en cache pas mais que personne ne lui en tennait rigueur !

Draco les avait surement regarder avec trop d'insistance depuis un trop long moment car la belette avait fini par le remarquer, mais au vue du sourire carnassier qu'affichait le roux le Serpentard prit légèrement peur mais essaya de tenir son rang.

- Tien tien tien ! La fouine, alors on a perdu ces chiens chiens ? Attention à toi, il ne faut pas laisser les jeunes filles comme toi se balader seule ! Alalala, vraiment c'est pas avec ton physique de fillette que tu arrivera à te défendre… Tutututut, tu prends trop de risque blondinette.

Suite à ses paroles, Ron se retourna fier de lui vers Harry qui rit de bon cœur avant de se rapprocher de son ami et pausa son coude sur son épaule afin de s'y appuyer. Il se mordit le pouce d'un air penseur, examinant le blond des pieds à la tête comme un petit hervey que le lionceau guette avant de lui sauter dessus.

- Mmmmh… C'est vrai que tu es très féminin aujourd'hui… Un petit sourire lubrique apparue sur ses lèvres. Dis moi, tu ne voudrais pas d'un garde du corps… Rapproché ?

Le brun haussa un sourcil provocateur avant d'exploser de rire devant la mine déconfite de Draco qui rougissait légèrement, faisant apparaître deux plaques rosée sur la peau de ses joue pâle.

Puis les deux jeunes hommes firent demi-tour et continuèrent d'avancer plantant le jeune blond totalement déstabilisé, ne lui laissant pas le temps de répliquer. Hermione continua de l'observer quelques instant et lorsqu'elle décida de se détourner sa lèvre entaillée attira son attention, ainsi qu'il se tenait légèrement courber une main sur le ventre comme s'il tentait de stopper une douleur trop grande. Elle était loin d'être bête et voyait bien qu'il y avait quelque chose qui clochait… Il avait sans doute dû se faire taper dessus, cette idée paraissait saugrenue à la jeune fille, après tout il s'agissait du prince de Serpentards. Malgré ses réflexions Hermione fini par se détourner pour suivre ses amis, laissant derrière elle un jeune Serpentard désemparé, mais continua à se poser des questions diverses sur Malfoy, qui n'avait vraiment pas l'air bien.

Draco en les voyant s'éloigner recommença à avancer.
Il était à présent tenaillé par l'envie de pleurer, bien sur il ne craquerait pas, après tout il devait encore tenir une heure ou deux et il pourrait enfin dormir dans sa chambre personnelle.

Au bout d'un quart d'heure de trajet en calèche enfin Poudlard apparue, pourtant le jeune Malfoy ne ressentit pas l'habituel soulagement qu'il éprouvait en voyant le magnifique château plongé dans l'obscurité.

Lorsqu'il arriva enfin à la grande salle en compagnie des élèves des quatre autres maison il partit directement s'assoir au milieu de sa table, dos au mur pour pouvoir observer les autres tables. Ses yeux tombèrent rapidement sur la table Griffondor, plus précisément sur le trio le plus célèbre de poudlard. Le roux était entrain de faire un «shampoing » à son ami Neuville avec qui il riait de bon cœur pendant qu'Harry et Hermione discutaient de vives voix avec d'autres de leurs amis. En les voyant si unis et si parfait un nouveau pincement vint titiller le cœur du blond qui détourna le regard.

Dumbledore frappa dans ses mains pour faire le silence qui s'installa rapidement. Le vieux sorcier commença son discours habituel de début d'année sur l'unité, la force morale et tout son baratin habituel. Draco ne l'écoutait pas, il était plongé dans ses pensées mornes, il était tellement absent qu'il ne remarquait même plus la présence envahissante de Pansy Parkinson dit « le bouledogue » qui s'accrochait à son bras comme une sangsue.

Son regard gris acier se perdait dans le vide, comme perdu dans un autre monde. Le banquet commença enfin, pourtant, malgré l'abondance des victuailles, le blond ne mangea presque rien. Lorsqu'il jugea être resté assez longtemps pour avoir tenu son rôle de prince.

Il sortit dignement de la grande salle et partit dans les couloirs sombres du château, profitant du calme et de la fraîcheur de la nuit.

Au détour d'un couloir Draco aperçu le lac sous la pleine lune. Une légère couche de vapeur s'élevait au dessus de l'eau donnant au paysage un coté sombre, lugubre et étrangement attirant. Le jeune homme fixa ce décore étrange jusqu'à ce qu'il s'imprime sur sa rétine de manière indélébile, afin qu'il puisse l'apposer sur une toile.

Lorsqu'il entendit les grandes portes s'ouvrir et laisser passer les premiers élèves qui rejoignirent leur dortoirs le blond décida de partir ranger ses affaires dans sa chambre personnelle.

Sa chambre était toujours aussi sombre, mais il y régnait une certaine chaleur diffusé par des bougies chauffantes. Les tapisseries étaient vertes parsemées de fils d'argent dessinant divers dragons, licornes et autres créatures magiques qui semblaient veiller sur lui pendant son sommeil. Draco rangea ses habits s'un coup de baguette et décida d'aller prendre une douche rapide. Enfin rapide… En langage Malfoy signifiait entre une demi-heure et deux heures et demies. Lorsqu'il sortit enfin de la salle de bain d'où sortait des vagues de vapeur, il remarqua que c'était déjà l'heure du couvre feu, il finit de s'habiller et sortie de sa chambre pour faire sa ronde.

Tout en se baladant il finit par arriver à une nouvelle salle de cours qui avait été installée l'année dernière pour les rares élèves de la chorale ainsi que ceux qui avait un minimum de talent dans divers arts tel que la musique ou la peinture.

Le blond poussa la porte qui grinça un peu et alluma la lumière. Sans hésiter plus d'une seconde et se dirigea vers le piano qui se trouvait au fond de la salle, il enleva la protection magique qui l'empêchait de s'ouvrir et de prendre la poussière pour enfin pouvoir caresser doucement les touches du bout des doigts avant de vraiment commencer à jouer.

Deux mois sans musique… Deux mois sans chant… Deux mois à attendre la délivrance des notes…

Ses doigts cavalaient sur le piano, enchainant croches, noires, blanche, triolet, forte, piano… totalement transporté par la musique, les yeux fermés, Draco commença à chanter. Tout d'abord doucement, un filet de voix s'échappait doucement de ses lèvres entre ouvertes semblable à un souffle léger. Puis au fur et à mesure que les notes s'imprégnaient en lui il commença a chanter réellement à plein poumons. Laissant échapper toute sa peine et sa colère.

Enfin il se sentait bien, enfin il était heureux, complet, et apaisé.

La musique et le chant, ses seuls moyens de s'évader avec la peinture et le Quidditch.

Et encore… Ce dernier, le seul sport qu'il pratiquait encore, devenait un calvaire.

Chaque mouvement étant douloureux ou bien épuisant. Il voulait arrêter cette année car il ne ressentait plus le plaisir de voler ni la sensation de liberté que le vent lui procurait.

Donc il préférait se concentrer sur la musique, ces notes qu'il créait de ses doigts l'apaisait et bientôt plus rien ne pu les remplacer…

Et en ce soir de rentrée, rien n'aurait pu plus lui faire plaisir que de retrouver son piano, et de jouer, jouer jusqu'au bout de la nuit pour oublier tout ce qu'il l'entourait, sans se soucier du monde extérieur…