Chapitre1:
Le quotidien
Regardant par la fenêtre, je ne faisais pas attention aux larmes qui coulaient le long de mes joues, c'était devenu un quotidien. Depuis maintenant un peu moins de 3ans et demi ses larmes étaient devenues la preuve de ma peine intense:
-Maman! Maman! m'apela une voix surexcitée d'enfant.
Je séchai les dernière larmes encore visibles sur mes joues avant de me recomposer un visage joyeux et de sortir retrouver celle qui me permettait de tenir.
Je la vis m'attendre en bas des escaliers, elle portait une robe verte faisant ressortir ses yeux émeraudes, ses cheveux mélangent de ma couleur et de la sienne ondulés jusqu'à demi-dos, son visage en forme de coeur comme le mien était pâle, elle avait ce sourire en coin qui m'avait tant défaillir quelques années auparavant...
-On va être en reretard, me prévint-elle.
-En retard, la corrigeai-je.
Je lui attrapai son manteau et l'aidai à l'enfiler avant qu'elle ne se dirige vers la voiture. Je fermai la porte en soupirant, bientôt 3ans et demi que sa eu lieu bientôt 3ans et demi qu'elle me maintient en vie.
-Maman!
Je me dépêchai de la rejoindre pour l'attacher avant de me diriger vers l'école maternelle. Quand ma fille l'aperçut, elle sauta sur son siège excitée, mimique de sa tante Alice. Je le détachai et lui pris la main pour l'accompagner:
-N'oublie pas c'est tonton Emmett qui te reprend, lui rapelai-je.
Elle hocha la tête avant de se blottir dans mes bras:
-T'aime maman.
-Je t'aime aussi Carlie.
Elle se détacha de moi en me faisant un dernier signe de la main puis partit rejoindre ses camarades.
Je m'en allai après quelques minutes partant en direction de chez ma meilleure amie Alice.
Nous étions tous une bande depuis l'enfance. Nous avions tous vécu Forks depuis toujours avant la tragédie qui nous a ammenés à Seattle. Il y avait son frère et sa soeur, Emmett Cullen 22 ans, gros nounours comme je l'aimais l'appelé, il adorait me charrier et était toujours là pour sa famille. Alice Cullen sa soeur jumelle de 21 ans, c'est elle qui avait était la première à venir vers moi, elle n'avait pas beaucoup changé toujours aussi pile électrique même si l'incident l'avait chamboulé. Et les Hale, Jasper et Rosalie jumeaux eux aussi. Jasper avait quelque chose de rassurant ce qui me mis tout de suite en confiance, à notre rentrée en troisième, il avait enfin avoué ses sentiments à Alice qui en était ravie. Depuis ils ne se quittent plus et avaient emménagé ensemble. Rosalie avait toujours était une fille magnifique, nos rapports avaient été difficile au début mais nous étions vite devenues de très proches amies, elle tomba vite sous le charme de Emmett et ils se fiancèrent il y a un an. Mais maintenant dans cette joyeuse vie, il manquait quelqu'un...
Je remarquai que j'étais arrivée que quand Alice ouvrit ma portière et me serra dans ses bras:
-Bella, soupira-t-elle voyant mes larmes.
-Désolée, bafouillai-je.
-Il faut...
-Je sais, la coupai-je en sortant.
Nous rentrâmes sans un mot avant d'être soulevée par une masse énorme qui me fit tourner:
-Bellassiblima! s'exclama Emmett.
-Salut, saluai-je Rose et Jazz assient dans le salon.
Nous les rejoignons vite avant de s'asseoir, nous aussi:
-Comment va ma nièce adorée? demanda Emmett.
-Très bien toujours pressée de se rendre à l'école.
-C'est bien une Cullen, aussi sérieuse que nous!
Tout le monde se mit rire:
-Sérieux toi! Mon oeil, ricana Rose.
Un silence s'installa et je vis que Emmett commençait à gigoter beaucoup,mal à l'aise:
-Je... Il faudrait...aller à l'hopital aujourd'hui.
Je baissai les yeux pour contenir mes larmes pendant que les autres se taisaient me regardant, en attendant ma réaction. Je n'y étais retournée depuis 6mois, Carlie y allant avec Emmett ou Alice:
-Tu as raison, approuvai-je avec difficulté.
-Carlie..
-Pas aujourd'hui, l'interrompis-je. C'est assez difficile.
-Tu as raison, approuvèrent-ils.
-Personne travaille aujourd'hui?
Après l'incident, j'avais continué les cours par correspondance, comme les autres, puis en arrivant l'université, j'avais pris une année sabbatique avant de me mettre à écrire des romans sous un pseudo pour ne pas être embêter ,qui se vendaient au quatres coins du monde, j'avais assez d'argent pour vivre ma vie aisément mais je continuai en poursuivant mes études le soir de temps en temps, pour ensuite devenir journaliste.
Alice avait arrêté après avoir obtenu un bon poste de stagiaire dans le stylisme. Emmett était devenu footballeur professionnelle. Rosalie prenait des cours du soir aussi et travaillait la journée sur son projet d'ouvrir un garage quand à Jasper, il était devenu adjoint au procureur depuis quelques mois ce qui nous surprit tous pour son jeune âge:
-Non, répondirent-ils.
Nous décidâmes de partir tout de suite. Je préférais prendre ma voiture de peur de craquer en chemin, ce qu'ils comprirent tous.
Je pris donc le chemin vers l'hopital le coeur tambourinant. Depuis toujours je détestais cet endroit et encore plus maintenant.
Malgrè ma vitesse lente, j'arrivai trop tôt à mon goût devant mon enfer. Je soufflai plusieurs fois avant de sortir de la voiture et de les rejoindre, ils me sourient tous pour me donner du courage:
-Allons y! soufflai-je en prenant la main de Alice.
A peine rentré, je sentis mes yeux se remplirent d'eau. La femme de l'accueil, Hélène une dame d'une cinquantaine d'année, nous sourit compatissante. Nous montâmes jusqu'au deuxième étage dans un silence total, seul le bruit de nos respirations se faisaient entendre. Quand nous arrivâmes devant la porte de sa chambre, je me figeai comme à chaque fois, priant pour que tout ceci soit un rêve, que mon cerveau déjantait est imaginé ce cauchemard. Malheureusement, quand Emmett ouvrit la porte et qu'on me poussa dedans gentiment, je sus que tout ceci était réel.
Il était là, toujours aussi magnifique, il n'avait pas beaucoup changé durant ces trois dernières années restant l'homme que j'aimais plus que tout, le père de ma fille.
Il était branché à toutes sortes de machines, son visage avait encore quelques écorchures, comme à son arcade qui était bien ouvert.
Je m'assis sur la première chaise se présentant à mes côtés le souffle coupé, les larmes coulèrent et je ne fis rien pour les arrêtés. Pourquoi lui? Pourquoi pas moi? Je donnerais n'importe quoi pour qu'il soit là à mes côtés voir sa fille grandir mais tout ceci ne se produira pas, jamais. A cette pensée, un sanglot déchirant franchit mes lèvres et Alice vint me prendre dans ses bras elle aussi en pleure:
-Chut Bella, pleura-t-elle, il ne voudrait pas que tu sois triste pour lui.
-Il me...manque...tellem...ent Alice, halétai-je.
-Calme toi Bella.
J'essayai de reprendre quelque peu ma respiration. Dans la pièce seul nos pleurs régnaient et le bip incessant de ces machines. Emmett qui jusque là regardait son frère les yeux brillants, se rapprocha de moi:
-On va... te laisser un peu avec.
Je le regardai paniquée:
-Je sais que tu n'es pas revenu depuis plus de six mois mais tu peux le faire, me rassura-t-il.
Sur cette phrase encourageante, ils quittèrent tous les quatres la pièce me laissant seul avec lui.
Je me rapprochai chancelante de son lit, je pris la chaise à ses côtés et mis ma main sur la sienne:
-Tu me manque Edward, soufflai-je. A tout le monde tu manques... A ta famille, Esmée et Carlisle sont anéantis, Emmett et Alice sont plus les mêmes sans leur petit frère et moi... moi je ne sais plus quoi faire... tu avais promis de rester avec moi...pour notre fille...elle ne comprend pas pourquoi son papa...ne veut pas se réveiller... elle a besoin de son papa et nous, nous avons besoin de notre Edward.
Je pris une grande inspiration avant de continuer:
-Je suis désolée de n'être pas venu te voir depuis six mois mais... c'était trop dur... quand ta famille venait il prenait Carlie... Elle sait qui tu es... et elle t'aime déjà, elle entend tellement parler de toi.
Je me levai pour aller me placer devant la fenêtre le regard pensif. Je me rapelai quand je lui avais annoncé ma grossesse.
FLASHBACK:
Nous étions en deuxième année de lycée, au mois de septembre.
Edward et moi étions ensemble depuis 3 ans. Nous avions arrêté de faire partis des rumeurs concernant le lycée, nos camarades ayant compris qu'il n'avait rien d'extraordinaire à savoir.
J'étais heureuse à cette époque, j'étais avec celui que j'aimais le plus sur ce monde et nos sentiments étaient réciproques.
Ce soir là, je me dirigeai vers la villa pour voir Edward et lui annonçait une nouvelle importante qui pourrait changer nos vies. Pendant le chemin je me rapelai à avoir penser à notre première fois à Edward et moi. A cette époque, sa s'était passé à nos 16ans et je n'aurai pu rêver meilleure première fois, évidemment ensuite nous renouvelâmes l'expérience souvent.
Quand enfin j'arrivai devant chez les Cullen, je n'étais pas encore descendu de la voiture qu'une tornade vint me prendre dans ses bras en hurlant de joie:
-Bella! Bella! Je suis si contente pour vous!
Evidemment Alice ma meilleure amie était déjà au courant, c'est elle qui s'était douté que quelque chose n'allait pas. Elle été allait alors, acheter plusieurs tests de grossesses qui confirmèrent vite ses doutes.
Puis Alice avait commençé alors son débit de paroles me disant qu'elle avait bien vu que j'avais pris du poid, qu'un petit bidon se voyait, que je devais être enceinte de quelques mois déjà... Puis ensuite elle m'avait sauté dessus comme une folle avant d'appeler Rose qui avait hurlé aussi au téléphone, elle nous avait rejoint bien vite chez moi et nous parlâmes un long moment de toute cette histoire. Quand elles rentrèrent chez elles, elles me promirent de ne le révéler à personne tant que Edward ne serait pas au courant. Bien sûr quelques heures plus tard Alice n'était toujours pas calmer:
-J'ai tellement hâte qui le sache! Tu te rends compte!
-Alice pourrais-tu lâcher l'amour de ma vie pour que je l'embrasse, rouspéta une voix de velours dans mon dos.
Je me retournai pour le voir me sourire avec cet éternel sourire en coin. Je m'approchai de lui anxieusement ne savant pas comment il allait réagir face à la nouvelle. Une fois que je fus près de lui, il m'attrapa le bras rapidement et me poussa vers lui déposant un tendre baiser sur mes lèvres:
-Tu m'as manqué, souffla-t-il en posant son front contre le mien.
-Toi aussi, souris-je.
-Viens rentrons.
Il me prit la main et m'entraina à l'intérieur de la maison:
-Bonsoir Bella! me salua Esmée et Carlisle alors qu'Edward ne se souciait même pas d'eux et montai les escaliers en me trainant.
-Bonsoir Esmée, Carlisle! criai-je pour qu'il m'entende.
J'entendis leurs rires avant qu'Edward ne ferme la porte rapidement la fermant à clef. Puis qu'il vint me rejoindre pour m'embrasser passionnément:
-C'est fou comme je t'aime, plaisantai-je.
-Tu n'as même pas idée comment MOI je t'aime, me susurra-t-il à l'oreille avant de m'embrasser dans le cou me provoquant des frissons.
Je le reculai vivement n'étant pas venu pour ça devant sa mine étonnée:
-Tu n'as jamais réussi à résister à mon emprise, s'étonna-t-il, Bella que se passe-t-il?
-J'ai quelque chose à te dire...
Il me regarda inquiet:
-Tu n'es pas malade? s'affola-t-il.
-Non! Non!
Il se détendit un temps soit peu avant de me regarder attendant la nouvelle:
-Tu devrais t'asseoir, l'avertis-je.
-Tu me fais peur mon coeur.
Je ne lui répondis rien alors que je m'assis à califourchon tandis qu'il mettait ses mains sur mes fesses pour ne pas que je tombe:
-Tu m'aimes? lui demandai-je.
Il me regarda ,sourcils froncés:
-Plus que tout, n'en doute jamais Bella.
-C'est déjà ça, grommelai-je. Edward je veux qu'on en parle avant de faire quoi que ce soit par rapport à ce que je vais te dire. Je ne veux pas qu'on prenne une décision bonne ou mauvaise sur un coup de tête.
Il hocha la tête:
-Tu te souviens avant les vacances au mois de juin quand nous avons couché ensemble dans la clairière et que nous n'avions pas de protection?
Il acquiesca:
-Je n'avais pas pris ma pillule depuis plusieurs jours et je ne l'ai reprise que bien plus tard...
Il réfléchit à mes propos et se figea d'un coup avant de devenir livide:
-Edward.?
Aucune réponse. Je décidai d'attendre donc.
Au bout de la 3eme minute, je me décidai à aller apeler Carlisle, commençant à m'inquièter quand soudain je fus dans les airs entrain de tourner:
-Oh Bella! Nous allons avoir un bébé! Je t'aime tellement Bella! Je veux que tu sois celle qui portera mes enfants! rigola-t-il tout en me faisant tourner en l'air.
-Ed...wa..ard, je...vais...etre malade, bafouillai-je.
-Bella! Désolé! Désolé! Je suis si content, s'arrêta-t-il en me prenant dans ses bras.
Je m'écartai de lui avant de courir dans sa salle de bain et de vomir mon repas. Je l'entendis arriver derrière moi. Puis il se posa à mes cotés me tenant mes cheveux:
-Cava? s'enquit-il.
-Oui, ne t'inquièta pas pour ça, dis-je en allant me rincer la bouche.
Une fois chose faite, il me prit dans ses bras pour me poser sur son lit puis il mit sa tête sur mon ventre pendant que je passai ma main dans ses cheveux:
-Que va-t-on faire alors? demandai-je au bout d'un moment.
-Si tes calculs sont bons tu ne pourras pas avorter sa fait plus de trois mois, m'indiqua-t-il en relevant mon tee-shirt pour regarder mon ventre.
-Je n'en avais pas l'intention enfin si toi...
-Aucunement l'intention.
Je souris, contente qu'il l'est bien pris:
-Tu as un petit bidon pour une femme enceinte de trois mois c'est plutôt discret, me dit-il en regardant mon ventre et en le touchant.
-On va avoir un petit bébé, murmurai-je en le regardant jouer sur mon ventre.
-Tout comme ça maman.
-Tu ne diras pas ça quand je ressemblerais à une baleine, grondai-je.
-Je comprends mieux tes sautes d'humeurs maintenant, me taquina-t-il, et au fait tu seras toujours la plus belle.
-Fais attention à toi Edward Cullen mes sautes d'humeurs peuvent revenir bien vite, le menaçai-je.
-Oui m'dame. N'empêche j'aurai dû m'en douter, nausées, sautes d'humeur...
-Et moi alors je n'ai plus mes règles depuis 4mois, je fais des malaises, mal au dos..., citai-je.
-Malaise? retient-il.
-Ce n'est rien.
-Bella des malaises ce n'est pas rien, m'informa-t-il.
Je soupirai:
-C'est normale, lui dis-je.
-Il faut l'annoncer à nos familles.
-Charlie va nous tués, grommelai-je.
-Ne t'inquiète pas Renée le calmera. Ta mère a toujours eu une bonne influence sur lui.
-Je l'espère.
-Tant qu'on est ensemble rien ne pourra nous faire du mal, dit-il. Je t'aime.
-Je t'aime.
Les Cullen sautèrent de joie en apprenant la nouvelle. Carlisle me fit passer des examens pour confirmer les trois mois de grossesse puis l'état de santé... A ma grande surprise Charlie accepta la nouvelle fort bien, même Edward en fut étonné, Renée l'avait regardé bouche ouverte avant de l'embrasser rapidement.
Edward devint un vrai papa poule, il veillait toujours sur moi me demandant si sa allait, si je ne manquais de rien. Chaque examen ou écographie faite était mis en photos dans sa chambre. Nous étions tous heureux, malheureusement quelques mois plus tard l'incident arriva.
FIN DU FLASHBACK:
Je revins au moment présent juste à temps pour voir une personne familière rentrée, le visage anéantit:
-Bella? fut-il surpris de me voir.
Je passai un coup rapide sur mes joues trempées avant de lui lançait un sourire qui devait ressemblait à une grimace;
-Bonjour Carlisle.
Il m'adressa un franc sourire qui malheureusement n'atteigner pas ses yeux avant de venir me prendre dans ses bras.
Carlisle et Esmée étaient les parents de Edward, Emmett et Alice, s'étaient des personnes vraiment formidables et très belles. Je les considérés comme ma deuxième famille. L'incident qu'à subit leur fils fut terrible pour eux aussi. La famille s'est sacrée pour eux, Esmée fut anéantie mais elle ne laissait rien paraitre devant nous ou Carlie.
-Comment vas-tu depuis le dîner d'hier chez Alice? s'inquièta-t-il.
-Je vais bien.
-Tu ne sais pas mentir Bella, Edward...
Il se tut sachant que ce sujet était douloureux:
-Excuse moi, chuchota-t-il.
-Ce n'est rien Carlisle, vous avez le droit d'en parler, l'assurai-je en regardant Edward.
-Et Carlie?
-Toujours la même, une mini Alice.
Il sourit et cette fois ses yeux brillaient:
-Bella... ce week end avec Esmée et les autres... on retourne à Forks...et on aimerait savoir si tu voulais venir? me proposa-t-il.
Retourner à Forks. Là où tout à commencer, où tout notre histoire s'est passé dans sa maison, voir son piano, sa chambre intacte.
Depuis l'acccident, Esmée et Carlisle avait pris une maison à Seattle pour être toujours sur place. Carlile, travaillait dans l'hôpital de Forks mais avait demandé d'être muté après ça et Esmée travaillait à domicile. J'étais retournée à Forks tout comme les autres voir mes parents mais jamais je ne suis retournée chez lui depuis tout comme Alice et Emmett.
-Je...je ne sais pas, bafouillai-je.
-Ca nous ferait du bien Bella, je sais que c'est dur mais sa nous ferait tous du bien. Esmée... puis changé d'air et Carlie pourrait voir où son père a grandi, sa maison.
-Vous...vous avez raison.
-Bella ne me vouvoie pas.
Je me rassis sur la chaise au côté de Edward pendant que Carlisle nous regardait de la fenêtre:
-Ca fait longtemps que je ne t'ai pas vu ici, reprit-il.
-Oui. Je suis désolée mais après ce qu'ils ont dit je...
Flashback:
3ans. 3 ans que l'être le plus cher qui comptait pour moi était dans un coma, trois ans que je ne vivais plus comme avant, je n'arrive pas à m'y faire, je ne veux pas y croire. Heureusement ma famille et sa famille sont là ainsi que Carlie. Malgrès son jeune âge, elle est très intelligente et comprendre beaucoup de choses, comme lui étant petit...
J'était encore et toujours assis sur cette chaise d'hôpital le regardant espérant qu'il ouvre ses magnifiques yeux. Mais toujours rien, il restait plongé dans ce coma. Je venai tous les jours, Carlie voulait aussi venir le plus souvent possible mais ce n'était pas un endroit pour un enfant.
Ce jour là, Esmée et Alice se trouvaient eux aussi dans la chambre quand soudain, Carlisle arriva soucieu suivit de quelques minutes par Emmett, Jasper et Rose. Je me levai à mon tour inquiète, tout le monde regardait Carlisle attendant une réponse mais il ne dit rien regardant juste par la fenêtre. Puis le médecin de Edward entra la visage décomposé, je me rassis aussitôt sachant que quelque chose d'horrible allait nous être révélée.
-Bonjour.
Nous lui lançâmes un signe de tête attendant:
-Edward est dans le coma depuis 3ans, maintenant et vu ces derniers résultats, commença-t-il, il y a 95% des chances qui ne se réveillent plus maintenant.
Je sentis mon coeur déjà mort se fissurer plus si c'est possible. Je mis mon poing dans ma bouche pour ne pas hurler:
-Nous pouvons encore attendre. Malheureusement à ce stade les chances sont presques nul, si il se réveille, il peut avoir des conséquences graves sur son cerveau, continua-t-il. Je suis désolé.
Il sortit de la pièce nous laissant en pleurs. Esmée s'écroula dans les bras de Carlisle qui se tenait à la fenêtre, Rose alla réconfortée Emmett qui sortit brutalement, Alice s'effondra dans les bras de Jasper qui essayait de contenir ses larmes et moi...je ne faisais plus rien. Les mots du médecin se bousculant dans ma tête, je me levai chancelante avant de tomber à genou et de pleurer comme jamais:
-Pas...lui...pas...lui...pas...lui...pas...lui, répétai-je en donnant des coups de poings dans le sol.
Carlisle vint me prendre dans ses bras où j'y resté quelques instants avant de jeter un dernier regard vers Edward et de sortir pour ne plus revenir avant 6mois.
Fin du flashback.
-Je comprends Bella.
-C'était trop dur. Je ne voulais pas y croire, pleurai-je.
-Bella... tu devrais venir passer les deux jours qui restent à la maison avec Carlie, me conseilla-t-il.
-Je...
-Pas de mais, me prévint-il.
-C'est Emmett qui va cherché Carlie, Esmée n'a qu'à y aller avec lui.
-Ca lui fera le plus grand bien de sortir un peu plus que pour aller faire les courses ou pour des soirées.
-Je l'espère.
Nous restâmes queques instants dans le silence avant que le bippeur de Carlisle le brise:
-Je dois y aller, soupira-t-il en regardant son fils.
-Je vais aussi partir. Emmett et les autres sont-il partis?
-Oui. En fait, il est bientôt l'heure d'aller chercher Carlie, m'apprit-il.
Je me levai à mon tour regardant aussi Edward. J'hésitai un moment avant de déposer un baiser sur le haut de son crâne:
-Je reviendrai. Je te le promets.
Je sortis rapidement de la chambre manquant d'air:
-Je pense que Esmée viendra demain, me dit Carlisle.
J'approuvais avant de le saluer et de me mettre en route vers la villa des Cullen.
Salut à tous!
J'espère que vous avez aimé ce premier chapitre. J'ai réfléchis beaucoup de temps avant de le poster.
N'hésitez pas à me donner votre avis j'en serai ravis.
Je recherche aussi une personne qui pourrait me corriger svp.
Pour finir bon fin de week end à tous et à bientôt!
