Rating : T
Pairing(s) : Sarada/Boruto
Type : UA
Disclaimers : Les personnages de Naruto ne m'appartiennent pas, il sont a Kishimoto Masashi.
Bonne lecture ~
Deux adolescents.
Quand elle levait les yeux au ciel, elle se sentait mieux.
Quand elle baissait les yeux vers le sol, elle se sentait mal et intimidée.
Quand elle mettait ses lunettes, elle était la fille calme et intelligente de la classe.
Quand elle enlevait ses lunettes, elle ne voyait plus rien. Donc elle les gardait sur son nez.
Elle marchait dans le hall du lycée, ses cahiers compressés contre sa poitrine en baissant le regard. Elle ne voulait en aucun cas croiser des personnes auxquelles elle n'avait l'envie de discuter. De toutes les façons, elle n'avait pas de réel ami à part un petit blond insupportable et fuit comme la peste.
Il venait souvent la voir entre les pauses les mains dans les poches et le nez en l'air. Elle se disait qu'il essayait de voir le ciel, mais avec ce plafond, il était pas vraiment possible de voir. Il avait toujours ce grand sourire rassurant quand il lui parlait et faisait assez souvent le pitre.
Elle ne l'aimait pas, au début. Il avait l'air bien trop simple d'esprit et idiot pour être vrai. Et c'était le cas. Ce jeune homme se cachait derrière une apparence à première vue futile et enfantine. Elle l'avait comprise alors qu'elle l'avait suivit un soir. Il avait le nez qui penchait vers le sol et ses azurs brillaient de mille feux. Elle aurait pu les apparenter avec les étoiles qui avaient finir par sortir le bout de leur nez.
Il faisait assez sombre, ce soir là et seuls les lampadaires éclairaient la ruelle.
Derrière un simple poteau, elle fixait le jeune homme qui traînait des pieds et quand ils furent devant une maison elle s'était instantanément braquée : elle l'avait suivit jusqu'à sa demeure.
Surprise de sa trop grande curiosité, elle chercha avec nervosité un endroit où elle pouvait se cacher.
Elle avait donc fini par courir.
La vérité lui avait été jeté à la figure sans qu'elle ne s'en rende compte. Le regard que le jeune blond arborait ressemblait au sien.
Quand elle était triste, elle se mettait à pleurer, ce qui est logique.
Quand elle avait envie de parler de ce qu'elle ressentait, elle se recroquevillait dans son lit. Généralement, elle ne le faisait jamais.
Quand elle se sentait seule, elle attrapait une de ses peluches et la serrait contre elle.
Quand elle pensait à ce petit blondinet, elle perdait toute logique.
Oui, il n'était lui même pas logique. Et pourtant, il est devenu son ami, parce qu'il trouvait lui aussi qu'ils se ressemblaient.
- C'est drôle, tu ressembles beaucoup à ton père, lui avait-il dit un soir alors qu'il l'accompagnait chez elle.
- Où est-ce que tu l'as vu ?
- Tu as oublié qu'il était professeur au lycée ?
Ah. Non elle n'avait pas oublié, mais elle s'y forçait. C'était surtout le fait qu'il soit un professeur. C'était embarrassant pour elle de toujours être associée à lui.
- Et ta mère est un peu comme toi, aussi. On sent bien que tu es sa fille.
- C'est logique, répondit-elle froidement ajustant correctement son sac à dos.
Il eut un grand silence.
- Elle m'a d'ailleurs invité à venir dîner ce soir. J'ai décliné l'offre.
Elle ne lui répondit pas et accéléra son pas.
- Sarada, attends !
Il la rattrapa bien assez vite, vu la longueur des jambes de celui-ci.
- Tu aurais voulu que je viennes ?
- Non, je m'en contrefiche, tu fais ce qu'il te plaît.
- Je ne voulais pas m'imposer chez toi sans que tu ne sois au courant.
- M'en fou, fais ce que tu veux !
La main de la jeune fille se claqua sur la joue du blondinet. En premier lieu surprit, il amena sa main à sa joue devenue rouge. Sa peau lui tiraillait au point d'avoir l'impression qu'elle allait gonfler. Ses yeux bleus croisèrent ceux embrumées de son amie qui souffla d'exaspération. Elle courut alors sans demander son reste ; le blond resta planté comme un arbre en fixant là où se trouvait son amie, quelques secondes auparavant.
Sarada courait. Elle se comportait bizarrement ces derniers temps, comme si elle a toujours été heureuse. Un soleil illuminait ses journées et même ses nuits. Il était si resplendissant, si proche d'elle. Elle aurait aimé le toucher au risque de se brûler les doigts. Elle voyait en lui un échappatoire à sa vie liée à la perfection et une histoire de sang.
Et elle, elle venait de tout casser en une seule gifle. Son seul et unique ami n'en n'était plus un. Son soleil s'éloignera d'elle et elle se retrouvera encore seule, dans la pénombre. Elle était rentrée et avait vu sa mère qui comme d'habitude était au petit soin avec son père. Elle passa juste sous leur nez qu'il la remarquait à peine.
Elle monta dans sa chambre et la ferma à clé. La lumière était éteinte et les rideaux fermés. Sarada se jeta sur son lit, une boule lui compressant le ventre. Sa gorge se nouait et ses yeux piquaient. Tout la rendait triste. Le fait que ses parents l'ignoraient et s'occupaient d'elle que lorsque cela avait un rapport avec le prestige de sa famille. Quand elle n'était encore qu'une enfant, il la choyait comme de bons parents le feraient. Du jour au lendemain, plus rien. C'était comme si elle n'existait pas.
Maintenant elle venait de perdre son ami et ce parce qu'elle était bien trop fière et prétentieuse pour être capable de le garder près d'elle. Son nez commença à sévèrement lui gratter. Elle le toucha de son index et des gouttes de sel perlaient sur ses joues encore rondes. Elle les essuya rapidement avant de renifler et de prendre sa peluche contre elle et enfouissait sa tête dans celle-ci.
Plus rien ne l'empêchait de pleurer et malgré ses larmes, sa gorge lui serrait au point d'étouffer. Elle avala sa salive.
Quand elle s'était rendue compte des sentiments qu'elle éprouvait pour lui, elle n'avait pas arrêté de se retourner le cerveau en proie à de soudaines envies de le revoir.
Quand elle l'avait vu au lycée le lendemain, elle l'avait ignoré alors qu'il arrivait en sa direction.
Quand Sarada leva le nez de son bouquin et croisa les azurs de son -ancien- compagnon, elle l'abaissa instantanément.
- Idiote, je peux savoir ce qu'il t'as pris ?
Elle plongea sa tête dans son manuel avec tellement peu de discrétion qu'il comprit qu'elle essayait de l'éviter.
- C'est sympa, tiens. C'est plutôt à moi de bouder, tu le sais ?
Les mains de la jeune fille tremblaient. Elle sentait plusieurs émotions l'envahir au même instant. Elle était à la fois heureuse de le revoir mais aussi stressée. La veille, elle lui avait offert en guise d'au revoir une belle gifle et lui venait encore vers elle...
"Sûrement parce qu'elle était la seule capable de le supporter et qu'il ne voulait pas rester seul."
Elle abaissa son manuel.
L'idée de lui sauter dans les bras et de tout lui avouer lui traversa l'esprit en un éclair. Les lèvres de la jeune fille se pincèrent et ses yeux commencèrent à se remplir d'un liquide salé. Elle voulait lui faire comprendre l'étendue de ses sentiments envers lui et ce sans gêne et sans craintes. Cependant, elle n'en savait rien de ce qu'il ressentait de son côté. Il pouvait simplement la considérer comme une amie et dans le pire des cas un bouche-trou.
- Je...je te déteste..., réussit-elle à articuler alors qu'elle se levait en cachant son visage de ses deux mains.
Elle sortit de la classe sans récupérer ses affaires.
La réaction de Boruto lui importait peu. Elle avait perdu le si connu flegme des Uchiha face à lui et elle ne lui pardonnera jamais. Parce qu'elle ne voulait pas être dépendante d'un jeune garçon aussi instable et...
Pourquoi se cherchait-elle des excuses ? Même si elle le voulait sincèrement, elle en était incapable. Parce qu'elle restait faible face à lui et que malgré tout ce qu'elle pouvait lui dire, elle l'aimera toujours autant.
Hellooooo !
Ouaip, me voilà sur une nouvelle série de textes. Cette fois ci, on dira que ça sera une partie réservée aux One Shot passagers. Des fois, il y a des petites histoires qui trottent dans ma petite tête et j'ai besoin de les taper sur ordinateur avant de devenir folle dingue et de ne plus en être capable. Des petits, des longs, des drabbles, j'en sais rien du tout. D'ailleurs, la plupart d'entres elles sont déjà tapées ou partiellement (dans mes notes de téléphone huhu)
Oui, j'ai PP ainsi que Sasuke et le miracle de la vie en cours, mais c'est rien, ne vous en faite pas pour moi, je gère !
Il en aura surement d'autres qui arriveront, puisque je suis du genre à me lasser d'écrire sur la même histoire et d'aller voir ailleurs. Je ne force pas mon inspiration, j'ai peur de la brusquer et qu'elle se barre encore pour deux ans.
J'sais pas pour vous, mais je shipe déjà la petite Uchiha avec le petit Uzumaki. Et avec leur caractère de merde (faut bien se le dire) ça risque d'être assez explosif entre eux. Ça me plait bien.
J'espère que cette simple envie vous plaira autant qu'à moi !
En vous souhaitant une agréable soirée/nuit/journée !
A bientôt !
