Je suis faible. J'ai pas tenu plus de deux jours sans poster ce recueil d'OS. Mais je suis vraiment très attachée à Ambrosia et ses relations. Je pense que ce recueil servira à approfondir la relation avec Percy, en plus de celle avec Nico. Et peut-être que parfois, vous aurez ses liens avec une personne extérieure, ou son avis sur quelque chose de particulier (comme le couple Thalia – Calico Jack). Comme dit dans le résumé, il est fortement recommandé de lire ma fic « Pour deux émeraudes » avant, afin de comprendre qui est Ambrosia et pourquoi s'installe-t-elle chez Percy. C'est en quelque sorte la suite de mon autre fic ;)
Bonne lecture !
Rien ne m'appartient, mis à part Ambrosia, tous les personnages sont au méga-dieu Rick Riordan
Ambrosia venait d'arriver. Elle avait s valise à la main, ses cheveux étaient attachés en une tresse, et elle souriait. Elle fit un dernier signe de la main à Argus, qui l'avait accompagnée jusqu'à cet immeuble. Il hocha la tête pour toute réponse. La fille d'Artémis soupira. Elle jeta un oeil à sa montre. Cinq. Quatre. Trois. Deux. Un. Un garçon à la chevelure brune et aux yeux verts débarqua dans la rue. Il avait son sac de cours nonchalamment jeté sur l'épaule, mais souriait malgré tout. Il savait que pour la première fois depuis toujours, il aurait une petite soeur. A protéger. A chérir. A engueuler. Lorsqu'il vit la furie rousse lui sourire, il lui rendit cette contraction d'une centaine de muscles du visage, qui faisait toujours chaud au coeur. Il savait sourire depuis bien longtemps, et il le faisait souvent. Mais voir cela sur le visage de sa soeur avait une toute autre signification. Cela voulait dire que vous aviez une place importante dans son coeur, ce qui n'était pas donné à tout le monde. Elle s'était améliorée avec le temps, en relations humaines, mais elle avait toujours un peu de mal. Surtout avec les nouveaux venus qui l'abordaient sans la connaître. Il n'était pas are qu'elle lance des regards noirs ou foudroyants.
Le fils de Poséidon la salua et prit la valise. Il remarqua le poignard à la ceinture et l'arc dans le dos de la jeune fille. Elle s'était armée, des fois qu'elle ait à fuir ou qu'elle se fasse poursuivre par des monstres, ce qui risquait de ne pas être rare, sachant qu'ils étaient tous deux des enfants des Trois Grands, et qu'ils allaient vivre dans la même maison, jusqu'à ce qu'ils partent faire leur vie tous seuls. Comme des grands. Mais ça, Percy n'y pensait plus. Sa sœur monopolisait ses pensées. Il avait même rangé sa chambre pour qu'elle puisse s'installer. Il ouvrit le portail de l'immeuble, puis la porte de l'appartement. C'était un humble deux pièces, mais pour Ambrosia, c'était la plus belle des maisons. C'était celle de sa famille. Ce qu'elle avait tant cherché au travers de son identité et ce qui lui était maintenant de plus cher. Son frère, sa mère humaine, son père humain, Paul Bouffi -à ce qu'elle avait compris-, un petit-ami, une belle-soeur, et des gens qui tenaient à elle. Elle savait que depuis l'Olympe ou son navire, un dieu de la piraterie veillait sur elle également, ce bon vieux Calico Jack. Elle avait eu un signe de lui. Un pavillon noir qui lui était arrivé en pleine poire la matinée de son départ. Après avoir râlé, elle l'avait remercié. Elle était, grâce à son passé de forban, une de ses protégées. La seule peut-être même.
Sally vint l'accueillir. Les yeux de la mère pétillaient. Elle venait de rencontrer celle qu'elle considérait déjà comme sa fille. Elle déposa un baiser sur son front en souriant.
« -Tu es Ambrosia, n'est-ce pas ?
-Euh... Oui, c'est ça... Vous devez être Sally Jackson... Ou Bouffi ? »
Paul arriva en riant, pour saluer son beau-fils et la petite dernière. Il ne s'attendait pas à une telle non-ressemblance physique entre le frère et la sœur. Ces longs cheveux roux, bien que tressés, cette peau pâle, c'est minceur et ce manque apparent de muscles... Elle n'était pas très grande, Percy la dépassait d'une bonne tête.
« -Ce n'est pas Bouffi. C'est Blofis.
-Et tu peux m'appeler Sally et me tutoyer. Après tout, selon les papiers et la Brume, tu es ma fille ! »
A ce mot là, Ambrosia dut retenir ses larmes. Elle n'était pas habituée à ce nom là. Pas de ça entre Artémis et elle, mis à part quand ele était toute petite, mais elle ne s'en souvenait pas. La seule fois où elle avait réellement eu l'impression qu'elle était sa fille, c'était quand elle l'avait retrouvée, dans les bois, après le naufrage du Princess Anne's Revenge. Pauvre bateau. Il était si beau, si imposant, même comparé aux autres. Il était peut être moins grand, moins démoniaque, moins dangereux, mais il était plus facile de naviguer avec. Il était taillé pour la fuite et les assauts discrets. Et c'était ce que la fille de la forêt préférait, même si le Capitaine était un lâche reconnu de tous. Mais c'était son lâche préféré, même maintenant qu'elle était en couple.
Percy tira sa sœur par le poignet et l'entraîna à sa suite. Il lui montra les différentes pièces avec un empressement qui faisait plaisir à voir. Il voulait arrêter les formalités pour enfin profiter de sa petite sœur. Oui. Sa. Nico n'avait pas intérêt à lui faire le moindre mal ou, ami ou pas ami, il la vengerait. On ne toucherait pas à sa Ambrosia. Ni les monstres, ni les humains, ni les dieux. Quiconque poserait ses sales pattes sur elle risquait d'être bien reçu. Arrivés dans la chambre du fils de Poséidon, celui-ci indiqua le lit nouvellement installé et posa la valise par terre et sourit :
« C'est ma... ou plutôt notre chambre. Ce mur là t'appartient, tu pourras y afficher ce que tu veux. J'ai mis deux appliques si tu veux pendre ton arc.
-C'est ce que je comptais faire ! Oh, mes dieux, j'ai un lit ! Un vrai lit pour moi ! »
La fille d'Artémis posa son arc sur sa valise, courut et se mit à sauter sur le lit, qui criait à chaque retombée de la jeune fille. Elle glissa néanmoins son poignard sous l'oreiller, discrètement, avant de reprendre ses bonds. Une larme roulait le long de sa joue, mais avec le mouvement, personne ne pouvait la percevoir. La rousse finit par se lancer vers l'avant et son frère la rattrapa. Elle lui fit ce qu'on pouvait appeler un câlin. Cette marque de tendresse si significative. Ce qu'elle n'avait donné à personne d'autre à part Nico depuis bien longtemps. Et certainement pas à l'un de ses frères. Certes, Bartholomew Roberts était sympa, voire cool, mais il en imposait trop pour qu'elle lui montre des sentiments fraternels. Le jeune homme la serra contre lui. La rousse dit quelque chose qui mit une dizaine de secondes à comprendre.
« T'es le meilleur de tous les grands frères de l'Univers.
-... Et toi la meilleure des petites sœurs qu'il n'en a jamais existé dans l'Histoire. »
Le reste de la soirée fut tout aussi riche en émotions. Tous ces gens autour d'elle voulaient lui faire plaisir, la protéger, et l'aimaient alors qu'elle les connaissait à peine. Cela lui faisait très bizarre. En plus d'un lit et d'une place dans le foyer, elle eut un cadeau. Mais pour cela, elle dut mettre une veste, et se préparer pour le découvrir, à cause du vent froid qui soufflait dans New-York. Ils prirent la voiture et l'emmenèrent à un endroit, aux abords de la forêt. C'était un petit haras.
Là, Percy se présenta. On lui répondit avec un sourire et on les conduisit à travers les différents boxes, jusqu'à l'un d'entre eux. Un Minorquin, à la robe noire parfaitement brossée, l'attendait. Il hennit et s'approcha doucement. Il évoluait avec grâce et vint se frotter, tel un chat, contre la fille de Poséidon. Elle posa la main sur ses omoplates, doucement et le caressa. Le directeur de l'endroit semblait étonné, mais pas surpris.
« Il est indomptable. La dernière personne qui a tenté de le monter est encore à l'hôpital. Il rue souvent et ne laisse personne s'approcher. »
Percy sourit. Il tenta d'avancer la main, mais le cheval l'insulta, avant de reporter son attention sur la sœur. Celle-ci souriait béatement. Si ce n'était qu'un simple cheval pour beaucoup, pour elle, il avait une valeur significative. Il était celui qu'elle avait sifflé, pendant la Quête contre le Chaos. Ils avaient certainement dû le retrouver. Il n'obéissait qu'à elle. Et ce cadeau que Percy lui avait fait...
Ambrosia venait de découvrir le sens du mot famille, et finalement, ça lui plaisait grandement.
Héhé.
Alors ce premier OS ? C'est comment ? Je pense que le prochain sera sur « LES DEVOOOIRS ». Un souhait sur une relation avec un quelconque personnage ? A la manière de Ginger-Furie, je pense que l'auteur de la dixième review aura le droit de choisir le sujet de l'OS suivant, qui sera avec le personnage de son choix.
Je pense également séparer chaque grande « partie » en deux, une pour Percy, une pour Nico, ce qui nous ferait un total de trente chapitres en tout, quinze Nico quinze Percy, sans compter les OS « cadeau ».
