Voici un petit OS que m'a inspire une de mes journées de stages en psychiatrie. J'espère que ça vous plaira. C'est du PDV de Jasper. Ça m'est venu dans une journée d'observation, mais je n'ai pas vécu tout ce que j'ai écrit.

Cela fait maintenant cent ans que je n'ai touché à aucun sang humain. J'en suis fier. En fait, ma famille est tout aussi fière de moi. Je dois dire que Bella m'a beaucoup aidé au travers des épreuves. Depuis sa transformation, elle n'a jamais flanchée, Carlisle croit que c'est à cause de sa préméditation face à sa transformation. Elle, elle pense plutôt que c'est son dégoût face au sang qu'elle éprouvait déjà lorsqu'elle était humaine. Bref, elle m'a aidé à ne plus touché au sang humain aussi délectable soit-il.

Pour me prouver sa fierté, Carlisle m'emmène aujourd'hui travailler avec lui. Il sait combien je l'admire au travers son travail. De plus nous sommes tout récemment arrivés dans la ville de Montréal au Québec. Il y a plusieurs hôpitaux ici, mais pour faire changement, il a choisit un hôpital psychiatrique. Il y a moins de gens qui saignent, mais beaucoup plus de chose à faire au niveau psychologique, selon lui, c'est très divertissant.

Nous venons d'arriver à l'étage. Carlisle ouvre la porte grâce à sa carte d'identité; c'est comme un passe, ça l'ouvre les portes un peu partout. Nous arrivons dans un corridor vide, rien ne traine ici. À notre droite, il y a une grande salle commune. Elle leur sert aussi de salle à repas. À notre gauche, il y a une porte qui ne s'ouvre que de par l'intérieur du bureau, je trouve cela un peu bizarre, mais je ne dis rien. Nous continuons notre chemin, passons à côté des toilettes pour patients. Face à celles-ci, il y a une grande baie vitrée; c'est le poste du personnel. La moitié du bas est faite de chêne très solide, puis la partie supérieur d'un matériau plastique très semblable à de la vitre; la preuve c'est que je me suis fait avoir.

Un peu plus loin, nous arrivons à la porte nous menant à ce poste. Une fois de plus Carlisle utilise son passe pour l'ouvrir. Il salue poliment les infirmières déjà à leur poste, puis me présente.

-Mesdames, messieurs, voici mon fils Jasper, il sera ici en tant qu'observateur aujourd'hui, puis s'il aime le job, il sera engagé.

Je sentis différentes émotions dans l'air, tout d'abord de l'excitation (probablement des dames) puis du mécontentement et de la jalousie (des hommes je crois). Je m'assis donc autour d'une table ovale. Elle peut contenir une douzaine de personne. Il est neuf heures moins dix, les autres psychiatres et professionnels commencent à arrivés. Tous ce rassemblent autour de la table où je suis installé. Je suis heureux de ne pas réagir comme je l'aurais fait il y a cent ans. Je suis détendu, bien plus qu'autrefois, j'en ai même perdu ce faciès douloureux que Bella avait connu autrefois; du moins c'est ce qu'elle ne cessait de répéter dernièrement. Pendant trois quarts d'heure j'écoutai les psychiatres, travailleurs sociaux, infirmiers et infirmières parler de chacun des patients qui étaient sur l'étage. Il y avait des bipolaires, des dépressifs, des schizophrènes, bref des gens de toutes sorte. Par la suite, ils reprirent leurs routines respectives. Certains avaient des consultations avec des patients, d'autres des entrevues d'admission ou plus communément appelé collecte de donnée, puis les autres s'occupaient d'aider les patients à se sentir mieux.

Il était bientôt quinze heures lorsque l'un des patients attira mon attention. Il était petit et grassouillet, il avait un début de calvitie, je dirai à l'approche de la cinquantaine. Il attirait mon attention de par les émotions violentes qu'il s'était soudainement mis à dégager. En moins de cinq minutes, il s'était mit à hurler après les infirmières qui tentait de le calmer. Mon père arriva près de lui, mais rien n'y fit. Il continuait d'exploser. Puis il prit une chaise qu'il lança à un infirmier, celui-ci eu à peine le temps de bouger avant que la chaise ne l'atteigne. Une infirmière qui se trouvait derrière la vitre prit le téléphone et appuya sur l'intercom de l'hôpital.

-Code blanc stat au quatrième sud, code blanc stat au quatrième sud. (Pour ceux qui ne savent pas, le code blanc est dans ma région du moins le code universel à déclencher en cas de patient violent, une unité d'homme est mobilisée sur l'étage où le code à été lancé. Lorsqu'il est lancé avec le mot stat, cela veut dire immédiatement, et l'unité est plus grosse)

À peine avais-je eu le temps de saisir ce qui venait d'être dit qu'une équipe d'homme franchit les portes de l'unité. Je m'approchais avec eux, mais sans plus attendre je fis ce que j'aurais dû faire il y avait de cela plusieurs minutes, j'usais de mon don pour calmer l'homme. Lorsque je l'eus suffisamment calmé et que l'on pu l'approcher sans qu'il ne tente de sauter au cou de qui que ce soit, l'homme fut mit en isolation.

On le coucha dans une pièce dite hypo stimulante. Il n'y avait qu'un lit dans cette chambre. On l'y attacha, au niveau de l'abdomen puis des poignets et des chevilles. Il sera surveillé à toutes les quinze minutes.

Enfin seize heures arriva. Carlisle et moi quittons l'hôpital. Une fois dans la voiture, il me remercie de vive voix en me demandant ce que j'avais pensé de ma journée.

-J'ai bien aimé, pour une fois mon don peut être plus qu'utile.

Je crois que je reviendrai, mais la prochaine fois je réagirai plus rapidement.

Alors, comment avez-vous trouvez ce OS? Dites-moi ce que vous en penser s.v.p.